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peintre français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Louis Sérendat de Belzim, né à Port-Louis (Maurice) en 1854 et mort à Saint-Germain-en-Laye en , est un peintre mauricien et français.
Naissance | |
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Décès |
(à 78 ans) Saint-Germain-en-Laye |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Louis Sérendat |
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Maître | |
Distinction |
Il est président et cofondateur du Salon d'hiver et président de l'Association syndicale professionnelle des peintres et sculpteurs français.
Louis Sérendat de Belzim naît à l'île Maurice, colonie francophone de l'Empire britannique, dans une famille franco-mauricienne. Il est le fils d'Adolphe Édouard Sérendat et d'Émilie Pauline Marie Jullien de Belzim.
Il est l'époux de Marie-Charlotte Charles, (1855-1944).
Sa mère, Émilie-Pauline De Belzim, décède le à Paris 8e (acte no 1382), elle est née à Port-Louis (Ile Maurice), domiciliée rue de Miromesnil, fille d’Édouard-Julien De Belzim et d’Émilie-Antoinette Adrian.
Son père, Adolphe-Édouard Sérendat, ancien consul général de Portugal et du Brésil à l'île Maurice, décède le à Paris 8e, (acte no 212), il est né à Port-Louis (Ile Maurice), domicilié boulevard Malesherbes, fils de Jean-Baptiste-Hercule Sérendat et d’Euphrasie Suzor.
Il est élève d'Alfred de La Hogue (1810-1886)[1] et de Lisis Le Maire. Il se fait connaître comme portraitiste de notabilités locales, comme Victor Delafaye[2], Sir Eugène Leclézio[2], Léon Carvalho, le docteur Le Juge de Segrais, Brown-Séquard, Louis Bouton, etc.
Il part pour la France en 1880, où il devient l'élève de Carolus Duran et entre à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier d'Alexandre Cabanel. Il rejoint la Société des artistes indépendants comme trésorier, car ses toiles sont refusées par le Salon en 1885 et 1886[3]. Il expose au Salon des indépendants de 1887 à 1893 (dont Portrait de femme et Jeune fille lisant au Salon des indépendants de 1890). Son Portrait d'une Parisienne lui vaut une médaille d'or à l'exposition française de Tunis en 1887. Il remporte un grand succès pour son exposition personnelle de 1894 à Paris[4].
Il reçoit des commandes d'art sacré par la suite, notamment pour l'église de Carquefou. Son portrait de Sainte Ursule est conservée à l'église de Centre de Flacq.
Sérendat de Belzim est président de l'Association syndicale des peintres et sculpteurs français, chevalier de la Légion d'honneur et officier de l'Instruction publique.
Louis Sérendat de Belzim est inhumé au cimetière Montmartre, dans la 33e division, la tombe (au nom de Sérendat de Belzim et Harel) est proche de l'entrée du cimetière, derrière les panneaux d'informations, il est inhumé avec son père, son épouse, sa tante : Anaïs Sérendat et la famille de cette dernière, Anaïs Sérendat avait épousé Charles-Pïerre Harel.
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