écrivain français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Matéo Maximoff (né le à Barcelone et décédé le à Montreuil) est un écrivain rom[1],[2].
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Maximoff est le premier et l’un des plus prolifiques romanciers roms avec une douzaine de romans. Il est aussi (avec Menyhért Lakatos de Hongrie) le plus traduit.
Pendant sa vie, il est également grand voyageur et traducteur du Nouveau Testament et des Psaumes dans le parler kelderaś de la langue romani[3].
La plupart de ses œuvres s'inspirent de faits réels ou colportés par la mémoire traditionnelle. Son premier ouvrage est aussi le plus connu Les Ursitory (nom roumain de fées comparables aux Parques); la rédaction en remonte à son incarcération, à l'âge de 21 ans, à la suite d'un fait divers dramatique en Auvergne. Une série de contes à faire peur (Darane paramisǎ) a été refondue dans le roman La poupée de Mamaliga. Son ouvrage le plus puissant est toutefois Le prix de la liberté, narrant la révolte des esclaves roms netoţi dans ces principautés roumaines qui avaient réduit, cinq siècles durant, les Roms au statut de bétail bipède.
Il a écrit occasionnellement de la poésie, où se reflète la condition très dure de la plupart des Roms autour de lui. Bien que publié avant tout en langue française (et traduit dans plus d'une dizaine d'autres), il avait souvent gardé une version romani de ses principaux écrits. Il fut aussi photographe de talent pendant près d'un demi-siècle[4].
Tous les titres sont disponibles chez sa fille Nouka Maximoff et à la médiathèque Matéo Maximoff de la FNASAT à Paris https://fnasat.centredoc.fr/ .
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