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homme politique italien De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Massimo D'Alema, né le à Rome, est un journaliste et homme d'État italien, membre du Article 1er - Mouvement démocrate et progressiste (MDP) et président du Conseil des ministres d'Italie de 1998 à 2000.
Massimo D'Alema | |
Massimo D'Alema en 2013. | |
Fonctions | |
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Vice-président du Conseil des ministres italien | |
– (1 an, 11 mois et 21 jours) |
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Avec | Francesco Rutelli |
Président du Conseil | Romano Prodi |
Gouvernement | Prodi II |
Prédécesseur | Giulio Tremonti |
Successeur | Angelino Alfano (indirectement) |
Ministre des Affaires étrangères | |
– (1 an, 11 mois et 21 jours) |
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Président du Conseil | Romano Prodi |
Gouvernement | Prodi II |
Prédécesseur | Gianfranco Fini |
Successeur | Franco Frattini |
Député européen | |
– (1 an, 9 mois et 7 jours) |
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Élection | 12 et 13 juin 2004 |
Législature | 6e |
Successeur | Andrea Losco |
Président du Conseil des ministres d'Italie | |
– (1 an, 6 mois et 5 jours) |
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Président | Oscar Luigi Scalfaro Nicola Mancino (intérim) Carlo Azeglio Ciampi |
Gouvernement | D'Alema I et II |
Législature | XIIIe |
Coalition | Ulivo-UDR (1998-1999) Ulivo-UDEUR (1999-2000) |
Prédécesseur | Romano Prodi |
Successeur | Giuliano Amato |
Président des Démocrates de gauche | |
– (8 ans, 11 mois et 8 jours) |
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Prédécesseur | Giglia Tedesco |
Successeur | Dissolution du parti |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Rome (Italie) |
Parti politique | PCI (1963-1991) PDS (1991-1998) DS (1998-2007) PD (2007-2017) MDP (depuis 2017) |
Profession | Journaliste |
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Présidents du Conseil des ministres d'Italie Ministres des Affaires étrangères d'Italie |
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Premier responsable politique issu de l'ex-Parti communiste italien à accéder à la présidence du Conseil, il dirige deux exécutifs classés au centre-gauche de l'échiquier politique durant la XIIIe législature mais est contraint à la démission après la défaite de sa coalition aux élections régionales de 2000.
Six ans plus tard, il est nommé vice-président du Conseil et ministre des Affaires étrangères dans le second gouvernement de Romano Prodi ; il dirige la diplomatie italienne jusqu'en 2008, lorsque la défaite de la gauche aux élections générales l'amènent à siéger dans l'opposition.
Hostile à la ligne politique de Matteo Renzi, il quitte le Parti démocrate, qu'il a contribué à fonder, pour rejoindre le MDP en 2017.
Il est le fils de Giuseppe D'Alema, lui-même antifasciste et partisan et, après la guerre, membre important du Parti communiste.
Massimo D’Alema rejoint le Parti communiste italien (Partito comunista italiano, PCI) à l’âge de 19 ans. Après avoir suivi des études de philosophie à l'École normale supérieure de Pise, il devient journaliste.
En 1975, Enrico Berlinguer lui confie la direction des Jeunesses communistes ; c'est à cette époque que D'Alema entame sa carrière politique, qui le mènera vers les marches du pouvoir.
Cadre du Parti communiste italien (PCI), il est élu député en 1987, il dirige le quotidien du PCI, L'Unità, de 1988 à 1990. Après l'auto-dissolution du PCI et sa transformation en Parti démocrate de la gauche (Partito democratico della sinistra, PDS), il devient président du groupe parlementaire, puis secrétaire national, du nouveau parti. Le PDS devient ensuite les Démocrates de gauche (DS). Massimo D'Alema devient en 2005 membre de la fédération de L'Olivier.
Massimo D'Alema a exercé les fonctions de Président du Conseil des ministres italien, dans deux gouvernements successifs :
Il démissionne de son poste en 2000 à la suite de la défaite de sa coalition aux élections régionales.
Après les élections législatives de 2006, et la courte victoire de l'Union de la gauche emmenée par Romano Prodi, Massimo D'Alema, un moment pressenti comme président de la Chambre des Députés ou président de la République, est finalement choisi par Romano Prodi comme vice-président du Conseil des ministres et ministre des Affaires étrangères.
D'après la liste arrêtée au , il est membre du Comité d'orientation scientifique de l'association fondée par Michel Rocard et Dominique Strauss-Kahn, À gauche en Europe.
Il s'est positionné en faveur d'un renforcement de la réponse de la crise de l'euro en signant l'appel de George Soros publié en octobre 2011 dans le Financial Times[1].
Il se montre très critique à l'égard de Matteo Renzi, se déclarant même «prêt à voter pour le diable » afin de faire tomber le président du Conseil[2].
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