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Le go est originaire de Chine, mais le Japon a été principalement la source du développement international du jeu au XXesiècle. La terminologie du go actuellement utilisée dans les langues occidentales (dont le français) hérita donc du japonais.
La théorie du go dispose en japonais d'un grand nombre de termes techniques spécifiques, et comme la plupart ne possède pas d'équivalent en français, on utilise en général directement le terme japonais. Cependant, les joueurs anglo-saxons ont fait un important effort de traduction de ces termes, qui a été souvent calqué par les joueurs français (par exemple par Motoki Noguchi); en 2004, un universitaire coréen, Chiyung Nam, a publié un lexique en quatre langues, Contemporary Go Terms (Oromedia), donnant non seulement des traductions précises, mais des exemples de l'utilisation de ces termes.
Byo yomi: désigne le décompte de temps à la fin d'une partie
Dan: niveau d'un joueur fort qui va de premier à neuvième dan
Angle vide: trois pierres collées formant un coude autour d'une intersection vide, forme réputée mauvaise car inefficace
Dos de tortue: forme laissée après la capture d'un nobi ennemi (six pierres autour de deux intersections vides). Proverbe: un dos de tortue vaut soixante points
Forme lourde et Forme légère: caractéristiques des formes concernant le nombre de libertés et la faciliter à vivre ou fuir
Hane: «coup joué en diagonale, sur un point adjacent à des pièces adverses»[1]
Keima: coup par rapport à une pierre amie, avec un déplacement similaire au cavalier d'échec. Il existe le petit keima (kogeima) et le grand keima (ogeima)
Kikashi: coup entraînant une réponse unique et souvent forcée; voir Kikashi
Kosumi: coup en diagonale par rapport à une pierre amie
Nœud de bambou: forme particulière de deux pierres alignées face à deux autres pierres alignées
Nobi: «grandir», coup prolongeant une pierre amie
Œil d'éléphant: intersection au centre d'un saut diagonal de deux espaces
Ponnuki: forme laissée après la capture d'une seule pierre ennemie (quatre pierres autour d'une intersection vide). Proverbe: un ponnuki vaut trente points
Shimari: «position de renforcement d'un coin avec deux pierres»[2] (verrou de coin).
Tobi: saut d'une ou deux intersections en ligne droite par rapport à une pierre amie
Tsuke: action de jouer au contact d'une pierre adverse
Briseur de Shichō: pierre empêchant l'adversaire de capturer en Shichō
Cross-cut (coupe croisée, double coupe): «coupe mutuelle de quatre pierres en forme de croix»[3]
Damezumari: situation d'un groupe de pierres en manque de libertés
Honte: Coup "authentique" au sens de simple et efficace
Horikomi (kake uchi, jeter dedans): «sacrifice pour réduire les libertés adverses»[4].
Ishinoshita: "jeu sous les pierres", technique rare de tsumego consistant à exploiter une coupe subsistant à l'intérieur de l'espace entouré par un groupe après une capture.
Nakade: "jouer au milieu", technique élémentaire de tsumego consistant, pour tuer un groupe (en l'empêchant de former deux yeux), à jouer à son point vital ou à rejouer à l'intérieur après une capture.
Sagari: "descente", coup permettant de gagner des libertés
Shibori: "essorage", technique de sacrifice permettant de prendre une bonne forme