Loading AI tools
écrivain et poète français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Marcel Béalu, né le à Selles-sur-Cher (Loir-et-Cher) et mort le à Paris 5e[1], est un écrivain et un poète français[2].
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Marcel Adrien Béalu |
Nationalité | |
Activités | |
Parentèle |
François Béalu (neveu) |
Mouvement | |
---|---|
Distinction |
Après une enfance passée à Saumur, Marcel Béalu part pour Paris, puis se fixe en 1931 à Montargis travaillant comme chapelier à La Chapellerie Marcel, au numéro 21 de la rue Dorée. Il publie son premier recueil, Poèmes sur un même thème, en 1932, ouvrage qui lui permet de connaître Jean Rousselot, René Lacôte et Louis Guillaume.
En 1937, il fait la rencontre, dans sa retraite de Saint-Benoît-sur-Loire, de Max Jacob qui aide beaucoup de jeunes poètes à leurs débuts. Ces entrevues avec celui-ci s'avèrent primordiales et lui permettent de connaître ensuite les poètes qui forment plus tard l'École de Rochefort en 1941, notamment Jean Bouhier, Michel Manoll, René Guy Cadou, Luc Bérimont, Jean Follain et Jean Cocteau.
Mobilisé en 1939, démobilisé en 1941 et de retour à Montargis où il tient un commerce de chapellerie, il collabore durant la guerre aux Poètes casqués de Pierre Seghers.
En 1938, Marcel Béalu a également découvert le surréalisme qui a une influence sur son œuvre poétique, composée de poèmes en vers, mais surtout de remarquables poèmes en prose qui le situent parmi les maîtres du genre, avec des textes qui accordent une grande place à l'onirisme et au fantastique (L'Araignée d'eau, Le Bruit du moulin, L'Expérience de la nuit). Conseillé par des poètes comme Max Jacob, Jean Follain, Maurice Fombeure, il a su garder un style propre et une imagination personnelle.
En 1949, Marcel Béalu donne à sa librairie parisienne, Le Pont traversé, le nom d'un récit de Jean Paulhan[2]. Il l'installe rue de Beaune, plus tard au 16 rue Saint-Séverin dans le quartier de la Sorbonne, et enfin dans une ancienne boucherie dont il conserve l'enseigne au 62 rue de Vaugirard. En 1955, il fonde avec René Rougerie la revue Réalités secrètes[2] qui paraît jusqu'en 1971.
Il meurt à Paris en 1993 à l'âge de 84 ans. Il est inhumé au cimetière du Montparnasse, dans la concession no 195 PP 1993 (3e division / 1re section – 9e ligne par le Sud – 24e ligne par l’Est). La sépulture a été nettoyée au printemps 2022.
Prix spécial Design - Festival d'animation de Zagreb 1994 et Deuxième Prix d'animation - Dresde 1995.
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.