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Maison de Sexfontaines | |
Blason de la commune de Sexfontaines. | |
Période | Xe siècle au XIVe siècle |
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Pays ou province d’origine | Comté de Champagne |
Allégeance | Royaume de France |
Fiefs tenus | Sexfontaines |
Demeures | Château de Sexfontaines |
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Lambert de Bassigny, dernier comte de Bassigny puis évêque de Langres, aurait partagé ses fiefs de Clefmont, Sexfontaines et Vignory entre ses proches. Il est aussi question d’un tronc commun entre le lignage des comtes avec les familles féodales de Choiseul et de Nogent, qui se partagèrent le Bassigny[1].
Sexfontaines, ou Saissefontaine, doit son nom à une fontaine qui prend sa source d'un rocher sur lequel était élevé le château, et près de laquelle était construit le prieuré du même nom.
Le château fut très probablement construit par les premiers seigneurs de Sexfontaines au XIe siècle, postérieurement à la fondation du prieuré, et le village se forma peu après à proximité.
Durant les guerres civiles du règne de Charles VI, le château était l'une des places d'armes parti des Bourguignons.
Pendant les Guerres de Religion, le château resta au pouvoir des chaumontais.
Lors de la Révolution Française, le château-fort était déjà en ruines.
Le château avait une chapelle castrale (à la collation du prieur) qui fut dotée d'une autre chapelle sous le vocable de Notre-Dame et Saint-Nicolas. Les caveaux des seigneurs de Sexfontaines étaient établis dans l'église, sous la chapelle Saint-Nicolas
La prison de la seigneurie était placée à l'un des angles du château et les fourches patibulaires de la justice étaient sur la montagne des Fourches qui culmine à 404 mètres d'altitude.
Le prieuré de Sexfontaines aurait été primitivement une abbaye. Il est placé à l'origine sous le vocable de Saint-Flavien, puis en 1030 sous celui de l'Annonciation-de Notre-Dame et de Saint-Flavien, et finalement sous le titre de l'Annonciation uniquement.
Selon la légende des saints Félix et Augebert, ce prieuré existait déjà au VIIe siècle[4]. Mais selon certains historiens, il aurait été fondé vers 980 par le Aymon Ier de Sexfontaines. Cette fondation est approuvée dans une charte de 986 par Brunon de Roucy, évêque de Langres[2].
Il est également possible que le prieuré ait été en 878 où Louis le Bègue accorde à un moine nommé Widrade des terres situé dans le bolenois pour y construire un monastère en l'honneur du martyr saint Flavien. Ce Widrade aurait pu probablement appartenir à la famille des seigneurs de Bologne et Sexfontaines et avoir possédé en propre le territoire où il bâtit le prieuré de Saint-Flavien.
En 1019, le prieuré est nommé abbaye de Pulcharde par l'évêque de Langres Lambert de Bassigny dans la charte où il en fait don à Aymon II de Sexfontaines. Aymon le restaura, puis en fait don à son tour à l'abbaye de Saint-Bénigne de Dijon, alors dirigée par Guillaume de Volpiano, afin d'y rétablir la discipline. Lors de cette donation, Aymon II affirmera que le prieuré avait été bâti par ses ancêtres. Le nom de Pulchrade provient de sa position près d'une belle fontaine (pulchra aqua).
En 1045, Otho de Sexfontaines, fils d'Aymon, confirme cette donation.
En 1075, Saint Bruno se retira avec ses disciples dans ce prieuré pendant quatre années, avant de se rendre à la Grande-Chartreuse pour y fonder l'ordre des Chartreux. Parmi ses disciples étaient Pierre de Béthune, qui fut prieur de la Grande-Chartreuse, et Lambert qui fut abbé de Pothières puis prieur de la Chartreuse della Torre en Italie.
L'église priorale était attenante à l'église paroissiale et formait une grande chapelle.
Selon un pouillé de 1648, il restait trois moines à Sexfontaines, puis aucun quelques années après et prieuré était desservi par un prêtre séculier.
En 1789, à l'aube de la Révolution Française, sur la demande des religieuses de l'abbaye de Poulangy, le prieuré de Sexfontaines fut supprimé par décret épiscopal et ses biens furent unis à ceux Poulangy.
Les bâtiments du prieuré furent saisis après la Révolution Française et vendus comment bien nationale, puis démolis en 1828 par leur nouveau propriétaire.
(liste non exhaustive)[à développer]
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