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Louis Nicolas Marin Leclerc des Essarts

militaire français De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Louis Nicolas Marin Leclerc des Essarts, né le à Pontoise (Val-d'Oise) mort le à Paris, est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Faits en bref Naissance, Décès ...

Il est le frère du général Victor Emmanuel Leclerc.

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Biographie

Résumé
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Sépulture du général Louis Leclerc des Essarts au cimetière du Père-Lachaise à Paris (division 39)

Volontaire en 1792 puis aide-de-camp du général Saboureux au camp de Meaux, il est nommé capitaine sur le champ de bataille au siège de Toulon, le 27 nivôse an II, passe le 26 germinal suivant adjoint à l'adjudant-général Leclerc à l'armée de la Moselle, et combat en cette qualité à Fleurus le 8 messidor de la même année ().

Destitué le 8 fructidor an IV (), il obtient la confirmation de son grade de capitaine au 6e régiment de hussards le 12 fructidor an VII (), il est nommé adjoint à l'état-major général de l'armée du Rhin le 4 nivôse an VII (), et il se distingue à Mœskirch et à Biberach les 15 et 19 floréal de la même année (5 et ).

Aide-de-camp du général Leclerc (son frère) le 12 frimaire an IX (), il mérite par sa conduite à l'armée de Saint-Domingue, d'être élevé le 18 pluviôse an X () au grade de chef de bataillon, grade qu'il a refusé trois années auparavant à l'armée du Rhin, et dans lequel il est confirmé le 29 prairial. Promu adjudant-commandant le 9 fructidor an XI (), il reçoit un ordre de service pour le camp de Bruges le 12 du même mois, et il est compris comme officier de la Légion d'honneur dans la promotion du 25 prairial an XII ().

Il sert au 3e corps de la Grande Armée pendant les deux campagnes de l'an XIV, et celles de 1806 et 1807, en Autriche, en Prusse et en Pologne, il combat à Austerlitz et à Eylau, où il a trois chevaux tués sous lui. Il est élevé au grade de général de brigade le , et il est employé le suivant à l'armée du Rhin, dernière campagne dans laquelle il se fait remarquer, notamment à Wagram, où il reçoit une blessure grave dans les reins et a un cheval tué sous lui.

Resté à l'armée d'Allemagne, par ordre de service du , puis attaché le au corps d'observation de l'Elbe, et en 1812 en Russie, il a dans la retraite à Mojaïsk, où il commande l'arrière-garde, trois chevaux tués sous lui, et il est frappé au talon par un boulet.

Présent à l'ouverture de la campagne de 1813 en Saxe, affecté au 13e corps, il prend part au siège de Hambourg en 1814, il y commande les postes avancés tout le temps que dure le siège sans jamais rentrer dans la ville. Il revient en France à la paix, il obtient la croix de Saint-Louis le , et il est mis en non-activité le .

Nommé le membre de la commission chargée du placement des officiers en demi-solde, et promu lieutenant-général le , il commande la première division des gardes nationales à Sainte-Menehould. Remis en non-activité le 1er août suivant, puis compris comme disponible dans le cadre d'organisation de l'état-major général le .

Il meurt à Paris le .

Il a épousé, le à Paris VIIIe, Alexandrine Suzanne Daumy † [1], veuve du général Jean Joseph Ange, comte d'Hautpoul (1754-1807), sans postérité.

Il repose à Paris, au cimetière du Père-Lachaise (division 39).

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Notes et références

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