Un chevalier Matthäus Moltke est mentionné dans un document écrit de 1220. La filiation de la famille est avérée à partir de 1254-1255 avec les frères et chevaliers Fridericus Meltiko et Johannes Moltike. C'est ce Frédéric qui est l'ancêtre de la famille. Des branches des Moltke font souche aussi en Suède et dans la Poméranie suédoise et Henning von Moltke devient compagnon d'armes d'Albert de Mecklembourg, roi de Suède au XIVesiècle. Cette lignée suédoise s'éteint par la suite.
D'autres Moltke apparaissent en Autriche, en Bavière, dans le Wurtemberg et en Prusse. Ils sont pour la plupart officiers, avec plus récemment des personnalités célèbres comme le général prussien, le comte von Moltke (1800-1891), auteur d'ouvrages de stratégie et partisan du rattachement de l'Alsace-Lorraine à l'Empire allemand, ou bien son neveu, le général Helmuth von Moltke (1848-1916), vaincu à la 1rebataille de la Marne, ou bien encore le comte Helmuth James von Moltke, opposant au national-socialisme et pendu le .
Le classement est effectué par ordre chronologique, sur la date de naissance.
Kuno von Moltke(de) (1847-1923), général prussien, aide de camp de l'empereur et commandant de la place de Berlin, contraint à la démission à la suite de l'affaire Harden-Eulenburg
Konrad von Moltke[1] (1941-2005) est le second fils de Freya von Moltke et d'Helmuth James von Moltke. Environnementaliste, il est le fondateur en 1976 et premier directeur (1976-1984) de l'Institut pour une politique européenne de l'environnement (Institute for European Environmental Policy, IPEE, ).
Ernst Münch(de): Die Moltkes im Ringen um ihr Stammgut Toitenwinkel bei Rostock. In: Herrschaft. Machtentfaltung über adligen und fürstlichen Grundbesitz in der Frühen Neuzeit. Böhlau Verlag, Köln Weimar 2003, S. 3–26.
Jochen Thies(de): Die Moltkes. Von Königgrätz nach Kreisau. Eine deutsche Familiengeschichte. Piper Verlag, München 2010 (ISBN978-3-492-05380-8).