Louis Charrier de La Roche
prélat catholique, Premier Aumônier de l'Empereur en 1802 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
prélat catholique, Premier Aumônier de l'Empereur en 1802 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Louis Charrier de la Roche, né le à Lyon et mort le [1], est un évêque français.
Louis Charrier de La Roche | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | Lyon (France) |
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Père | Guillaume Charrier de La Roche (d) | |||||||
Ordination sacerdotale | par Jean-Baptiste Gobel, archevêque de Paris | |||||||
Décès | (à 88 ans) | |||||||
Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | ||||||||
Évêque de Versailles | ||||||||
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Évêque constitutionnel de Seine-Inférieure | ||||||||
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Autres fonctions | ||||||||
Fonction religieuse | ||||||||
Fonction laïque | ||||||||
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
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Louis Charrier de La Roche est né le à Lyon[1]. La famille Charrier de La Roche est originaire d'Auvergne et joue un rôle important dans les affaires municipales de Lyon : président de la cour des Monnaies, lieutenants civils, échevins[2]… Guillaume, père de Louis porte le titre de « chevalier, seigneur de Chenas, la Tour du Bief et autres lieux ». Sa mère se nomme Françoise-Thérèse Durret de Grigny.
Tonsuré à onze ans, docteur en théologie en 1764 et chanoine de Lyon, prévôt-curé d'Ainay en 1777. D'esprit très libéral, gallican et même janséniste comme une grande partie du clergé lyonnais, il s'attache aux idées nouvelles, grand admirateur de Rousseau et de Voltaire.
Sous la Révolution, il est député du clergé de Lyon à l'assemblée nationale, vote la Constitution civile du clergé, prête le serment civique et est élu, le , évêque constitutionnel de la Seine-Inférieure, siégeant à Rouen et consacré par l'évêque de la Seine Jean-Baptiste Gobel. La Révolution qu'il a soutenue le dépassant, il donne sa démission le . Il est alors emprisonné à Mâcon du au , ses biens sont confisqués. Il se retire à Juliénas. Il fait allégeance au pape le .
Le cardinal Caprara conjointement avec Portalis, inspiré par Talleyrand, lui propose de devenir le premier évêque de Versailles. Il refuse mais est nommé par le ministre et confirmé par une bulle du . Émanation de la division de la France en départements, cet évêché n'existe pas sous l'Ancien régime. Il comprend, en 1802, 689 paroisses. Charrier de La Roche est le premier évêque nommé de Versailles le , à la suite de la réorganisation de l'épiscopat français due au concordat de 1801. Il est nommé Premier Aumônier de l'Empereur en 1802.
Durant son épiscopat de 25 ans, Charrier de La Roche, comme tous les évêques de France, ordonne que la fête de l'Assomption et de la Saint-Napoléon soient célébrées ensemble le et années suivantes… bien que devenu aumônier de l'Empereur et baron de l'Empire, cet évêque-fonctionnaire, dès la monarchie restaurée, s'empresse d'écrire que « le roi a détruit ce régime absurde qui pesait sur toute la France… ».
Il possède le château d'Estours et autre à Juliénas.
Le , il fonde le grand séminaire de Versailles.
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