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récit de voyage de François Garde (2018) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Marcher à Kerguelen est un récit de voyage publié par François Garde le aux éditions Gallimard. Il prend la forme d'un journal de voyage tenu par son auteur durant les vingt-cinq jours de sa traversée des îles Kerguelen en 2015.
Marcher à Kerguelen | |
Une expédition à Kerguelen, près de Port Couvreux. | |
Auteur | François Garde |
---|---|
Pays | France |
Genre | Roman |
Éditeur | Gallimard |
Collection | Blanche |
Date de parution | |
Nombre de pages | 240 |
ISBN | 9782070148851 |
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Ce récit de marche est le fruit d'un retour de l'auteur – ancien administrateur des Terres australes et antarctiques françaises de 2000 à 2004 – aux îles Kerguelen, un archipel qui avait déjà été présent dans la genèse du roman Ce qu'il advint du sauvage blanc (2012)[1]. Les Kerguelen ne cessent d'habiter l'imaginaire de François Garde, qui éprouve le besoin d'y faire une dernière expédition vers 2010. La mise en place de celle-ci et des conditions logistiques, ainsi que la constitution de l'équipe, prendront environ cinq ans avant que le groupe de quatre personnes ne s'élancent à partir du Marion Dufresne dans la seconde traversée historique nord-sud de l'archipel[2] durant l'été austral 2015. L'auteur tient le compte-rendu quotidien de la journée de marche dans un petit carnet noir qui deviendra le support du récit publié en 2018[3] dans lequel il explique le titre de son livre par cette réflexion :
« Marcher à Kerguelen, c'est ruser en permanence avec le terrain. »
Le livre reçoit le prix Thomas-Allix de la Société des explorateurs français en 2019.
François Garde et trois amis – Michael Charavin (guide en régions polaires), Bertrand Lesort (ancien officier de marine et photographe) et Frédéric Champly (médecin)[5] – entreprennent la traversée nord-sud des îles Kerguelen en partant du cap d'Estaing et de la baie de l'Oiseau le pour arriver à la plage de la Possession à la pointe méridionnale de la péninsule Rallier du Baty le puis repartent à l'est vers le golfe du Morbihan où ils concluent leur périple le à la cabane d'Armor[6].
Le récit de cette expédition de vingt-cinq jours de marche en autonomie épouse le relief et les toponymes de Kerguelen, passant par la traversée intégrale de la péninsule Loranchet, où le difficile couloir Mangin a été la plus rude épreuve pour atteindre la cabane Ring ; contournant au plus près par l'est le glacier Cook, au pied du mont Pâris, vers le val Travers et ses sources chaudes ; pénétrant la péninsule Rallier du Baty en contournant par le sud le glacier Ampère en direction de la cabane de La Mortadelle sur la rive occidentale du lac Ampère ; franchissant les nombreuses rivières et zones de souilles pour longer le nord de la baie de la Table, descendre à la plage de la Possession, et remonter vers la baie de la Mouche et sa cabane ; entrant dans la péninsule Gallieni vers la cabane Larose puis en direction du Doigt de Sainte-Anne et du mont Ross pour « saluer respectueusement » le sommet de l'archipel sur ses contreforts nord en passant un col à 1 050 m (qui constituera le point culminant de l'expédition) ; franchissant la plaine de la Clarée pour rejoindre le golfe du Morbihan à la cabane d'Armor où le groupe, au terme du périple, embarque pour Port-aux-Français.
Le récit, puis le livre illustré des photographies prises durant le périple, sont bien accueillis par la critique[7],[8],[9],[10] qui y voit « un voyage intérieur dans un décor magistral, à lire pour découvrir ou redécouvrir Kerguelen »[11]. Pour Libération, c'est un récit de marche qui « a de quoi charmer » sans « essa[yer] de leurrer [le lecteur] en vantant un paradis terrestre » en prenant la « forme d'un journal dans lequel François Garde tient le greffe de ses découvertes » avec ses « observations éclectiques et fraîches »[12]. Le Monde voit dans cette « épreuve initiatique auto-imposée » un récit qu'il qualifie de « vivifiant »[1].
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