un modèle cosmologique du Big Bang paramétré par une constante cosmologique et associée à la matière noire froide De Wikipédia, l'encyclopédie libre
En cosmologie, le modèle ΛCDM[1],[2] (se prononce «Lambda CDM», qui signifie en anglais Lambda - Cold Dark Matter, c'est-à-dire le modèle «lambda - matière noire froide») ou modèle de concordance[3],[4] est un modèle cosmologique du Big Bang paramétré par une constante cosmologique notée par la lettre grecque Λ et associée à l'énergie sombre. Il est souvent appelé modèle standard du Big Bang, car c'est le modèle le plus simple qui rende compte des propriétés de l'Univers observable:
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Ce modèle suppose que la théorie de la relativité générale décrit correctement la gravité à l'échelle cosmologique. Il est apparu à la fin des années 1990, après une période où plusieurs propriétés observées de l'Univers semblaient mutuellement incompatibles, et où aucun consensus n'existait sur la composition des densités d'énergie de l'Univers.
le contenu en matière de l'Univers, donné par la matière noire froide (CDM), les baryons et le rayonnement.
L'Univers contient, de plus, de l'énergie sombre. La lettre grecque Λ est usuellement le symbole de la constante cosmologique, qui est la forme la plus simple d'énergie sombre.
Un tel modèle est aujourd'hui considéré comme le modèle cosmologique le plus simple pouvant décrire l’univers observable. Il est à la base du modèle standard de la cosmologie. Il a supplanté le modèle SCDM, identique si ce n’est qu’il ne possède pas d'énergie sombre, dans le courant des années 1990.
La motivation de ce type de modèle provient de la combinaison de plusieurs observations qui contraignent certains paramètres cosmologiques:
la détection indirecte de matière noire, par son influence gravitationnelle au sein des galaxies et des amas de galaxies;
l’estimation de la densité de cette matière noire, qui est inférieure à la densité critique de l'Univers;
les contraintes sur la courbure spatiale de l’Univers, qui indiquent que sa densité totale est très proche de la densité critique;
La combinaison de ces contraintes rend nécessaire la présence de matière sombre, ainsi que l’adjonction d’une autre forme de matière, l’énergie sombre, ayant un effet répulsif sur l’expansion de l’Univers.
[Koyama 2019] (en) Kazuya Koyama, «Gravity beyond general relativity», dans Baojiu Li et Kazuya Koyama (éd.), Modified gravity: progresses and outlook of theories, numerical techniques and observational tests [«Gravitation modifiée: progrès et perspectives des théories, techniques numériques et tests d'observation»], Singapour, World Scientific, hors coll., , 1reéd., X-313p., 17 × 24,4 cm (ISBN978-981-3273-99-3, EAN9789813273993, OCLC1105746942, DOI10.1142/11090, lire en ligne), chap.1er, p.1-34 — réimpression de: