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Marc Antoine Bonnin de La Bonninière de Beaumont, né le à Beaumont-la-Ronce en Indre-et-Loire et mort le à Paris, est un général français durant la Révolution et sous l’Empire.
Marc Antoine Bonnin de La Bonninière de Beaumont | ||
Le général de division comte Marc-Antoine de Beaumont. | ||
Naissance | Beaumont-la-Ronce, Indre-et-Loire |
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Décès | (à 66 ans) Ancien 10e arrondissement de Paris |
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Origine | Royaume de France | |
Arme | Cavalerie | |
Grade | Général de division | |
Années de service | 1777 | |
Conflits | Guerres de la Révolution française Guerres napoléoniennes |
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Distinctions | Comte de l'Empire Grand croix de la Légion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
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Autres fonctions | Premier chambellan de Madame Mère Sénateur (1807-1814) Pair de France (1814-1830) |
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Famille | Famille Bonnin de La Bonninière de Beaumont | |
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Issu d'une ancienne famille de la Touraine, la famille Bonnin de La Bonninière de Beaumont, fils d'Anne Claude Bonnin de La Bonninière, marquis de Beaumont-la-Ronce, officier au régiment du Roi, commissaire de la noblesse au bailliage de Touraine, président du canton de Neuvy et conseiller général d'Indre-et-Loire, et de Marguerite Le Pellerin de Gauville, dame de La Chartre-sur-le-Loir, il entre dans les pages de Louis XVI le . Il était premier page lorsque, le , il est nommé capitaine au 9e régiment de dragons. Pourvu d'une compagnie en mars 1788, il reçoit le brevet de lieutenant-colonel le et celui de colonel le suivant. Il épouse en 1801 Julie Charlotte Davout (ou d'Avout), sœur du futur duc d'Auerstaedt.
Il se trouve à Lyon avec son régiment à l'époque où la Terreur pesait de tout son poids sur cette ville. Il y fait des représentations hardies, devient suspect, est arrêté et condamné à mort. Alors qu'il est conduit à l'échafaud, ses dragons, réunis et en armes, déclarent qu'ils useront de violence pour l'arracher à la mort et il est finalement libéré par les représentants du peuple. Beaumont dirige ses dragons en Italie, où il sert sous Masséna, sous Schérer et enfin sous Napoléon Bonaparte.
Fait général de brigade le , il se trouve, en l'an IV à la bataille du pont de Lodi, concourt à l'enlèvement de la redoute de Monte Medolano et poursuit vivement Wurmser pendant sa retraite sur le Mincio. Il reste en Italie en l'an V et en l'an VI. Au mois de germinal an VII, à la bataille de Magnano, auprès de Vérone, il est frappé d'une balle qui lui traversa l'épaule droite. En l'an VIII, il se fait remarquer à Marengo, et en l'an X, à la Bataille de Pozzolo, il a un cheval tué sous lui lors des combats pour le contrôle de Valeggio sul Mincio. Il est élevé au grade de général de division en l'an XI, et en l'an XII le premier Consul le nomme membre de l'ordre national de la Légion d'honneur le 19 frimaire, puis commandeur de l'ordre le 25 prairial suivant.
Il fait à la Grande Armée les campagnes de 1805 à 1807 à la tête d'une division de dragons, et se distingue au passage du Rhin près de Kehl, aux combats de Wertingen, d'Ulm, de Ried, de Lambach, à la prise de Steger, aux batailles d'Austerlitz, d'Iéna, d'Eylau, à Zehdenich, à Prentzlow, sur la Bjura et à Cznarnowo. L'Empereur reconnaît ses services et nomme Beaumont grand officier de la Légion d'honneur le , puis premier chambellan de Madame Mère, sénateur le et comte de l'Empire le . Lors de la bataille de Wagram, en 1809, il commande une division de cavalerie.
Cet officier général adhère en 1814 aux actes du Sénat qui prononcent la déchéance de Napoléon Ier et le rappel des Bourbons. Louis XVIII, à son arrivée à Paris, le fait pair de France le et chevalier de Saint-Louis le 27 du même mois. Il ne sert pas pendant les Cent-Jours et reprend son siège au palais du Luxembourg après la seconde rentrée du roi. Il commande alors une division de l'armée de Paris. Il meurt le et est inhumé dans la même tombe que le maréchal Davout, dont il avait épousé la sœur et avec lequel il s'était lié d'amitié. Son nom est inscrit sur le monument de la barrière de l'Étoile, côté est.
Figure | Blasonnement |
Armes du comte de Beaumont et de l'Empire :
Parti de gueules chargé en pointe, d'un lys de jardin d'argent tigé et terrassé de même ; au deuxième, du premier chargé d'une étoile d'argent, coupée d'azur, chargée d'une épée d'argent en barre, pointe à senestre.[1] | |
Armes du comte de la Bonninière de Beaumont, pair de France |
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