Le Palais Bleu à Varsovie, où Louis d'Auvigny vécut et travailla depuis 1774 comme courtisan et professeur de danse des enfants du Prince Adam Kazimierz Czartoryski (1779)
Il est probable qu'il était le fils de l'écrivain français Aymé-Jean Chabaille d'Auvigny de Morinval, connu sous le pseudonyme de Jean du Castre d'Auvigny (1712-1743), et de Louise-Élisabeth Dubus (mariés en 1737[2]), sœur du danseur et professeur de danse Nicolas-François-Hyacinthe Dubus, dit Hyacinthe, et de deux comédiens bien connus: Gabriel-Éléonor-Hervé Dubus, dit Soli (Sauly), et Pierre-Louis Dubus, dit Préville[3]. Louis-Aimé était le frère du prêtre Charles-Alphonse d'Auvigny (1740 - après 1791), qui devint en 1776 le dernier prieur-cure de l'église de Paray-Douaville et qui devait être liquidé par les autorités révolutionnaires[4].
Le , il épouse à Stuttgart la danseuse Marie-Claudine Toscani (1746-1768), fille des comédiens italiens Giovanni Battista Toscani et Isabella Gafforia, demi-sœur de la première danseuse Luisa Toscani (vers 1740 - 1782[7]), maîtres du prince Charles II Eugène de Wurtemberg. Ils ont deux enfants[7] nés à Ludwigsbourg: Carl (1765-1830[8],[9]) et Rosette (1767-1770[10]).
1767: Ballets, musique de Florian Johann Deller (?), au Théâtre à Tübingen (dans l’opéra Il cacciatore deluso de Niccolò Jommelli)
1768: Trois ballets, musique de Florian Johann Deller, au château de Ludwigsbourg (dans l’opéra Fetonte de Niccolò Jommelli)
1768: Il matrimonio improvviso, musique de Florian Johann Deller, au château de Ludwigsbourg (dans l’opéra La Schiava liberata de Niccolò Jommelli)
1768: Le astuzie della fata Urgela, musique de Florian Johann Deller, au château de Ludwigsbourg (dans l’opéra La Schiava liberata de Niccolò Jommelli)
1770: Ballo allegorico, musique de Florian Johann Deller, au château de Ludwigsbourg (à l’opera Calliroe de Antonio Sacchini)
1770: Le Ballet polonois, musique de Florian Johann Deller, au château de Solitude (dans l’opéra L’amore in musica de Antonio Boroni)
1770: Les Nimfes de Diane, musique de Florian Johann Deller (?), au château de Solitude (dans l’opéra La buona figliola putta de Niccolò Piccinni)
1770: Le Ballet des masques, musique de Florian Johann Deller (?), au château de Solitude (dans l’opéra La buona figliola putta de Niccolò Piccinni)
1770: La Loterie, musique de Florian Johann Deller (?), au château de Solitude (dans l’opéra La buona figliola maritata de Niccolò Piccinni)
1770: Le Ballet de la chasse dans l’opéra La contessa par amore de Florian Johann Deller, au château de Solitude
1770: Le Vendange dans l’opéra Il spirito di contradizione de Florian Johann Deller (?), au château de Solitude
1773: L’Isle déserte, musique de François-Hippolyte Barthélemon (?), au King's Theatre au Haymarket, Londres (dans l’opéra Il Cid de Antonio Sacchini)
1773: Apollo et Vénus, musique de François-Hippolyte Barthélemon (?), au King's Theatre au Haymarket, Londres (dans l’opéra Apollo et Issea de Gaetano Pugnani)
1773: La Fête du village, musique de François-Hippolyte Barthélemon (?), au King's Theatre au Haymarket, Londres (dans l’opéra Apollo et Issea de Gaetano Pugnani)
1773: Les Sauvages, musique de François-Hippolyte Barthélemon (?), au King's Theatre au Haymarket, Londres (dans l’opéra Apollo et Issea de Gaetano Pugnani)
1773: Les Tartares, musique de François-Hippolyte Barthélemon (?), au King's Theatre au Haymarket, Londres (dans l’opéra Tamerlano de Antonio Sacchini)
Auguste Jal, Dictionnaire critique de biographie et d'histoire: errata et supplément pour tous les Dictionnaires historiques d’après des documents authentiques inédits, Henri Plon, Imprimeur-Édireur, Paris, 1867, p.1000.
Jean-Jacques Olivier, Pierre-Louis Dubus-Préville de la Comédie-Française 1721-1799, Paris, Société française d'imprimerie et de librairie, Paris, 1913.
Eberhard Schauer, «Das Persolan des Württembergischen Hoftheaters 1750-1800. Ein Lexikon der Hofmusiker, Tänzer, Operisten und Hilfskräfte», dans Musik und Musiker am Stuttgarter Hoftheater (1750-1918). Quellen und Studien, Herausgegeben Reiner Nägle, Wurttembergische Landesbibliothek, Stuttgart, 2000, p.57 und 72. (ISBN3-88282-054-3)
Mattia Verazi, Calliroe: tragedie en musique; representee sur le grand Théâtre de Louisbourg le jour de la Naissance de Son Altesse Serenissime Monseigneur le Duc Regnant de Wirtenberg et Teck &c. La Musique est composée exprés par Monsieur Antoine Sacchini, Maitre de Chapelle, Napolitain. Les Ballets tirés du Sujet même, sont inventés par l'auteur de la Tragédie, & exécutés par Monsieur Dauvigny, Maitre de Ballets de S.A.S. Les Decorations sont de l'invention de Monsieur Josué Scotti, Peintre du Théâtre de la Cour de S.A.S. [Stuttgart], Cotta, 1770, 167 p.
Emmett Langdon Avery, The London Stage, 1660-1800: 1747-1776, edited with a critical introd. by G. W. Stone, Southern Illinois University Press, 1968, p.1691.