En avril1957, il commence à recouvrir l'intérieur, puis l'extérieur de sa maison, de peintures naïves. Pendant 23 mois, il travaillera jusqu'à 100 heures par semaine pour réaliser sa vision. En 1959, sa maison étant peinte, elle sera ouverte au public[1].
L'ONF produit le premier film sur Villeneuve et son œuvre en 1964, sous le titre Villeneuve, peintre-barbier[2].
Le il sera admis dans l’ordre du Canada. Son investiture a eu lieu le «en reconnaissance de sa contribution comme peintre et interprète de son environnement»[3].
Héritage
Pendant les années 1990, il y a eu débats pour la protection de sa maison peinte et si aujourd'hui sa pérennité est assurée c'est avant tout grâce au puissant lobbying de la presse ainsi qu'à une poignée d'inconditionnels de Villeneuve. Et ce sauvetage ne s'est pas fait sans heurts...Elle fait désormais partie du patrimoine culturel québécois et a été déménagée au musée de la Pulperie de Chicoutimi où il est possible de la visiter[4].
De ses quatre enfants issus de son second mariage, Michel Villeneuve (1949-2011) s'est illustré à son tour en tant qu'artiste-dessinateur. D'un style libre et totalement abstrait, on peut y reconnaître des formes et couleurs rappelant ses origines et son vécu dans l'univers de son père Arthur.
À l'été 2011, le théâtre CRI présente la pièce La légende d'Arthur Villeneuve, un hommage à l'artiste, à la Pulperie de Chicoutimi[5].
Maison d'Arthur Villeneuve, aujourd'hui a la Pulperie de Chicoutimi
Collection publique
Musée de la Pulperie
Maison d'Arthur Villeneuve, aujourd'hui a la Pulperie de ChicoutimiMusée Laurier
2007 - L'imaginaire du territoire dans l'art d'Arthur Villeneuve, sous la dir. de Michaël La Chance (coll.: Nathalie Boudreault et al.), Québec, Presses de l'Université Laval, 2007, 114 p.
2002 - Nathalie Boudreault et Micheline Marion, Villeneuve: un homme et sa maison, Les éditions JCL, Saguenay.
1984 - Micheline Marion, Une maison pas comme les autres, Saint-Nazaire, Les éditions JCL, Chicoutimi.
sd - Jean-Louis Gagnon, Arthur Villeneuve, le génial, Chicoutimi, 105 p.