Les missions japonaises dans la Corée des Joseon permettent d'examiner et d'évaluer les relations entre la Corée et le Japon au cours du XVe siècle[1]. Les échanges bilatéraux sont intermittents.
Le caractère unique de ces échanges diplomatiques bilatéraux évolue à partir d'un cadre conceptuel élaboré par les Chinois[2]. Peu à peu, le modèle théorique se modifie. Ce changement de modèle reflète l'évolution d'une relation unique entre deux États voisins[3].
La relation du bakufu Muromachi avec la cour des Joseon comprend des contacts informels et des ambassades officielles. La diplomatie Muromachi comporte également des contacts plus fréquents et moins formelle impliquant les daimyo (seigneurs féodaux) japonais de l'île Tsushima. Les contacts commerciaux entre les commerçants de la région sont, eux, fréquents et variés[4].
Davantage d’informations Année, Commanditaire ...
Fermer
- 1403 : Une mission diplomatique japonaise envoyée par le shogun Ashikaga Yoshimochi est reçue à Séoul ; cela met en mouvement les prémices d'un processus de prise de décision relatif à l'envoi en réponse d'une mission à Kyoto[10],[11],[12].
- 1404 ; L'ancien shogun Ashikaga Yoshimitsu fait parvenir au roi de Joseon une lettre dans laquelle il s'identifie lui-même comme « roi du Japon ». Les salutations reconnaissent le monarque Joseon comme le pair à part entière de l'expéditeur[5].
- 1422 ; Nihonkoku Minamoto Yoshimochi envoie au roi Joseon une lettre le 29 Ōei, comme est compté le temps selon le système calendaire japonais[13].
- 1423 ; Nihonkoku Dosen envoie au roi Joseon une lettre le 30 Ōei[13].
- 1424 ; Nihonkoku Dosen envoie au roi Joseon une lettre le 31 Ōei[13].
- 1428 ; Nihonkoku Dosen envoie au roi Joseon une lettre le 35 Ōei[13].
- 1432 ; Le shogun Ashikaga Yoshinori envoie un ambassadeur à la cour Joseon[6].
- 1440 ; Nihonkoku Minamoto Yoshinori envoie au roi Joseon une lettre le 3 Ryakuō , date qui correspond à l'ère japonaise à ce moment[13].
- 1447 ; Nihonkoku ō Minamoto Yoshinari envoie au roi Joseon une lettre le 3 Jōwa, date qui correspond à l'ère japonaise à ce moment[13].
- 1456 ; Le shogun Ashikaga Yoshimasa fait envoyer une lettre au roid e la dynastie Joseon[7].
- 1474 ; Le shogun Ashikaga Yoshihisa envoie un ambassadeur en Chine. celui-ci s'arrête à la cour Joseon à Séoul. La mission de l'ambassadeur est d'aller chercher un sceau officiel de la cour impériale de Chine[8].
- 1499 ; Le shogun Ashikaga Yoshizumi shogun dépêche un émissaire à la cour de Joseon afin de demander des plaques d'impression pour un texte important texte bouddhiste et bien qu'il ne soit pas agréé à cette requête spécifique, la cour de Joseon accepte d'offrir des copies imprimées[9].
Durant la période Edo de l'histoire du Japon, les missions diplomatiques sont interprétées au bénéfice du Japon pour légitimer la propagande et comme un élément clé dans l'émergence de la manifestation de la vision idéale du Japon d'un ordre international ayant Edo pour centre[14].
Les relations bilatérales Japon - Joseon sont affectées par le nombre croissant de contacts internationaux qui exigent une adaptation et un nouveau type de diplomatie[15]. Le traité nippo-coréen de 1876 ouvre le début d'une nouvelle phase des relations bilatérales[15].
- Ferris, William Wayne. (2009). Japan to 1600: a Social and Economic History. Honolulu: University of Hawaii Press. (ISBN 0-8248-3379-1 et 978-0-8248-3379-4)
- John Whitney Hall, John Whitney. (1997). The Cambridge History of Japan: Early Modern Japan. Cambridge: Cambridge University Press. (ISBN 0-521-22355-5 et 978-0-521-22355-3); OCLC 174552485
- (ko) 한일관계사연구논집편찬위원회. (2005). 통신사・왜관과한일관계 (Han Il kwangyesa yŏngu nonjip, Vol. 6). 경인문화사. (ISBN 89-499-0308-3 et 978-89-499-0308-8).
- Kang, Etsuko Hae-jin. (1997). Diplomacy and Ideology in Japanese-Korean Relations: from the Fifteenth to the Eighteenth Century. Basingstoke, Hampshire; Macmillan. (ISBN 0-312-17370-9 et 978-0-312-17370-8); OCLC 243874305
- Kang, Woong Joe. (2005). The Korean Struggle for International Identity in the Foreground of the Shufeldt Negotiation, 1866-1882. Latham, Maryland: University Press of America. (ISBN 0-7618-3120-7 et 978-0-7618-3120-4); OCLC 238760185
- Titsingh, Isaac, ed. (1834). Siyun-sai Rin-siyo / Hayashi Gahō, 1652], Nipon o daï itsi ran; ou, Annales des empereurs du Japon. Paris: Royal Asiatic Society of Great Britain and Ireland. OCLC 84067437
- Toby, Ronald P. (1991). State and Diplomacy in Early Modern Japan: Asia in the Development of the Tokugawa Bakufu. Stanford: Stanford University Press. (ISBN 0-8047-1951-9 et 978-0-8047-1951-3); OCLC 25473164
- Walker, Brett L. "Foreign Affairs and Frontiers in Early Modern Japan: A Historiographical Essay", Early Modern Japan. Fall, 2002, pp. 44-62, 124-128.
한일관계사연구논집편찬위원회. (2005). 통신사・왜관과한일관계 (Han Il kwangyesa yŏngu nonjip), Vol. 6, p. 29.
Kang, Etsuko H. (1997). Diplomacy and Ideology in Japanese-Korean Relations: from the Fifteenth to the Eighteenth Century, p. 81.
Hall, John Whitney. (1997). The Cambridge History of Japan: Early Modern Japan, p. 242.
Titsingh, Issac. (1834). Annales des empereurs du japon, p. 335.