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Liste des lignes à grande vitesse en France

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Liste des lignes à grande vitesse en France
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La France compte 2 814 km de lignes nouvelles en service au , ce qui représente environ 9,1 % des lignes ferroviaires en service (17,6 % des lignes électrifiées)[1]. Par ailleurs, les lignes anciennes ayant une vitesse d'au moins 200km/h sont également des LGV d'après l'UIC, cependant les pays disposant de lignes nouvelles ne considèrent que ces dernières comme des étant des LGV. Lors du Grenelle de l'environnement en 2007, le gouvernement annonce la construction de 2 000 km de nouvelles lignes à grande vitesse pour 2020, puis 2 500 km supplémentaires pour 2030[2]. La plupart de ces lignes ont par la suite été renvoyées au-delà de l'horizon 2030.

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Le réseau TGV en mars 2025 :
  • lignes à grande vitesse nationale
  • lignes à grande vitesse européennes
  • lignes à grande vitesse actuellement en construction
  • lignes classiques parcourues par les TGV.
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Carte des lignes à grandes vitesses (colorées) en Europe, définition de l'UIC.

Le coût élevé de la construction des lignes a limité le développement de ces infrastructures. En conséquence, le TGV poursuit son parcours sur des lignes classiques ou aménagées (vitesses oscillant de 80 à 220 km/h) permettant ainsi d'atteindre de nombreuses métropoles et grandes villes dont Toulouse, Rouen, Nantes, Brest, Grenoble, Saint-Étienne, Montpellier, Nice, Quimper et Perpignan (situation en ).

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Historique des lignes nouvelles à grande vitesse françaises

Par ordre chronologique

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Liste des lignes nouvelles en service

Liste des lignes en projet

Résumé
Contexte

Projets planifiés pour l'horizon 2030-2035

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Le réseau des lignes à grande vitesse en 2024, avec indications de quelques projets.

La Loi d'orientation des mobilités du établit, pour la durée du quinquennat, la programmation des investissements destinés aux infrastructures de transport ferroviaire ainsi que, notamment, la réalisation de lignes nouvelles, qu'elles soient à grande vitesse (limitées à 300-320 km/h) ou « rapides » (limitées à 200-250 km/h). Les lignes rapides sont le plus souvent aménagées pour une utilisation partagée entre les trains de marchandises, voyageurs « classiques » et grande vitesse voyageurs. À cet égard, l'exposé des motifs[3] liste 6 projets prioritaires, avec un phasage prévu pour chacun d'eux :

  • Le Grand Projet du Sud-Ouest (GPSO), création de deux LGV, celle de Bordeaux - Toulouse et celle de Bordeaux - Espagne (dont une partie en tronc commun), ainsi qu'un aménagement ferroviaire a Bordeaux (AFSB) et a Toulouse (AFNT)[4]. Les travaux des nœuds ferroviaires de Bordeaux et de Toulouse devraient être engagés en 2023 et achevés en 2027. Quant à la ligne nouvelle vers Toulouse, la taxe régionale et les acquisitions foncières ont commencé en 2023, et les travaux devraient être engagés en 2027 pour finir en 2032. La branche vers Dax devrait se faire dans l'exacte continuité chronologique, c'est-à-dire que lorsque les travaux s'achèveront pour l'axe Bordeaux-Toulouse, ils commenceront pour cette section en 2032 pour une mise en service prévue en 2037[4]. La dernière phase de ce projet (Dax-Espagne), n'est pas à l'ordre du jour car devrait se réaliser au mieux pour 2042[4].
  • La Ligne nouvelle Montpellier-Perpignan (LNMP)[5]. Les travaux doivent être engagés à un horizon de 10 ans pour la section Montpellier-Béziers et à un horizon de 20 ans pour la section Béziers-Perpignan.
  • La Ligne nouvelle Paris-Normandie (LNPN)[6],[7]. Le projet se compose de trois sections prioritaires que sont Paris-Mantes (en parallèle du prolongement EOLE), Mantes-Évreux et Rouen-Yvetot, avec la construction d'une nouvelle gare à Rouen. Des travaux en arrière-gare de Paris-Saint-Lazare (saut-de-mouton) seront engagés avant 2022, afin de décroiser les flux Banlieue-Normandie. L'enquête publique de la section Paris-Mantes sera lancée à partir de 2023 pour un début des travaux à compter de 2027. En parallèle, les études se poursuivront pour les deux autres sections prioritaires. À noter qu'une section non prioritaire, surnommée « Y de l'Eure » (Évreux-Bernay-Rouen), est également envisagée à plus long terme.
  • La Ligne nouvelle Provence Côte d'Azur (LNPCA) entre Marseille et Nice[8],[9]. Les travaux de la première phase du projet (aménagements avoisinants les gares) et les études de la deuxième phase (gare souterraine de Marseille et aménagement de la ligne classique) seront menées au cours de la période 2018-2022. Les études seront poursuivies afin de préciser le tracé de la ligne nouvelle et les emplacements des futures gares.
  • La Ligne nouvelle Rennes-Redon, faisant partie du projet plus large de Liaisons nouvelles Ouest Bretagne-Pays de la Loire (LNOBPL)[10],[11],[12] visant à étendre la grande vitesse au-delà de Rennes, a horizon 2035-2050. Aujourd’hui, le projet entre dans sa phase 2 d’études préliminaires (2025–2029), avec un calendrier de concertation et de financements engagé jusqu’en 2027 dans les CPER, en vue des enquêtes d’utilité publique à venir.
  • La Section transfrontalière de la Ligne Lyon-Turin (Lyon-Chambéry-Turin)[13]. Cette ligne franco-italienne nécessite le percement de trois importants tunnels sous les Alpes dont le plus long tunnel de ce parcours sera le tunnel de base du Mont-d'Ambin, qui deviendra un des plus longs tunnels au monde avec ses 57,5 km[14]. Le percement du tunnel transfrontalier a débuté[15].

Priorités

En 2023, plusieurs projets sont retenus comme prioritaires[16] :

Projets repoussés au-delà de 2035

  • LGV Bordeaux - Espagne : pour la section Dax-frontière.
  • LGV Poitiers - Limoges : consultations et avant-projet sommaire (APS) en cours[20].
  • 2nd tronçon de la branche Est de LGV Rhin-Rhône.
  • LGV Cœur de France : doublement du TGV Sud-Est à cause de sa saturation progressive comprenant une future desserte d'Orléans, du Berry et de l'Auvergne (Paris-Orléans-Clermont-Ferrand-Lyon).
  • Itinéraire d'accès à la Ligne Lyon-Turin prévue entre 2030 et 2050, bien que sous la pression européenne, elle pourrait se faire parallèlement au tunnel transfrontalier.
  • Mini barreau LGV (raccordement de quelques kilomètres) au niveau de la bifurcation de la commune de Courtalain (sur la LGV Atlantique) permettant aux TGV d'aller directement de Brest ou Quimper à Toulouse (desserte du Mans, Rennes, Poitiers et Bordeaux) sans passer par Paris-Montparnasse (gains de temps significatifs).

Projets à horizon lointain

  • Lyon-Dijon (LGV Rhin-Rhône branche Sud), construction à l'étude d'une ligne mixte Fret/Grande Vitesse sur ce tronçon, décision non encore arrêtée par SNCF Réseau et les pouvoirs publics.
  • Aisy-sur-Armançon-Dijon (LGV Rhin-Rhône branche Ouest).
  • LGV Picardie, construction à l'étude d'une ligne Paris-tunnel sous la Manche plus directe et passant à proximité immédiate de la ville d'Amiens qui interviendra lors de la saturation de la ligne actuelle. Projet abandonné car peu rentable et utile à ce jour.
  • LGV Toulouse-Narbonne : lancement de pré-études fonctionnelles annoncé le par RFF[21].
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Notes et références

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Annexes

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