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Organisme de l'État français créé en 1998 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La Mission interministérielle de lutte contre les sectes (MILS) est un organisme de l'État français créé en 1998, ayant comme mission d'observer et de lutter contre le phénomène des sectes. Il a été remplacé en 2002 par la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes).
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La MILS a été instituée auprès du Premier ministre français, dont elle dépend, par un décret du [Légifrance 1], pour succéder à l'Observatoire interministériel sur les sectes créé en 1996, avec pour objectif d'analyser le phénomène des sectes. Elle avait pour prérogative d'encourager les services publics à anticiper et combattre les actions entreprises par les sectes qui pourraient porter atteinte à la dignité humaine ou menacer l'ordre public.
La MILS a publié chaque année un rapport pointant les défis et enjeux particuliers de la lutte contre les sectes, ainsi que les phénomènes caractérisant et gravitant autour des sectes. Ces rapports furent au nombre de trois (voir la section « Publications de la MILS »).
Depuis sa création, la mission interministérielle a été présidée par Alain Vivien[Légifrance 2], auteur du premier rapport français sur les sectes en France à la demande du Premier ministre : Les sectes en France : expressions de la liberté morale ou facteurs de manipulations ?, rendu public en 1985. Il a également été président de l'association Centre Roger Ikor contre les manipulations mentales de 1997 à 1998.
Le , un décret du président de la République (abrogeant le précédent décret) annonce que la MILS sera remplacée par la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes). L'idée sous-jacente à cette évolution de dénomination et de mission officielle est de court-circuiter les critiques suscitées par Alain Vivien, l'ancien président de la MILS, dont les actions avaient parfois prêté à polémique[1] et qui avait démissionné deux jours après la victoire de l'UMP aux élections législatives de juin 2002.
Les membres du conseil d'orientation furent nommés par un arrêté du [Légifrance 3]. Un arrêté du renouvela certains d'entre eux dans leurs fonctions, tandis que de nouveaux membres furent nommés[Légifrance 4] :
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À l'origine, le groupe opérationnel comprenait[Légifrance 6] :
En 1999 furent ajoutés[Légifrance 7] :
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