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économiste et féministe française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Michèle Pujol ( – ), est une économiste et universitaire française. Elle est titulaire d'une chaire à l'université du Manitoba puis professeure adjointe au Département d'études sur les femmes de l'université de Victoria. Pujol a écrit des essais et des histoires sur les questions socio-économiques affectant les femmes, ainsi qu'une bibliographie en plusieurs volumes sur les contributions des femmes à l'économie. Elle est l'autrice du livre Feminism and Anti-Feminism in Early Economic Thought.
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HEC Jeunes Filles (jusqu'en ) |
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Michèle Pujol naît à Madaoua, au Niger, où son père est alors administrateur colonial. Elle fait ses études supérieures à Paris, où elle étudie les mathématiques, puis obtient une licence en économie. Elle est diplômée de HEC Jeunes Filles[1], puis elle obtient un master à l'université d'État de Washington. Elle fait un doctorat en économie à l'université Simon Fraser à Vancouver, puis est nommée professeure d'études féministes à l'université du Manitoba en 1981. Elle est ensuite professeure adjointe à l'université Victoria de 1990 jusqu'à sa mort à 46 ans en 1997[2].
Sa thèse de doctorat à l'université Simon Fraser a constitué la base de son livre, Feminism and Anti-Feminism in Early Economic Thought Elle y étudie le rôle économique des femmes dans ce qu'elle a appelé le « courant masculin » de l'économie politique classique britannique et des débuts de l'économie néoclassique[3].
Écrivant sur la « pensée économique féministe d'Harriet Taylor Mill (1807-1858) » en 1995, Pujol a établi « l'analyse matérialiste qui distingue Taylor de la position idéaliste et centrée sur les hommes de Mill ». Pujol a également étendu le canon de la pensée économique passée, en relançant les contributions analytiques féministes sur les inégalités économiques de Taylor, Barbara Bodichon, Millicent Fawcett, Eleanor Rathbone et William Smart[3].
Elle est active dans l'économie féministe contemporaine, avec une attention particulière à l'élargissement de la méthodologie de recherche. Elle a participé à une étude sur la mise en œuvre des politiques d'équité salariale au Canada. Rédactrice adjointe de Feminist Economics[4],[5] depuis sa fondation, Pujol, avec Nancy Folbre, a édité une section « Explorations » dans le numéro de l'automne 1996 sur les questions féministes dans la comptabilité nationale et sur les priorités de recherche dans la production non marchande[6]. Elle est membre fondatrice de l'Association internationale pour une économie féministe[4] et rédige un livre sur l'équité salariale au Canada pour l'université du Manitoba. Elle est l'autrice d'une bibliographie d'écrits de femmes économistes du XIXe siècle, publiée à titre posthume[7].
Pujol a participé à la réunion annuelle de la History of Economics Society (en) à l'université de la Colombie-Britannique en avec une présentation de son anthologie en plusieurs volumes sur les contributions des femmes à l'économie politique avant 1900[7].
Contributrice de Out of the Margin: Feminist Perspectives on Economic Theory[8], Pujol a présenté son travail à la conférence de 1996 de l'Association internationale pour une économie féministe (IAFFE)[4] à Washington.
Elle a présenté « Is This Really Economics? Using Qualitative Research Methods in Feminist Economic Research » à la conférence de l'Association internationale pour l'économie féministe (IAFFE)[4] à Tours en 1995.
Michèle Pujol meurt d'un cancer du colon le [9]. Atlantis : A Women's Studies Journal a publié en hommage un numéro spécial, « Sexual Economics », en 1999, sur les perspectives économiques féministes, sous la direction de Marjorie Griffin Cohen, du Département d'études sur les femmes de l'université Simon Fraser.
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