La littérature santoméenne est une littérature africaine principalement de langue portugaise, peu traduite, qui s'est développée sur les deux îles constituant aujourd'hui l'État de Sao Tomé-et-Principe, en puisant ses sources à la fois dans la culture du Portugal et dans l'univers rural des roças qui ont forgé l'identité du petit archipel.
Francisco José Tenreiro (1921-1963), poète et géographe, auteur d'un ouvrage de référence sur l'île de São Tomé, et Alda do Espírito Santo (1926-2010), militante indépendantiste, femme politique, poétesse, autrice des paroles de l'hymne national Independência total, sont deux figures majeures de cette littérature.

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Masques de tchiloli à São Tomé (2019).

Genres littéraires

Résumé
Contexte

Poésie

Les poètes sont particulièrement bien représentés, avec les pionniers Francisco Stockler (1839-1884[1]) et Caetano da Costa Alegre (1864-1890), parti au Portugal. Outre Francisco Tenreiro et Alda do Espírito Santo déjà cités, on relève aussi les noms de Marcelo da Veiga (1892-1976), chantre de la négritude[2], Manuela Margarido (1925-) également diplomate, le médecin et militant António Tomás de Medeiros (1931-2019[3]), Francisco Costa Alegre (1953-) qui aborde aussi d'autres genres tels que le conte, l'histoire, la critique littéraire[4], Conceição Lima (1961-), qui se fait connaître dans les années 2000, notamment avec A Dolorosa Raiz do Micondó[5].

Théâtre

C'est au théâtre qu'on trouve les formes littéraires populaires les plus originales, toujours vivaces : le tchiloli sur l'île de Sao Tomé et l'auto de Floripes sur celle de Principe. Tous deux puisent leur inspiration dans le cycle de Charlemagne, revu à l'aune de l'histoire coloniale[6] et des rites funéraires locaux[7].

Prose

Né sur l'île de Principe mais installé au Portugal, Mário Domingues (18991977), auteur de romans et d'essais, est l'un des auteurs portugais les plus prolifiques[8]. L'homme politique Albertino Bragança (1944-), ancien ministre des Affaires étrangères également auteur de contes et de romans[9], fonda avec Alda do Espírito Santo l'Union nationale des écrivains et artistes de Sao-Tomé-et-Principe (UNEAS[10]). Olinda Beja (1946– ), née à Guadalupe, femme de lettres et enseignante, est partie au Portugal et vit aujourd'hui en Suisse[11].

Tradition orale

La plupart des productions littéraires santoméennes sont de langue portugaise, mais les langues créoles, telles que le forro, l'angolar ou le principense, sont aussi le support d'expressions spécifiques : contes, chansons, proverbes, dictons ou devinettes[12].

Écrivains

Les écrivains santoméens les plus connus hors du pays sont :

Notes et références

Annexes

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