Ligne de Vieilleville à Bourganeuf

	Ligne de; Vieilleville à Bourganeuf
	; Vue d'ensemble de la gare de Bourganeuf vers 1900.
Pays	France
Historique
Mise en service	1883
Fermeture	2004
Concessionnaires	PO (1884 – 1937); SNCF (1938 – 1997); RFF (1997 – 2014); SNCF (à partir de 2015)
Caractéristiques techniques
Numéro officiel	703 000
Longueur	19,905 km
Écartement	standard (1,435 m)
Pente maximale	20 ‰
Nombre de voies	Voie unique ;
Trafic
Propriétaire	SNCF
Exploitant(s)	non exploitée
Schéma de la ligne
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La ligne de Vieilleville à Bourganeuf est une ligne ferroviaire française, entièrement située sur le territoire du département de la Creuse. Elle relie les gares de Vieilleville et de Bourganeuf.

Faits en bref Pays, Historique ...

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Elle constitue la ligne 703 000 du réseau ferré national.

C'est une ligne « non exploitée » depuis l'arrêt du trafic fret en 2004.

Chronologie

31 décembre 1875 : déclaration d'utilité publique^[1],
31 juillet 1879 : autorisation de construction par l'État^[2],
28 juin 1883 : concession à la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans^[3],
5 août 1883 : ouverture à l'exploitation par la compagnie PO^[4],
6 mars 1939 : fermeture du service des voyageurs^[4].

Origine

Cette ligne déclarée d'utilité publique le 31 décembre 1875 est destinée à relier Bourganeuf, alors sous-préfecture de la Creuse, à la ligne de Montluçon à Saint-Sulpice-Laurière^[1]. Elle est construite par l'administration des chemins de fer de l'État qui n'avait pas trouvé de concessionnaire. Une loi du 31 juillet 1879 autorise le ministère des Travaux Publics à entamer les travaux de construction de cette ligne^[2].

Prolongation avortée

La Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans obtient par une convention signée avec le Ministre des travaux publics le 17 juin 1892 la concession à titre éventuel d'une ligne de « Bourganeuf à Felletin (Bosmoreau à Moutier-Rozeilles) ». Cette convention a été entérinée par une loi le 20 mars 1893^[5]. Toutefois cette ligne n'a pas été réalisée, et sa concession est annulée par une convention signée entre le ministre des Travaux publics et la compagnie le 20 février 1913. Cette convention est approuvée par une loi le 7 juillet 1913^[6].

Ouverture et exploitation

À la fin de sa construction, la ligne est cédée par l'État à la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO) par une convention signée entre le ministre des Travaux publics et la compagnie le 28 juin 1883. Cette convention est approuvée par une loi le 20 novembre suivant^[3]. Le 5 août 1883, elle est inaugurée^[7] puis mise en service par la compagnie PO^[4].

La ligne desservait les gares intermédiaires de Bosmoreau-les-Mines, Saint-Dizier-Leyrenne et Bourdaleix-Cornat^[4].

Elle est fermée au service des voyageurs le 6 mars 1939^[8], puis fermée au fret à en 2004^[4].

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Ligne

Davantage d’informations Schéma de la ligne ...

Ligne de Vieilleville à Bourganeuf

Schéma de la ligne

Légende

Ligne de Montluçon à Saint-Sulpice-Laurière

vers Montluçon

428,475

Vieilleville (414 m)

Ligne de Montluçon à Saint-Sulpice-Laurière

vers St-Sulpice

443,143

Bourdaleix-Cornat

(446 m)

438,142

Saint-Dizier-Leyrenne (440 m)

441,877

Bosmoreau-les-Mines (430 m)

Pont sur le Thaurion

448,380

Bourganeuf (413 m)

448,427

Heurtoir

Origine du chaînage : Paris-Austerlitz via Vierzon, Montluçon
et Guéret

Fermer

Établie à voie unique, elle possède un profil très médiocre avec des déclivités de 20 ‰^[4]. Cette ligne non exploitée fait toujours partie du réseau ferré national.

Gares et arrêts

Outre la gare de bifurcation de Vieilleville la ligne dispose d'une halte et trois gares.

Ouvrage d'art

Elle dispose d'un pont sur le Taurion situé sur le circuit du vélo-rail.

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Circulations touristique : vélorail

Le Vélorail de la mine utilise l'ancienne ligne sur cinq kilomètres en direction de Bourganeuf. Le voyage est un aller retour de dix kilomètres avec pour base de départ et d'arrivée l'ancienne gare de Bosmoreau-les-Mines^[9].

Emprise butinée par des abeilles

En 2013, Réseau ferré de France (RFF) a signé une convention, avec Jean-Luc Fouriaud (apiculteur), de mise à disposition de l'emprise de la ligne pendant cinq ans afin d'y installer des ruches et donc permettre à ses abeilles de butiner. Il est prévu une protection des riverains en limitant à plus de 300 mètres des habitations l'installation des ruches^[10]^,^[11].

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[1]
« N° 4893 - Loi qui déclare d'utilité publique l'établissement de divers chemins de fer : 31 décembre 1975 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 11, n^o 285,‎ 1875, p. 1288 - 1290 (lire en ligne).
[2]
« N° 8252 - Loi qui autorise le ministre des travaux publics à entreprendre l'exécution des travaux de superstructure de divers chemins de fer : 31 juillet 1979 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 19, n^o 461,‎ 1879, p. 109 - 110 (lire en ligne).
[3]
« N° 14217 - Loi qui approuve la convention passée, le 28 juin 1883, entre le ministre des Travaux publics, et la Compagnie des chemins de fer de Paris à Orléans : 20 novembre 1883 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 28, n^o 834,‎ 1884, p. 352 - 359 (lire en ligne).
[4]
« Ligne de Vieilleville à Bourganeuf », sur Histoire de lignes oubliées..., 2 janvier 2012 (consulté le 11 décembre 2015).
[5]
« N° 26346 - Loi qui concède diverses lignes de chemin de fer à la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans : 20 mars 1893 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 46, n^o 1546,‎ 1893, p. 841 - 846 (lire en ligne).
[6]
« Loi portant, 1° Déclaration d'utilité publique de diverse lignes de chemin de fer d'intérêt général ; 2° approbation d'une convention provisoire, passée avec la compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans, pour la concession d'un certain nombre de lignes d'intérêt général », Journal officiel de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, n^o 184,‎ 9 juillet 1913, p. 6022 - 6023 (lire en ligne).
[7]
Creuse. Conseil général, Rapports et délibérations / Conseil général de la Creuse, vol. 1883-08 (publication en série imprimée), Guéret, Conseil général de la Creuse, 1883 (lire en ligne [PDF]), Introduction, p. VII
[8]
Livre : Sur les rails du Limousin par José Banaudo et Fabrice Lanou, Éditions De Borée.
[9]
« Le Vélorail de la Mine, une aventure originale ! », sur tourisme-creuse.com (consulté le 14 juillet 2021).
[10]
Réseau ferré de France (RFF), « Des abeilles sur les voies ferrées de la Creuse : RFF et un apiculteur local innovent en matière de biodiversité sur la ligne non exploitée Vieilleville - Bourganeuf » [PDF], Communiqué de presse, sur sncf-reseau.fr, 1^er juillet 2013 (consulté le 12 décembre 2015).
[11]
Christophe Poirier, « Creuse: des ruches pour la première fois en France sur des rails SNCF », sur francebleu.fr, 2 juillet 2013 (consulté le 12 décembre 2015).

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Martin Nadaud, Mémoires de Léonard, ancien garçon maçon (monographie imprimée), Bourganeuf, A. Duboueix, 1895, 508 p. (lire en ligne [PDF]), « Inauguration du chemin de fer de Bourganeuf à Vieilleville », p. 431-434

Articles connexes

Sur les autres projets Wikimedia :

Images de la ligne de Vieilleville à Bourganeuf, sur Wikimedia Commons

Lien externe

« Ligne de Vieilleville à Bourganeuf », sur Histoire de lignes oubliées..., 2 janvier 2012

[Loi489331121875-1] [1]
« N° 4893 - Loi qui déclare d'utilité publique l'établissement de divers chemins de fer : 31 décembre 1975 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 11, n^o 285,‎ 1875, p. 1288 - 1290 (lire en ligne).

[Loi8252du31071879-2] [2]
« N° 8252 - Loi qui autorise le ministre des travaux publics à entreprendre l'exécution des travaux de superstructure de divers chemins de fer : 31 juillet 1979 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 19, n^o 461,‎ 1879, p. 109 - 110 (lire en ligne).

[Loi1421720111883-3] [3]
« N° 14217 - Loi qui approuve la convention passée, le 28 juin 1883, entre le ministre des Travaux publics, et la Compagnie des chemins de fer de Paris à Orléans : 20 novembre 1883 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 28, n^o 834,‎ 1884, p. 352 - 359 (lire en ligne).

[Lignesoubliées-4] [4]
« Ligne de Vieilleville à Bourganeuf », sur Histoire de lignes oubliées..., 2 janvier 2012 (consulté le 11 décembre 2015).

[5] [5]
« N° 26346 - Loi qui concède diverses lignes de chemin de fer à la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans : 20 mars 1893 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 46, n^o 1546,‎ 1893, p. 841 - 846 (lire en ligne).

[6] [6]
« Loi portant, 1° Déclaration d'utilité publique de diverse lignes de chemin de fer d'intérêt général ; 2° approbation d'une convention provisoire, passée avec la compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans, pour la concession d'un certain nombre de lignes d'intérêt général », Journal officiel de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, n^o 184,‎ 9 juillet 1913, p. 6022 - 6023 (lire en ligne).

[7] [7]
Creuse. Conseil général, Rapports et délibérations / Conseil général de la Creuse, vol. 1883-08 (publication en série imprimée), Guéret, Conseil général de la Creuse, 1883 (lire en ligne [PDF]), Introduction, p. VII

[RL-8] [8]
Livre : Sur les rails du Limousin par José Banaudo et Fabrice Lanou, Éditions De Borée.

[9] [9]
« Le Vélorail de la Mine, une aventure originale ! », sur tourisme-creuse.com (consulté le 14 juillet 2021).

[10] [10]
Réseau ferré de France (RFF), « Des abeilles sur les voies ferrées de la Creuse : RFF et un apiculteur local innovent en matière de biodiversité sur la ligne non exploitée Vieilleville - Bourganeuf » [PDF], Communiqué de presse, sur sncf-reseau.fr, 1^er juillet 2013 (consulté le 12 décembre 2015).

[11] [11]
Christophe Poirier, « Creuse: des ruches pour la première fois en France sur des rails SNCF », sur francebleu.fr, 2 juillet 2013 (consulté le 12 décembre 2015).

[1]

[2]

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