Louis Hippolyte Joseph de Maurès de Malartic

militaire français De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Louis Hippolyte Joseph de Maurès de Malartic, né à Montauban le et mort à Paris le , est un officier français, émigré et chef chouan dit Sauvage.

Faits en bref Chef militaire Chouan, Comte ...
Louis Hippolyte Joseph de Maurès de Malartic
Fonctions
Chef militaire Chouan
Titre de noblesse
Comte
Biographie
Naissance
Décès
(à 63 ans)
Paris
Pseudonyme
Sauvage
Nationalité
Allégeance
Activité
Militaire
Père
Amable de Maurès de Malartic (d)
Fratrie
Parentèle
Autres informations
Armes
Grade militaire
Conflits
Distinctions
Archives conservées par
Fermer

Biographie

Résumé
Contexte

Famille

Il est le fils d'Amable-Gabriel-Louis-Francois de Malartic (1765-1828), premier président de la Cour des aides de Montauban et du Conseil souverain de Roussillon, et d'Élisabeth de Favantines de Fontenilles[2].

Il est le frère cadet d'Amable-Pierre-Hippolyte-Joseph de Maurès de Malartic, député de Seine-Inférieure de 1824 à 1828[3] et le neveu et de Anne-Joseph-Hippolyte de Maurès de Malartic, lieutenant-général et gouverneur de l'Ile de France en 1792, dont il fut aussi l'aide de camp[4]. Il épouse Perrine-Pauline de Fontenu.

Carrière militaire

Thumb
Régiment des Gardes-françaises (1691-1789).

Cadet gentilhomme en 1783 à l'école royale militaire, puis enseigne aux Gardes françaises en 1785 et sous-lieutenant en 1789[5].

À la suite de la Révolution, il émigre[6] et passe en Amérique, où il fera deux campagnes au Canada contre les Indiens en 1790 et 1791 dans les troupes étrangères de l'armée américaine[7]. Aide de camp du général Saint-Clair, il fut blessé plusieurs fois et pour sa brillante conduite fut admis dans la société des Cincinnati créée par Washington[5],[8].

De 1793 à 1795, il est de retour en Europe à l'armée de Condé au corps des hussards de Salm-Kirburg en Hollande et Allemagne[4], puis il est incorporé avec son régiment dans les hussards de Homspech[5] au service de l'Angleterre.

En 1799, il est major-général de l'armée royale du Maine lors de la troisième guerre de Vendée (1799-1800). Chef d'état-major du comte de Bourmont[9],[10], il signe la paix conclue avec le gouvernement du Consulat le à Angers[11],[12].

À la Restauration, il est nommé maréchal de camp le . Il commande les départements du Nord, à Lille (1816), où va naître son fils Amable; de la Drôme et de la Vienne. En 1815 lors de la petite chouannerie, Joseph Fouché le charge d'une mission de pacification en Vendée[13],[10],[14].

En 1830[5], sous Louis-Philippe, il refuse le serment à la Monarchie de Juillet et démissionne de ses fonctions[4].

Décorations

Références

Articles connexes

Liens externes

Loading related searches...

Wikiwand - on

Seamless Wikipedia browsing. On steroids.