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personnalité politique française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Louis-Alexandre-Céleste, 7e duc d'Aumont, duc de Villequier (, Paris - , château de Villequier), est un général et homme politique français.
Louis-Alexandre-Céleste d'Aumont | |
Fonctions | |
---|---|
Premier gentilhomme de la chambre | |
– (9 ans, 4 mois et 21 jours) |
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Monarque | Louis XVI |
Prédécesseur | Louis-Marie-Augustin d'Aumont |
Successeur | Fonction abolie |
Membre de la Chambre des Pairs | |
– (2 mois et 12 jours) Pairie héréditaire |
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Prédécesseur | Pairie créée |
Successeur | Louis-Marie-Céleste d'Aumont |
Député à l'Assemblée nationale constituante | |
– (5 mois et 18 jours) |
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Circonscription | Sénéchaussée de Boulonois |
Groupe politique | Noblesse |
Prédécesseur | États généraux de 1789 |
Successeur | Louis-Marie-Guy du Blaisel de Rieu |
Député aux États généraux | |
– (1 mois et 22 jours) |
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Circonscription | Sénéchaussée de Boulonois |
Groupe politique | Noblesse |
Prédécesseur | États généraux de 1614 |
Successeur | Assemblée nationale constituante |
Gouverneur du Boulonnais | |
Biographie | |
Titre complet | Duc d'Aumont, Duc de Villequier, Marquis de Genlis |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Paris |
Date de décès | (à 78 ans) |
Lieu de décès | Genlis |
Nationalité | française |
Parti politique | Droite |
Père | Louis-Marie-Augustin d'Aumont |
Mère | Victoire de Durfort |
Conjoints | Félicité Le Tellier de Courtanvaux (1) Antoinette Mazade (2) |
Enfants | 5 enfants dont : Louis-Marie-Céleste d'Aumont |
Famille | Maison d'Aumont |
Profession | homme politique, militaire |
Distinctions | Ordre du Saint-Esprit Ordre de Saint-Michel |
Religion | Catholicisme |
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Blason | |
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Issu de la Maison d'Aumont, il est le fils de Louis Marie Augustin d'Aumont, duc d'Aumont, marquis de Villequier, pair de France, lieutenant-général des armées du Roi, premier gentilhomme de la Chambre du Roi, chevalier de ses ordres, et de son épouse, Victoire Félicité de Durfort Duras.
Il entre fort jeune dans les armées du roi, en 1752, il est lieutenant en second au régiment du Roi.
Il fait comme colonel au régiment des troupes boulonnaises les campagnes de la guerre de Sept Ans et la guerre d'indépendance américaine. Il est promu brigadier des armées du Roi en 1763, puis maréchal de camp en 1777 et lieutenant-général des armées du roi.
En 1770, il est admis aux Honneurs de la Cour.
En 1771, il achète en Picardie à Charles Alexis Brulart de Genlis, moyennant 1.6000.000 livres, le marquisat de Genlis, dont il obtient en 1774 l'érection en duché-pairie sous le nom de Villequier-Aumont[1].
En 1787, il vend le domaine de Piennes.
En 1789, il était gouverneur du Boulonnais et premier gentilhomme de la Chambre.
Le , il est élu député de la noblesse aux États généraux par la sénéchaussée de Boulogne-sur-Mer. Il se montre très hostile aux idées nouvelles, s'exprime en faveur de la vérification séparée des pouvoirs. Il rejoint la salle commune après l'ordre de Louis XVI, le 27 juin 1789. Il fait partie du comité des rapports. Il donne sa démission le , et est remplacé par Louis-Marie-Guy du Blaisel de Rieux[2].
Initiateur du mouvement surnommé « Chevaliers du poignard »[3], dénoncé comme ayant facilité la fuite du roi à Varennes, il émigre en avril 1791 et devint l'un des agents les plus actifs des princes.
Il sert dans l'Armée des Princes et à la Bataille de Valmy.
Dans les Pays-Bas, tous les Français qui n'eurent pas de lui un certificat furent arrêtés.
Il se rend ensuite à Mittau, auprès de Louis XVIII, qui lui confie plusieurs missions de confiance, telle l'escorte de la princesse Marie-Thérèse, fille de Louis XVI, lors de son élargissement par la République, en 1795[4].
Il inspire, dit-on, à Louis XVIII la lettre que celui-ci adresse au général Bonaparte pour l'engager à replacer sur le trône la Maison de Bourbon.
En 1799, la mort sans descendance masculine de son frère ainé, Louis Marie d'Aumont, 6e duc d'Aumont, fait de lui, de droit, le 7e duc d'Aumont.
En 1802, les deux filles et seuls enfants qui lui restent de son second mariage sont autorisées à rentrer en France, en application de la loi d'amnistie des émigrés. L'année suivante, elles obtiennent du premier consul, qui souhaite se concilier les bonnes grâces de leur parent maternel Etienne André François de Paule de Fallot de Beaumont, évêque de Gand, la restitution du domaine de Villequier Aumont, placé sous séquestre par la République. Vers 1808, elles font reconstruire le château de Villequier-Aumont, qui sera détruit en 1917-1918.
Sa proximité avec Louis XVIII empêche le duc de Villequier de suivre ses filles et il ne regagne la France qu'en 1814. Il est nommé pair de France le , dès le début de la première Restauration, mais meurt deux mois plus tard[5].
Il fut marié deux fois :
Dont, du premier mariage :
Du second mariage :
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