Ministère des Affaires religieuses et des Wakfs
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Le ministère des Affaires religieuses et des Waqfs (arabe : وزارة الشؤون الدينية والأوقاف), abrégé en MARW, est un ministère du gouvernement algérien. Le ministère a son siège à El Magharia, Alger[1].
Ministère des Affaires religieuses et des Wakfs | |
Situation | |
---|---|
Création | 1958 : Ministère des Affaires religieuses 1962 : Ministère des Affaires religieuses et des Wakfs |
Type | Ministère algérien |
Siège | Rue Tripoli, El Magharia Alger |
Budget | 29 716 600 000 dinars (pour 2012) |
Organisation | |
Dirigeant | Youcef Belmehdi |
Personnes clés | Bouabdellah Ghlamallah Mohamed Aïssa |
Site web | www.marw.dz |
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Avant 1965 existait le ministère des Habous (législation religieuse de la propriété foncière). Le « Ministère de l'Enseignement originel et des Affaires religieuses » est fondé le , par le décret 65-182[2]. Le , il prend le nom de « Ministère des Affaires religieuses »[3]. Le , il devient « Ministère des Affaires religieuses et des Waqf »[4]. Waqf est synonyme en arabe du terme maghrébin Habous.
En 2014, Mohamed Aïssa prône un islam nationaliste et modéré, en opposition aux mouvements extrémistes qui se diffusent via le Web, sur les chaînes satellitaires, et à travers les prêches d'imams autoproclamés[5]. La guerre civile des années 1990 entre islamistes et autorités politiques, qui a causé au moins 200 000 morts, avait par ailleurs déjà conduit à créer la fonction de mourchidate, qui relève du ministère, afin de lutter contre la radicalisation religieuse[6],[7].
Courant 2017, le ministère publie trois arrêtés visant à encadrer la dénomination des mosquées et les prières obligatoires[8]. Le ministère publie également un décret exécutif qui fixe les conditions d'autorisation d'édition du Coran. Selon ce décret, le ministère centralise et autorise toutes les demandes de publication du Coran en Algérie[9]. Début 2018, le ministère se déclare enclin à former les imams algériens en Belgique[10]. En , Mohamed Aïssa dénonce un complot impliquant l'investissement de millions de dollars étrangers et l'infiltration de services secrets étrangers dans le pays pour créer des zones religieuses marginalisées, autonomes, et de fait instrumentalisables dans l'effritement de la partition de l'État-nation[11].
Le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs centralise et autorise toutes les demandes de publication du Coran en Algérie[9].
Le comité des croissants lunaires du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs est la seule autorité compétente en Algérie à fixer le début des mois lunaires[12].
Le ministère coordonne également la logistique pour les fidèles algériens souhaitant effectuer le Hajj[13].
L'actuel ministre des Affaires religieuses est Youcef Belmehdi[14], en fonction depuis le depuis le gouvernement Bedoui.
Début | Fin | Ministre | Gouvernement |
---|---|---|---|
Ahmed Taoufik El Madani | Gouvernement Ben Bella I | ||
Tedjini Haddam | Gouvernement Ben Bella III | ||
Larbi Saadouni | Gouvernement Boumédiène II | ||
Mouloud Kacem Naît Belkacem | Gouvernement Boumédiène II | ||
Boualem Baki | Gouvernement Abdelghani I | ||
Abderrahmane Chibane | Gouvernement Abdelghani II | ||
Boualem Baki | Gouvernement Brahimi II | ||
Said Chibane | Gouvernement Hamrouche | ||
M'Hamed Benredouane | Gouvernement Ghozali I | ||
Sassi Lamouri | Gouvernement Ghozali III | ||
Abdelhafid Amokrane | Gouvernement Malek | ||
Sassi Lamouri | Gouvernement Sifi I | ||
Ahmed Merani | Gouvernement Ouyahia I | ||
Bouabdellah Ghlamallah | Gouvernement Ouyahiha II | ||
Mohamed Aïssa | Gouvernement Abdelmalek Sellal (3) Gouvernement Abdelmalek Sellal (4) Tebboune Ouyahia X | ||
(en fonction) | Youcef Belmehdi | Bedoui Djerad I, II et III |
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