Les élections législatives liechtensteinoises de 1989 sont des élections anticipées qui se sont déroulées les 3 et .

Faits en bref 25 sièges au Landtag (majorité absolue : 13 sièges), Corps électoral et résultats ...
Élections législatives liechtensteinoises de 1989
25 sièges au Landtag
(majorité absolue : 13 sièges)
et
Corps électoral et résultats
Inscrits 13 307
Votants 12 094
90,9% en diminution 2,4
Votes blancs 137
Union patriotique  Hans Brunhart
Voix 75 417
47,15%
en diminution 3
Sièges obtenus 13 en augmentation 5
Parti progressiste des citoyens  Otto Hasler
Voix 67 382
42,13%
en diminution 0,6
Sièges obtenus 12 en augmentation 5
Liste libre  Pepo Frick
Voix 12 090
7,56%
en augmentation 0,5
Sièges obtenus 0 en stagnation
Liste non-partisane
Voix 5 061
3,16%
Sièges obtenus 0 en stagnation
Composition du nouveau parlement.
Diagramme
Chef du gouvernement
Sortant Élu
Hans Brunhart
Union patriotique
Hans Brunhart
Union patriotique
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Système électoral

Le parlement, ou Landtag, est composé de 25 députés élus pour quatre ans au sein de deux circonscriptions, l'Oberland et l'Unterland, comportant respectivement 15 et 10 sièges. Tous les sièges sont pourvus au scrutin proportionnel entre les listes de candidats ayant remporté au moins 8 % des suffrages exprimés au niveau national[1].

Les électeurs votent en cochant les noms des candidats parmi les différentes listes de noms proposés par les partis. Il y a autant de noms sur chaque liste que de sièges à pourvoir, et un vote pour un candidat équivaut à un vote pour son parti. La répartition proportionnelle se fait ensuite selon la méthode du plus fort reste, en appliquant le quotient dit de Hagenbach-Bischoff. Les sièges attribués aux partis sont ensuite répartis à ceux de leurs candidats ayant recueilli le plus de votes en leurs noms.

Le vote est universel à partir de 20 ans, et obligatoire. Une amende pouvant atteindre jusqu'à 20 francs suisses frappe les abstentionnistes ne présentant pas une excuse valable (déplacement, maladie, etc.)[2]. En pratique, cette amende n'est pas exigée.

Contexte politique

À la suite d'une affaire liée au financement d'un musée d'art, sept membres du Parti progressiste des citoyens boycottent les travaux du Parlement, bloquant l'activité de la chambre de 15 membres. Le prince Hans-Adam II décide alors de dissoudre le Landtag et de convoquer des élections anticipées[2].

Le Parti progressiste des citoyens et l'Union patriotique, forment depuis 50 ans une coalition gouvernementale au sein de laquelle l'UP domine depuis les élections législatives de 1978, avec pour Premier Ministre Hans Brunhart (UP)[2].

À la suite d'un référendum l'année précédente, le nombre de sièges au Landtag passe de 15 à 25, un changement proposé à de nombreuses reprises par les gouvernements du Liechtenstein et jusqu'à présent toujours rejeté par votation. L'Oberland et l'Unterland se voient attribuer respectivement 15 et 10 sièges, conservant ainsi le ratio de 60:40 en vigueur.

Ces élections voient également l'entrée en lice d'un nouveau parti : la liste non-partisane (en allemand : Überparteiliche Liste Liechtenstein ou ÜLL), dont le but est d’empêcher les deux partis au pouvoir de continuer à se partager le pouvoir.

Résultats

L'ensemble des voix en faveur des candidats d'un parti sont comptabilisées comme suffrages pour ce parti, ce qui porte le nombre de ces derniers à un total bien supérieur au nombre d'électeurs.

Davantage d’informations Parti, Voix ...
Résultats des élections législatives liechtensteinoises de 1989[2]
Parti Voix % +/- Sièges +/-
Union patriotique 75 417 47,15 en diminution 3,04 13 en augmentation 5
Parti progressiste des citoyens 67 382 42,13 en diminution 0,62 12 en augmentation 5
Liste libre 12 090 7,56 en augmentation 0,50 0 en stagnation
Liste non partisane 5 061 3,16 Nv 0 en stagnation
Total des voix 159 950 100,00
Suffrages exprimés 11 957 98,87
Votes blancs et invalides 137 1,13
Total 12 094 100,00 - 25 en augmentation 10
Abstentions 1 213 9,12
Inscrits / participation 13 307 90,88
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Victoire de l'Union patriotique qui conserve sa première place devant le Parti progressiste des citoyens au Landtag. La Liste libre échoue de très peu à atteindre le seuil de 8 % permettant une représentation au parlement. La Liste non-partisane échoue également et le parti fondé en 1988 est dissout en 1990[3]

La coalition de l'Union patriotique avec le Parti progressiste des citoyens reste au pouvoir[2], et le Premier Ministre Hans Brunhart (UP) est reconduit à son poste le [4].

Une femme, membre du Parti progressiste des citoyens, devient la deuxième députée élue au Landtag[2].

Notes et références

Voir aussi

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