Il est recruté à l'INRA à Nancy le . Il fait partie des «membres fondateurs» du Laboratoire de Pathologie Forestière créé en 1964 par Louis Lanier à l'ENGREF, laboratoire qui déménage à Champenoux en 1971 et qui constitue depuis une équipe de l'UMR «Interactions Arbres – Microorganismes». Il est initialement technicien et devient rapidement Ingénieur d'études. Il est pendant de nombreuses années responsable du «Service de détermination» du Laboratoire de Pathologie Forestière. Il encadre à ce titre le DEA de Pierre Chandelier, qui devient le premier responsable de l'Unité de Mycologie Agricole et Forestière du Laboratoire National de la Protection des Végétaux à Nancy (depuis intégrée à l'Anses)[2].
Il soutient une thèse de doctorat en 1983 à l'Université de Nancy sur la «Systématique et biologie des Venturia inféodés aux peupliers de la sectionLeuce». C'est un mycologue et systématicien reconnu et faisant autorité en France et à l'étranger. Il nomme, ou renomme, pour la première fois de nombreux taxons de champignons pathogènes des arbres. Il publie plus de 60 articles scientifiques, la plupart en français. Il contribue au tome I de l'ouvrage de référence Mycologie et pathologie forestières de Louis Lanier et co-auteurs, publié en 1978. Sa contribution la plus notable est la publication en 1997 avec Étienne Kiffer de l'ouvrage Les Deutéromycètes: Classification et clés d'identification générique aux éditions INRA (depuis éditions Quæ). Cet ouvrage est traduit en anglais en 2000 aux éditions Taylor & Francis. Tout au long de sa carrière, Michel Morelet réunit des échantillons (dont des échantillons type) qui constituent l'herbier mycologique de Pathologie forestière. Cet herbier, qui compte près de 1 500 échantillons, est conservé au sein de l'UMR Interactions Arbres – Microorganismes[2].
Michel Morelet prend sa retraite en 2000, mais reste encore actif dans le domaine de la taxinomie des champignons pendant de nombreuses années. Il meurt à l'âge de 82 ans le à Nancy[2].
Étienne Kiffer et Michel Morelet, Les deutéromycètes: classification et clés d'identification générique, Editions Quae, (ISBN978-2-7592-0211-9, lire en ligne)
Michel Morelet, «Systématique et biologie des Venturia inféodes aux peupliers de la section Leuce», Thèse de doctorat, Université de Nancy I, (lire en ligne, consulté le )
Articles
Michel Morelet, «Étude expérimentale préliminaire des Pollaccia inféodés aux peupliers de la section Leuce», Publications de la Société Linnéenne de Lyon, vol.52, , p.104–107 (ISSN0366-1326, DOI10.3406/linly.1983.10582, lire en ligne, consulté le )
Michel Morelet, «Une variété nouvelle de Fusicladium (Hyphomycètes) sur peuplier en Chine», Publications de la Société Linnéenne de Lyon, vol.75, no4, , p.179–181 (DOI10.3406/linly.2006.13627, lire en ligne, consulté le )
Michel Morelet, «La maladie chancreuse du pin d'Alep. I. Inventaire des champignons associés aux chancres», Publications de la Société Linnéenne de Lyon, vol.40, no9, , p.265–269 (DOI10.3406/linly.1971.9950, lire en ligne, consulté le )
Michel Morelet, «Kabatina thujae, agent d'une nouvelle maladie du cyprès de l'Arizona en France», Publications de la Société Linnéenne de Lyon, vol.39, no6, , p.213–216 (DOI10.3406/linly.1970.6099, lire en ligne, consulté le )
Michel Morelet, «Une maladie des pins, nouvelle pour la France, due à Scirrhia pini Funk et Parker et à son stade conidien Dothistroma pini Hulbary», Publications de la Société Linnéenne de Lyon, vol.36, no8, , p.361–367 (DOI10.3406/linly.1967.5954, lire en ligne, consulté le )
Michel Morelet, «Contribution à l'étude de la microflore fongique du Var, 2ème note», Publications de la Société Linnéenne de Lyon, vol.36, no2, , p.40–43 (DOI10.3406/linly.1967.5892, lire en ligne, consulté le )