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livre d'Epicurus De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Les Maximes capitales (en grec ancien : Κύριαι Δόξαι, en latin : Ratae sententiae) sont une œuvre majeure d'Épicure, sous forme d'aphorismes.
Titre original |
(grc) Κύριαι Δόξαι |
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Auteur |
Les Maximes capitales sont un ensemble de 44 maximes rédigées par Épicure. Les Maximes sont l'une des plus grandes œuvres du philosophe du Jardin[1]. Elles posent les bases de l'épicurisme, qui se veut une sagesse pratique[2]. Elles portent principalement sur des principes éthiques, et sont écrites sous forme de préceptes[3].
Ces Maximes nous sont en partie parvenues grâce à Diogène Laërce[3].
Épicure soutient qu'il est indigne, pour un homme, de se mettre en colère, car cette dernière ne montre que sa faiblesse[4].
Il rappelle les principes du tetrapharmakon, selon laquelle la mort n'est pas à craindre, car « ce qui est une fois dissolu n'a point de sentiment ».
Le plaisir est défini négativement comme la « privation de douleur », c'est-à-dire comme opposé du mal et de la tristesse. Un plaisir qui mène à la souffrance n'en est pas réellement un[4].
La vie bonne est une vie qui est impossible « sans la prudence, sans honnêteté et sans la justice ». Il faut pratiquer ces vertus pour vivre une vie de plaisir[5]. La vie de plaisir est une vie où l'on ne cède pas aux « impressions ridicules des fables », c'est-à-dire qu'on ne tremble pas « à la vue des prodiges de la nature », et on ne s'alarme pas de « tous les évènements de la vie »[4].
Cette vie de plaisir est surtout possible lorsque l'homme vit avec « des hommes de même tempérament et de même opinion ». C'est avec eux qu'on trouve « de la sûreté dans leur société ; cette disposition réciproque d’humeurs et des esprits a été le gage solide de leur union ; elle a fait la félicité de leur vie ; ils ont eu les uns pour les autres une étroite amitié, et n’ont point regardé leur séparation comme un sort déplorable »[4].
Épicure questionne la figure du sage. Il « ne peut jamais avoir qu'une fortune très médiocre », mais il a un esprit élevé, et est en cela au-dessus des autres[4]. Dès lors, le sage ne doit pas rejeter ce que lui apprennent les sens comme moyen de perception, car alors, « vous n’aurez aucun moyen de discerner la vérité d’avec le mensonge »[6].
Le philosophe aborde le sujet de l'ami et de l'amitié. Un véritable ami, dit-il, est la plus considérables des « choses que la sagesse nous donne pour vivre heureusement ».
L'animal, lui, n'est pas l'ami de l'homme : « On n’est ni juste envers les hommes, ni injuste envers les animaux, qui, par leur férocité, n’ont pu vivre avec l’homme sans l’attaquer et sans en être attaqués à leur tour. Il en est de même de ces nations avec qui on n’a pu contracter d’alliance pour empêcher les offenses réciproques »[4].
Le philosophe expose sa théorie contractualiste de la Cité : elle n'est pas au nombre des choses naturelles, mais est au contraire le fruit d'un contrat passé par les hommes. Ainsi, la justice est relative à chaque contrat : « La justice n’est rien en soi ; la société des hommes en a fait naître l’utilité dans les pays où les peuples sont convenus de certaines conditions pour vivre sans offenser et sans être offensés »[7].
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