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danseuse, chanteuse, écrivain, chroniqueuse littéraire, éditrice et traductrice. De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Marie José Thériault, née à Montréal en 1945, est danseuse, chanteuse, écrivaine, chroniqueuse littéraire (presse écrite et parlée), éditrice et traductrice québécoise.
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Michelle Thériault (d) |
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Née à Montréal en 1945, Marie José Thériault est la fille du romancier Yves Thériault (1915-1983) et de Germaine (Michelle) Blanchet (1913-1995), la nièce de l'auteur-compositeur-interprète Jacques Blanchet (1931-1981) et la sœur du canoniste Michel Thériault (1942-2000).
Elle fait ses études à Montréal aux collèges Villa-Maria et Marie-de-France. Elle fréquente ensuite l'Université de Florence, en Italie, et l'Académie de ballet Daria Collin, à New York[1].
Entre 1963 et 1966, elle est soliste dans la troupe de Julio Piedra et sa compagnie de danse espagnole et se produit lors de tournées en Amérique du Nord[1]. Puis, en 1967 et en 1968, elle enregistre son premier disque à Milan[1].
De 1968 à 1973, elle s’investit dans le monde du spectacle et donne à la fois dans le chant, la danse et la mise en scène. Puis, elle plaque la scène et se consacre à son travail à la radio et la télévision[1].
En 2013, elle remonte sur les planches comme chanteuse avec l’Orchestre tzigane de Montréal[2].
Elle publie ses premiers ouvrages à partir de 1971. Il s’agit à la fois de traductions, de recueils de poésies et de contes[1]. Elle publie près d'une vingtaine de livres, en incluant les collectifs. Sur le lot, on compte quatre recueils de poésie et trois recueils de contes[3].
Elle est chroniqueuse littéraire à la radio, membre du comité de rédaction de plusieurs revues - notamment XYZ, Vice & Versa et Liberté[1] - en plus d'être traductrice[3]. Elle fait partie de nombreux jurys pour des prix et des bourses littéraires et s’est souvent rendue à l'étranger pour donner des conférences et participer à des animations ou à des lectures publiques[3]. Elle collabore également avec le quotidien Le Devoir[4].
Elle devient directrice littéraire des Éditions Hurtubise HMH de 1975 à 1984[5].
Elle reçoit en 1984 le prix Canada-Suisse 1984 pour son recueil Invariance[1]. Elle reçoit de nombreux prix au fil de sa carrière, dont plusieurs pour ses traductions. Elle reçoit ainsi le Prix littéraire du Gouverneur général du Canada en 1987 pour la version française de Digging the Mountains de l’écrivain Neil Bissoondath[1].
Elle fonde en 1987 Les Éditions Sans Nom, une maison se consacrant principalement à l'édition de livres d'art[3]. En 2003, elle fonde les Éditions Le dernier havre afin de regrouper l’ensemble de l’œuvre de son père l’écrivain Yves Thériault et de gérer l’ensemble de ses droits[6],[7].
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