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programme télévisé satirique français, de 1988 à 2018 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Les Guignols de l'info est une émission de télévision satirique française de marionnettes, diffusée entre le et le sur Canal+ en clair.
Les Guignols de l'info | |
Titre original | Les Arènes de l'info (1988-1990) Les Guignols de l'info (1990-2015) Les Guignols (2015-2018) La Semaine des Guignols (1992-2018) |
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Genre | Émission satirique |
Périodicité | Quotidienne |
Création | Alain De Greef Alain Duverne |
Réalisation | Les Arènes de l'info : Renaud Le Van Kim Mathias Ledoux Jean-Louis Cap Les Guignols (direct) : Jean-Louis Cap Rebecca Dreymann Natacha Fitoussi Jérôme Revon Don Kent Serge Khalfon Pascal Rétif Didier Froehly Tristan Carné Jean-Jacques Amsellem Eric Simon Nicolas Druet Les Guignols (fictions) : Julien Pelgrand Thierry Barthes Nicolas Houres Laurent De Vismes Christophe Campos Éric Valette Cyril Tellenne Etienne Labroue Christophe Smith Bruno Le Jean Michel Leray Sylvain Fusee Fred Fiol Bernard Malige Éric Lartigau Jean-Michel Bensoussan Delphine Berger Arnaud Le Goff Louis Farge Gaël Leforestier Jean-Michel Agnoux Philippe Dorison |
Scénario | Arnold Boiseau Christian Borde Matthieu Burnel Cédric Clémenceau Alexandre Charlot Benoît Delépine Nans Delgado Lionel Dutemple Bruno Gaccio Jean-Marie Gourio Jean-François Halin Ahmed Hamidi Frédéric Hazan Julien Hervé Damien Lecamp Arnaud Lemort Yvan Longuet Franck Magnier Philippe Mechelen Benjamin Morgaine Mathieu Oullion Alexandre Pesle François Rollin Laurent Vassilian |
Présentation |
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Musique | Philippe Chany Martin Meissonnier Dorion Fiszel Maxime Desprez Michael Tordjman Mathieu Saladin |
Pays | France |
Langue | Français |
Nombre de saisons | 30 |
Programme similaire | Le Bébête Show Spitting Image Les Minikeums |
Production | |
Lieu de tournage | Studios de Boulogne (1988-1989) Rue Olivier-de-Serres (1989-1992) Quai André-Citroën (1992-2003) La Plaine Saint-Denis (2003-2016) Canal Factory (2016-2018) |
Durée | 9-12 minutes (5 minutes pour la saison 2017-2018) |
Format d’image | 16/9 |
Format audio | Stéréo |
Production | Arnold Boiseau (1988-1990) Franck Arguillère (1990-1995) Yves Le Rolland (1995-2016) David Gauthier (2016-2018) |
Société de production | VCF (1988-1993) NPA Production (1993-2018) |
Société de distribution | Can’t Stop Media |
Diffusion | |
Diffusion | Canal+ BeTV |
Date de première diffusion | |
Date de dernière diffusion | (La Semaine des Guignols) |
Statut | Arrêté |
Public conseillé | Tout public |
Site web | Site officiel |
modifier |
Parodie de journal télévisé, l’émission est une caricature du monde politique, des médias, des personnalités ou plus généralement de la société française et du monde actuel.
Initialement créée pour pallier l'arrêt du JTN des Nuls, l'émission résulte de l'idée d'Alain De Greef qui désirait un équivalent français de Spitting Image. Lancée dès le , les Arènes de l'info seront en concurrence frontale avec Le Bébête Show de TF1. Après des débuts difficiles, l'émission subit une restructuration et atteint une réelle notoriété au début des années 90. La période 1992-1996 écrite par Benoît Delépine, Jean-François Halin et Bruno Gaccio est considérée comme l'âge d'or de l'émission.
Les Guignols de l'info ont un poids important sur la culture populaire française : la répétition de phrases fétiches et des stéréotypes des personnages a permis de rendre parfois plus populaire la marionnette que la personne elle-même. L'émission a parfois contribué à forger l'image de certaines personnalités, notamment politiques, à l'image de Jacques Chirac.
Depuis la reprise en main éditoriale de l'émission par Vincent Bolloré en 2015, Les Guignols ont connu divers changements de cases horaires, le remplacement de tous les coauteurs, une ligne éditoriale moins axée sur la satire politique, et une baisse importante de son budget. L'émission s'arrête définitivement en 2018.
Sous la forme d'un journal télévisé de huit minutes environ, l'émission met en scène des marionnettes de latex, généralement des caricatures de personnalités du spectacle, de la politique et du sport, pour parler de manière satirique de l'actualité. PPD, caricature du présentateur du journal télévisé de TF1 Patrick Poivre d'Arvor, présente et enchaîne les différents sujets, et interviewe les autres marionnettes, en répétant des formules précises qui font office de gimmicks. De à , c'est la marionnette de Harry Roselmack qui présente l'émission chaque vendredi.
En 1988, les Nuls décident d'arrêter leur JTN, parodie de journal télévisé intégrée dans l'émission Nulle part ailleurs et diffusé vers 20 h sur Canal+. Pour remplacer le JTN, le directeur des programmes Alain De Greef décide de prendre pour modèle une émission britannique dont il est féru, Spitting Image, qui parodie les personnalités du monde anglo-saxon avec des marionnettes[1]. Alain De Greef demande alors à Arnold Boiseau, un auteur des Nuls recommandé par Alain Chabat[2], de former l'équipe de la future émission en essayant à tout prix de conserver l'audience engendrée par le JTN[2]. Arnold Boiseau décide de faire la jonction entre le JTN et Spitting Image en réalisant une parodie de journal télévisé avec des marionnettes[2]. Boiseau s'entoure vite d'une équipe d'auteurs ; lors de l'audition, il leur demande de savoir se fondre dans l'esprit de l’émission, en mettant leur ego de côté[2]. Christian Borde, Alexandre Pesle et Benoît Delépine le rejoignent ainsi, et plusieurs imitateurs viennent s'adjoindre à Yves Lecoq.
La première saison des Arènes de l'Info apparaît sur Canal+ au sein de l'émission Nulle part ailleurs ; comme pour le JTN, le journal est coprésenté : ce sont les marionnettes de Patrick Poivre d'Arvor (PPD) et de Christine Ockrent qui tiennent ce rôle, les véritables personnes « s'affrontant » à la même heure sur les JT de TF1 et Antenne 2. À cette époque, l'émission est enregistrée et les textes écrits huit semaines à l'avance, ce qui crée des problèmes à l'équipe, censée traiter l’actualité[2].
La première émission des Arènes de l'info est diffusée à 19 h 55 le lundi . Philippe Gildas surnomme déjà les marionnettes Les Guignols. Cette parodie de journal télévisé présentée par la marionnette PPD et celle d’Anne Sinclair, tourne autour d'un événement fictif : le concert caritatif SOS-Myopie. Le journal est en duplex avec ce concert où l’animateur Patrick Sabatier se trouve en compagnie de l’actrice Béatrice Dalle pendant que Lio chante en fond.
Le générique montre un public entrant en courant sur le plateau, tandis qu'une voix-off présente les sujets abordés avant d'introduire la marionnette de PPD, jouée alors par Alain Duverne[3], portant sa tête en latex[4]. Celui-ci donne alors les titres : « Lâches !, Bilan, Épidémie, Pointage ». S’ensuit une parodie de la pub pour les couches Pampers montrant des couches Ultra Pampish : des couches usagées « qu’elles durent tout le ramadan ». Après une petite intervention de PPD et d’Anne Sinclair, « le dinosaure de la country-pop-rock » (Johnny Hallyday) est interviewé par PPD. Anne Sinclair présente ensuite quelques brèves, et pour finir, le générique de fin montre l’équipe de l'émission qui rejoint le plateau et s’amuse à lancer des ballons avec le public[réf. nécessaire].
Dès la première saison, les Arènes réutilisent des typologies de sketchs réapparaissant régulièrement, faisant apparaitre les mêmes personnages dans des situations semblables. La marionnette d’Anne Sinclair est remplacée à la présentation par celle de Christine Ockrent.
Un sketch n'a pas été conservé mais fut diffusé dans un documentaire sur les années 1980 sur France 5 et dans la compilation Putain 30 ans. On y voit PPD saluer Béatrice Dalle et Patrick Sabatier, disant qu'il ne la voit pas bien, ce à quoi elle répond : « mets des lunettes ».
La saga des Monaco est une série de sketchs diffusé dans Les Arènes de l’info qui se moquait de la famille Grimaldi en inventant des scénettes de leur vie commune. Seul un sketch est disponible dans les best-of : celui où la famille de Monaco joue au Trivial Pursuit. Peu d'autres personnes en dehors des Monaco apparaissent dans les sketches, excepté Yannick Noah, grimé en Stevie Wonder dans l’épisode où Stéphanie rentre de soirée, et Sylvester Stallone en garde du corps.
Richard Nobyl est un personnage fictif qui n'est apparu qu'à l'époque des Arènes de l'info dont le nom était un jeu de mots qui faisait référence à la catastrophe de Tchernobyl survenue en 1986. On peut le reconnaître grâce à son troisième œil sur la joue gauche et son surplus de peau. Les autres personnages l’appellent sans arrêt « Chantal Nobel ».
Finalement, à l'issue de la première saison, Boiseau et son équipe se déclarent capables de faire une courte intervention en direct et ainsi de mieux coller à l'actualité. Pour la seconde saison, François Rollin et Jean-Marie Gourio remplacent Christian Borde et Alexandre Pesle, repartis écrire pour les Nuls. Lorsque l'authentique Christine Ockrent quitte Antenne 2 en 1990, PPD reste seul aux commandes du journal.
L'émission Les Arènes de l'Info connaît un début difficile. Humour maladroit, concept bancal, cette première mouture est globalement considérée comme un départ raté[5],[6]. De plus, l'émission doit faire face au Bébête show de TF1, une émission de marionnette parodiant le monde politique programmée à la même heure et déjà présente depuis cinq ans. Néanmoins, à l'issue de la deuxième saison, Arnold Boiseau, voyant que l'émission commence à fonctionner, décide de démissionner à condition que ce soit Benoît Delépine qui le remplace pour diriger l'écriture[2]. L'émission subit une restructuration et devient alors Les Guignols de l'info, sa formule change pour se rapprocher véritablement du format de journal télévisé. L'équipe est encore modifiée : François Rollin quitte l'émission en 1990 tandis que Jean-François Halin vient la rejoindre en octobre de cette même année et Franck Arguillère devient le nouveau directeur artistique après le départ d'Arnold Boiseau.
En 1991, la guerre du Golfe provoque un afflux vers Canal+ de téléspectateurs lassés par l'ambiance pesante des journaux télévisés habituels[7], atteignant 10 à 14 % de part de marché[8]. Les Guignols est alors le seul média télévisuel à fournir une vision décalée de la guerre, avec notamment l'apparition du guignol Monsieur Sylvestre, caricature de Sylvester Stallone symbolisant l'impérialisme américain[9],[10] (c’est sous les traits de Monsieur Sylvestre que sera personnalisée la World Company, entreprise de manipulation tous azimuts et n’ayant qu’un but, le profit). À partir de là, l'émission décolle véritablement, attirant chaque jour trois millions de téléspectateurs en moyenne[11]. En 1993, Les Guignols de l'info reçoit deux 7 d'or pour la meilleure émission de variétés et la meilleure émission de divertissement et en 1995, le Grand Prix de l'humour de la SACEM.
En , Bruno Gaccio s'installe aux côtés de Jean-François Halin et Benoît Delépine ; ensemble, ils forment le trio emblématique de la grande époque de l'émission. À la rentrée 1992 de Greef lance La semaine des Guignols, émission hebdomadaire dominicale qui reprend les meilleurs extraits des différentes émissions de la semaine. En 1993, Jérôme Richebon (La loge des Guignols[12]) et Jean-Paul Bathany (les Fax[12]) viennent collaborer à l'écriture des sketchs, suivis par Franck Magnier (La loge des Guignols)[12] en 1994.
Le président de l'OM Bernard Tapie devient le premier représentant régulier du monde du football dans l'émission. Il est caricaturé comme une « grande gueule sûre d’elle » et il a pour gimmick d'être « sévèrement burné ». L'Euro 1992 marque le début de l'installation définitive des footballeurs avec les créations des marionnettes de Michel Platini, sélectionneur de l'équipe de France, et de Jean-Pierre Papin, attaquant de l'OM et de l'équipe nationale[13].
En 1995, Les Guignols de l'info reçoit un nouveau gros coup de projecteur. L'émission est suspectée[Par qui ?] d'avoir influé sur les résultats de l’élection présidentielle à cause du traitement jugé trop sympathique accordé au guignol de Jacques Chirac, transformé par les auteurs en antihéros jovial et devenu l'une des marionnettes les plus populaires. À ce sujet, Benoît Delépine explique : « On détestait Balladur. Il était d’une prétention hallucinante avec un côté aristo qui faisait penser à l’époque giscardienne. Les Guignols ont sans doute participé à le déstabiliser. Cela dit, il s’est surtout déstabilisé tout seul. Chirac, lui, avait ce côté un peu loser sympa. Il s’était fait discret pendant quelques années et bénéficiait de l’image d’un homme neuf. Jospin n’était pas prêt. Il paraissait même surpris d’être là. On connaît la suite… »[14]. En outre, avec la disparition du Bébête Show en 1995, les Guignols se retrouvent sans concurrent direct.
Les élections présidentielles de 1995 sont également l'occasion d'une soirée spéciale car Les Guignols couvrent la soirée électorale du deuxième tour, avec annonce des résultats en direct par la marionnette de PPDA[15].
En 1996, la composition de l'équipe change de nouveau : Benoit Délépine et Jean-François Halin quittent l'émission, tout comme un de leurs collaborateurs, Jérôme Richebon. À la rentrée 1996, Alexandre Charlot rejoint Bruno Gaccio et Franck Magnier dans l'écriture des sketchs. Éric Lavaine et Yvan Longuet viennent collaborer à la rédaction.
En 1997, l'émission décroche un troisième 7 d'or.
Le , après douze années de présence sur le PAF, Les Guignols de l'Info annoncent la fin de leur émission. Ce n'était qu'un canular, mais 3,4 millions de personnes sont devant leur petit écran le lundi , dans l'attente d'une confirmation. Cette blague avait pour but, de la part des auteurs, de tester l'état médiatique des Guignols. De nombreux articles assassins prévoyaient la fin de l'émission, les auteurs ont annoncé l'arrêt des Guignols pour voir l'émotion que cela susciterait durant le week-end.
En 2002, l'accusation d'influence sur le résultat de l’élection présidentielle se répète, plusieurs sondages affirmant que les Guignols ont permis à plus de 15 % des votants de faire leur choix. Chirac est surnommé « Supermenteur ». Quoi qu'il en soit, la présidentielle réactive l'attention médiatique autour des Guignols.
Depuis 2003, l'émission est diffusée depuis les studios de la Plaine Saint-Denis, au nord de Paris[16]. Après l'arrêt de Nulle part ailleurs en , Les Guignols de l'Info est pendant un temps diffusé entre Le Journal du cinéma (puis remplacée par un épisode des Simpson) et Burger Quiz, les programmes remplaçants. À la rentrée 2004, les Guignols s'insère de nouveau dans une émission : le Grand Journal de Michel Denisot.
Le , Les Guignols réalisent leur deuxième meilleure audience depuis le (lendemain du premier tour de l'élection présidentielle) avec 3,6 millions de téléspectateurs (14,8 % de part d'audience). Après seize ans de service, Bruno Gaccio décide de quitter l'émission après la présidentielle, considérant que le départ de Chirac constituait pour l'émission la fin d'un cycle dont il faisait partie[17]. Les Guignols consacreront d'ailleurs l'émission spéciale pour le second tour de la présidentielle de 2007 au « pot de départ » de Jacques Chirac. Le , PPD refusant de commenter le couple Sarkozy/Bruni, l'émission est exceptionnellement présentée par la marionnette de Jean-Marc Morandini[18],[19].
Depuis le , le journal télévisé de TF1 n'est plus présenté par Patrick Poivre d'Arvor (PPDA). La marionnette de ce dernier reste toutefois aux commandes des Guignols car ce n'est pas PPDA qui présentait le journal mais PPD. Cependant, en , au bout de 21 ans (correspondants aux 21 années durant lesquelles PPDA a présenté le Journal de 20 heures de TF1), Harry Roselmack fait son apparition dans les Guignols, en présentant l'émission tous les vendredis comme un clin d'œil à la fin d'une ère[20].
Les Guignols de l'info ont fêté leurs vingt ans le sur Canal+, dans le cadre d'une soirée spéciale où certaines personnalités ont remplacé leur marionnette, comme Patrick Poivre d'Arvor, Karl Lagerfeld ou Aimé Jacquet. Cette soirée a bénéficié de très bons scores d'audience[21]. À plusieurs reprises en , Patrick Poivre d'Arvor est remplacé par les marionnettes Pierre Ménès et Hervé Mathoux pour commenter la coupe du monde de football. Malgré ces quelques changements, la marionnette de PPDA reste le présentateur vedette de l'émission, après près de 30 ans de présentation.
Le , au lendemain de l'annonce d'Antoine de Caunes à la place de Michel Denisot dans Le Grand Journal, l'émission est présentée par la marionnette d'Antoine de Caunes qui parodie l'émission Nulle part ailleurs. Pour l'occasion le générique de 1994 est ressorti, les marionnettes de Jérôme Bonaldi, Philippe Vandel et Philippe Gildas sont utilisées et à la place de « Vous regardez l'ancêtre d'internet », Antoine annonce « Vous regardez trop la télévision » (le précédent message d'introduction de l'émission). Le chiffre d'audience, en baisse depuis les années 2000, parvient tout de même à atteindre jusqu'à 37 % de part de marché chez les moins de 30 ans, l'audience moyenne toutes tranches confondues se situant plutôt vers 12,5 %[22].
En , selon divers médias, le nouveau[23] président du conseil de surveillance de Vivendi[24], Vincent Bolloré, souhaite supprimer l'émission à la rentrée de septembre, ou au mieux la faire passer en rythme hebdomadaire. La décision est prise le [25], jour du remplacement de Rodolphe Belmer par Maxime Saada au poste de directeur général du groupe[26].
Au début du mois de , alors que l’avenir de l’émission est incertain, l’animateur Cyril Hanouna indique sur Europe 1 qu'il est prêt à accueillir Les Guignols sur D8[27],[28],[29]. M6 aurait également étudié une reprise du programme[30]. Enfin, Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions à partir d', déclare sur Twitter que « Les Guignols de l’info sont les bienvenus sur France TV ». Ce à quoi Bruno Gaccio lui répond que cela n’est pas possible pour Canal+ en raison des droits d'auteur et de la propriété intellectuelle[31],[32]. Des internautes avaient de leur côté lancé une pétition contre la suppression de l'émission[33].
Le programme reste finalement à l'antenne pour l'année 2015–2016[34],[35].
Il est enfin annoncé que Les Guignols de l'info ne seront désormais plus diffusés « en clair », et seront ainsi réservés aux abonnés de la chaîne, ce qui a immédiatement suscité une vague de mécontentement sur les réseaux sociaux[36]. L'émission sera néanmoins mise en ligne sur Dailymotion après sa diffusion sur Canal+ et La Semaine des Guignols, le best-of hebdomadaire diffusé le dimanche, sera toujours visible par tous les téléspectateurs[37]. Dans le même temps, quatre des auteurs — Lionel Dutemple, Julien Hervé, Philippe Mechelen et Benjamin Morgaine — sont licenciés fin [38].
Initialement prévue le [39], puis pour le mois d'octobre[40], la chaîne annonce officiellement en novembre le retour du programme pour le [41]. L'émission est diffusée à 20 h 50 en crypté dans une nouvelle formule. Dans un communiqué[42], la chaine annonce l'apparition de sketchs « en anglais et en espagnol », de nouvelles marionnettes et une alternance entre le format de JT et les coulisses au sein d'une salle de rédaction en passant par la machine à café. Le nom de l'émission a également été modifié devenant simplement Les Guignols[43].
Le retour de l'émission a donc lieu le mais suscite la déception[44],[45],[46]. Après un redémarrage à 1,8 million de spectateurs, l'audience s'effondre à 1 million trois jours plus tard, puis à 600 000 fin janvier, avant de remonter à 900 000. Ces chiffres ne mesurent toutefois que les premières minutes en clair de l'émission, ce qui laisse supposer que les audiences sont beaucoup plus faibles[47]. Programmée à 21 h en 2016, l'émission était regardée en moyenne par 565 000 abonnés[48] avant de passer sous les 400 000 spectateurs fin 2016[49].
Le , Les Guignols quittent le Studio 104 de La Plaine Saint-Denis pour s'installer à la Canal Factory à Boulogne-Billancourt sur le même plateau que Le Grand Journal, similaire à Nulle Part Ailleurs.
Vincent Bolloré, président de Canal+, décide de licencier le Yves le Rolland, le producteur artistique de l'émission depuis 1995[50],[51]. C'est David Gauthier, proche collaborateur de Vincent Bolloré, qui lui succède[52].
Les Guignols réintègrent Le Grand Journal, sont diffusés en mi-crypté, mi-clair à 19 h 35 avant de repasser en clair à 20 h 50 dès le , et sont désormais présentés par la marionnette de Monsieur Sylvestre[53],[54].
À partir de , l'émission est diffusée à 19 h 50, dans le Grand Journal, à l'horaire qui était en place jusqu'à la saison 2014/2015 et 20 h 50 en clair pour les deux diffusions.
Le à 19 h 50, l'émission est reconduite pour une 30e saison. La marionnette de Jacques Chirac assure la présentation jusqu'en où elle va être rejointe par celle d'Anne-Sophie Lapix à la présentation. La couleur rouge, historique des Guignols, est remplacée par du bleu. À partir du mois d', l'émission est réduite en durée, passant de huit à environ quatre minutes. Début 2018, Frédéric Hazan, l'un des auteurs recrutés par l'ancien producteur artistique des Guignols, Yves Le Rolland, démissionne. Le scénariste Mathieu Oullion le remplace.
Le , lors d’un comité d’entreprise à Canal+, la fin de l'émission est actée[55].
La dernière émission des Guignols est diffusée vendredi à 20 h 30. Elle fut marquée par le retour de PPD. Cette dernière contient deux sketchs : un clip reprenant la chanson de Serge Gainsbourg Je suis venu te dire que je m'en vais, avec toutes les marionnettes cultes des Guignols (Chirac, Tapie, Laguiller, DSK, etc.), et un sketch mettant en scène le licenciement de PPD et Jacques Chirac par Vincent Bolloré, représenté par Monsieur Sylvestre. Les deux personnages quittent ainsi les locaux du siège du groupe Canal+ à Issy-les-Moulineaux, où se tournaient les éditions du journal depuis trente ans[56].
Fin , la société de production Propagate annonce son partenariat avec le géant français des médias Vivendi pour développer l’adaptation américaine des Guignols de l’info sous la forme d’une série d’une demi-heure pour la Fox. Ben Silverman et Howard T. Owens, qui dirigent Propagate, assureront la production avec Jay Weisleder ; aux côtés de Matthieu Porte et Arnaud Renard pour Vivendi[57].
En décembre 2020, Cyril Hanouna annonce une nouvelle version des Guignols incluse dans l'émission Touche pas à mon poste ! sur C8 pour janvier 2021. Cette « version C8 » sera abandonnée au bout de deux jours de diffusion à la suite du mécontentement des téléspectateurs exprimé sur les réseaux sociaux[58].
En décembre 2022, C Médiatique, une émission diffusée sur France 5 décryptant l'actualité des médias, annonce le Projet M / Projet Marioles, projet de résurrection du programme mythique de Canal+, sous la houlette de Bruno Gaccio, ancien auteur emblématique de l'émission, destinée à une potentielle diffusion en 2023 sur Blast, site d'information indépendant et web-TV fondés par Denis Robert, journaliste d'investigation[59].
La Marionnette Ppda (PPD (Les Guignols de l'info)) est la marionnette principale du groupe, étant devenu célèbre grâce au présentateur Patrick Poivre d'Arvor par son omniprésence après sa couverture médiatique sur le conflit dans les médias officiels et leurs partis pris notamment durant la Guerre du Golfe en 1991[60],[61], caricaturant à l'excès et de manière loufoque façon humoristique l'Antiaméricanisme des français[62], ce à l'instar, dans l'émission de Monsieur Sylvestre sur le sujet[63].
Lors du premier tour de élection présidentielle de 2002, les Guignols annoncèrent dès 19 h 45 la présence de Jean-Marie Le Pen en seconde place derrière le président sortant Jacques Chirac, alors même que la loi interdit l'annonce des résultats avant 20 heures. Cette annonce précoce avait pour but non seulement d'inciter les derniers abstentionnistes à aller voter en vue d'empêcher l'extrême-droite d'atteindre le second tour, mais également de tenter d'invalider le résultat de l'élection, la loi n'ayant pas été respectée[64]. Mais de par la nature satirique de l'émission, il était peu probable que l'annonce eût l'effet escompté, car la majorité des spectateurs croyait au canular[réf. nécessaire]
.
Les Guignols de l'info sont réalisés dans un studio de 3 000 m2, 300 personnes dont trente marionnettistes sont employés[65]. Un budget de 15 millions d'euros par saison est alloué au tournage des sketchs, salaires et charges comprises[66],[65]. La forme reprend celle des journaux télévisés : la présentation et les entretiens se font en direct tandis que les parodies de reportage sont réalisés en amont.
À partir de septembre 2016 , l'émission est enregistrée à la Canal Factory à Boulogne-Billancourt, sur un plateau partagé avec celui du Grand Journal et du Petit Journal, similaire à celui de Nulle Part Ailleurs.
Chaque matin, l'équipe passe toute la presse en revue et en tire quatre à cinq informations. Ces informations servent ensuite à construire la quotidienne de l'émission. Cela permet aux gens de tout de suite comprendre à quel sujet l'équipe fait référence sans devoir trop s'échiner à remettre les faits dans leur contexte[66]. En début d'après-midi, une première ébauche de l'émission est proposée et est affinée jusqu'à 17 h. Dans le même intervalle, les ateliers (qui occupent 80 % de l'immeuble) reçoivent les consignes et commencent à préparer les marionnettes. De 17 h à 19 h 55, au Studio 104 de la Plaine-Saint-Denis, les marionnettistes et les imitateurs reçoivent leurs textes et commencent à répéter[67]. Trois répétitions sont faites au total ; il arrive que des changements d'accessoires ou de décors se fassent à la dernière minute, ou plus rarement, des modifications de texte[67]. À 19 h 55, tournée en direct, l'émission commence.
Les reportages et fictions sont tournées comme de véritables courts-métrages, avec décors, montage et effets spéciaux. Ont réalisé ces courts métrages : Jean-Michel Agnoux[68], Jean-Michel Bensoussan[68], Philippe Dorison[68].
PPD commence le journal par l'info du jour, avec la formule « L'évènement de ce [date] c'est... », s'ensuit un sketch concernant cette actualité. Puis, le journal est réellement lancé par une formule ayant évolué au cours du temps. Une série de sketchs se succèdent autour de l'actualité, puis l'émission se poursuit avec une fiction pré-enregistrée, À la fin du film, PPD interviewe l'invité du jour, puis le journal se termine par un dernier petit sketch qui concerne en général le sport ou la culture. Enfin, PPD clôt le JT par son célèbre « Allez, atchao bonsoir ! »
Dans la formule débuté en , l'émission commence par une saynète dans la salle de rédaction des Guignols. L'émission enchaîne avec Le JT présenté par Anne-Claire Coudray puis par Monsieur Sylvestre. Après les sketchs et la fiction, l'interview du jour est assuré par un journaliste de la newsroom (dont PPD). L'émission se clôture par une saynète mettant en scène une ou deux personnalités à leur domicile, et non plus par le fameux « Atchao bonsoir ! » de PPD.
Initialement, une vingtaine de marionnettes avaient été fabriquées pour l'émission qui en compte aujourd'hui plus de 300[69]. En moyenne, 15 marionnettes sont utilisées pour chaque émission, même si cela peut dépasser la centaine pour tourner les fictions[65]. Une trentaine de marionnettistes travaillent en intermittence pour l'émission[67]. Les marionnettes sont réalisées à la demande des auteurs : Alain Duverne contacte alors Bruno Marty pour l'informer des futures personnalités à caricaturer[70].
La conception et la réparation des marionnettes est assurée par quatre permanents, sous l'égide d'Alain Duverne[71]. La fabrication d'une marionnette prend environ un mois et est coûteuse : la matrice coûte 6 000 € et le tirage 2 500 €[65]. Elle comporte plusieurs étapes[67],[71] :
Les marionnettes sont relativement fragiles, le latex n'apprécie ni les UV, ni les corps gras, ni le contact des mains. Ainsi, la marionnette de PPD doit être refaite tous les ans[71]. Le délai assez long et le coût de fabrication relativement élevé implique quelques précautions avant de demander une marionnette : toutes les personnalités figurant dans l'émission n'ont ainsi pas forcément droit à leur propre marionnette. Par exemple, le guignol de ben Laden est en fait une version modifiée de celui d'Harlem Désir[73] et Carla Bruni-Sarkozy a d'abord eu une marionnette lambda, le temps de voir si sa relation avec Nicolas Sarkozy perdurerait[74]. A contrario, des marionnettes de personnalités espagnoles créées pour Las noticias del Guiñol (Canal+ Espagne) servent parfois d'inconnus français, et réciproquement. Les marionnettes des Minikeums sont aussi régulièrement réutilisées pour l'émission[75].
L'équipe dispose d'une collection toujours grandissante d'accessoires, depuis différentes tailles de gourdins jusqu'au bobsleigh. Près de 380 cartons sont empilés dans les ateliers, chacun contenant une tête de guignol. Chaque semaine, environ cinq costumes sont achetés ; les habits des guignols sont coupés au niveau des coudes pour permettre la manipulation[65].
Durant le journal, PPD et ses invités se trouvent derrière la banque (ou castelet) ou dans la lucarne (avec le fond noir). Les marionnettes sont en fait « debout », chaque guignol est manipulé par deux marionnettistes et tous les décors sont rehaussés de 1,5 m pour les marionnettistes[65]. L'un des marionnettistes s'occupe de la tête et donc de la bouche et des yeux à l'aide d'une pompe, l'autre s'occupe des bras qu'il enfile comme des gants[67]. Pour la gestuelle des marionnettes, les marionnettistes visionnent des vidéos de la personnalité imitée et essaient de reproduire ce qui la caractérise (énergie, regard, démarche…)[67].
Les trois premières marionnettes fabriquées ont été celles de PPDA, Johnny Hallyday et Serge Gainsbourg[76].
L'équipe d'auteurs des Guignols est constituée d'une part de coauteurs s'occupant chaque jour de rédiger la partie « direct » du journal et, d'autre part, de collaborateurs qui aident à l'écriture des sketchs des fictions[84]. La composition de l'équipe a été modifiée plusieurs fois :
Selon Bruno Gaccio, Les Guignols ont toujours fonctionné par cycles politiques[17].
Le , Bruno Gaccio annonça dans l'émission Tout le monde en parle, que sa rémunération mensuelle était de 16 000 €[85]. Selon un article sur Le Parisien de , les auteurs les plus anciens sont rémunérés 35 000 € bruts par mois[86].
Initialement en 1988 sur les Arènes de l'Info la totalité des voix imitations ou marionnettes anonymes était assurée par Yves Lecoq, Jean-Éric Bielle, Jean-Claude Donda, Julie Bataille[87] ou Béatrice Belthoise.
Jean-Luc Reichmann participe pendant plus de 10 ans à l'émission (de 1988 à 2001), assurant de nombreuses voix-off mais épaule également à l'occasion les imitateurs en copiant leurs imitations lorsque des contraintes le demandent [88] (il remplaça ainsi Yves Lecoq, indisponible, pour une émission entière sur la voix de PPD)[89].
En 1990, Yves Lecoq découvre Sandrine Alexi sur l'émission Sébastien, c'est fou ! de Patrick Sébastien et lui permet d'être auditionnée aux Guignols[90]. Retenue pour son imitations de Dorothée et Vanessa Paradis, Sandrine Alexi est choisie pour être l'imitatrice de l'émission jusqu’à la fin du programme en 2018 avec plus d’une quarantaine de création d'imitations avec entre autres (Christine Bravo, Bernadette Chirac, Nadine Morano, Mireille Dumas, Roselyne Bachelot, Carla Bruni, Christine Ockrent, etc.).
En 1990, Daniel Herzog rencontre Guy Bedos qui, impressionné par l'imitation de sa voix, l'invite à faire un sketch sur le plateau de Nulle part ailleurs où les auteurs des Guignols le repèrent[90]. Il participera à l'émission à partir de mars 1990 pendant plus de 28 ans jusqu'à ce qu'il annonce, le , avoir été remercié par Canal+[91].
En , TF1 propose à Yves Lecoq et Jean-Éric Bielle de participer à la future émission Les Niouzes de Laurent Ruquier[92]. Yves Lecoq reste aux Guignols mais Jean-Eric Bielle quitte l'aventure et laisse Lecoq et Herzog se partager les voix masculines. Ils sont alors rejoints par Nicolas Canteloup entre juillet et août puis en [93].
Il faut ensuite attendre douze ans pour qu'un nouvel imitateur, Thierry Garcia, soit recruté en (il quittera l'émission en [94]). Il reprend la plupart des voix de Nicolas Canteloup[95] lorsque ce dernier est renvoyé à la suite de son engagement sur une émission concurrente de TF1 en septembre 2011[96].
Marc-Antoine Le Bret arrive durant cette même année 2011[97], suivi par Mathieu Schalk en 2015[98], de Djamel Kaibou en 2017[99][source insuffisante] et d'Anaïs Petit en 2018.
La voix d'un nouveau personnage est attribuée à l'imitateur qui se sent le plus à l'aise[100]. Parmi ses imitations préférées, sur plus de 120 voix, Yves Lecoq cite Jacques Chirac, Monsieur Sylvestre et Bernard Tapie[101].
De nombreux acteurs de doublage ou de pub prêtent également leurs voix pour des voix off ou des marionnettes anonymes ; notamment Évelyne Grandjean[102], Didier Hervé, Pierre-Alain de Garrigues, Benoît Allemane, Julie Bataille, Jean-Claude Donda, Nathalie Homs, François Jérosme, Franck Lorrain, Audrey Vernon, Luq Hamet et plus occasionnellement d'autres acteurs, comme Didier Gircourt[103] et Emmanuel Garijo[104], Natacha Gerritsen[105], Alain Dorval, Jean Barney, Patrick Poivey, Roger Carel ou encore Thierry Mercier.
Principaux Imitateurs | Date | Voix notables |
---|---|---|
Yves Lecoq | 1988-2018 | PPD, Jacques Chirac, Sylvestre, Bernard Tapie, Johnny Hallyday, Nicolas Sarkozy, Alain de Greef, Arlette Laguiller, George W. Bush, Barack Obama, Michel Rocard, Michel Denisot, Philippe Gildas, Philippe Seguin, Valéry Giscard d'Estaing, François Mitterand, Gérard Carreyrou, Gérard Holtz, Edouard Balladur, Patrick Le Lay, Etienne Mougeotte, Guillaume Durand, Jean-Pierre Papin, Eric Cantona, Christophe Lambert, Antoine De Caunes, Christian Clavier, Gérard Depardieu, Thierry Roland, Zinedine Zidane, Nicolas Anelka, Michael Jackson, Madonna, Pierre Lescure, Navarro, Isabelle Giornardo, Jean-Pierre Elkabbach, Béatrice Dalle, Jean-Marie Le Pen, Jean-Pierre Foucault, Patrick Sébastien, Patrick Sabatier, Christophe Dechavanne, Patrick Balkany... |
Daniel Herzog | 1990-2018 | Lionel Jospin, Oussama Ben Laden, Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin, DSK, Olivier Besancenot, Vladimir Poutine, Noël Mamère, Joey Starr, Doc Gyneco, Guy Bedos, Columbo, Larusso, Guy Roux, Philippe Lucas, Luis Fernandez, Roger Lemerre, Jean-Michel Larqué, Jean-Michel Apathie, Vincent Lagaf, Jean-Marie Bigard, Eric Zemmour, Jean-Jacques Bourdin, Jacques Toubon, Hervé Bourges, Charles Biétry, Gérard Jugnot... |
Jean-Éric Bielle | 1988-1995 | Gérard Jugnot, Jean-Pierre Papin, Michel Denisot, Jean-Michel Larqué, Éric Cantona, Larusso, Jean-Pierre Elkabbach, Gérard Jugnot, Charles Biétry, Patrick Sabatier, Gérard Carreyrou, Jacques Toubon, Valéry Giscard d'Estaing, François Mitterrand, Jean-Pierre Coffe, Antoine de Caunes, Christophe Lambert... |
Béatrice Belthoise | 1988-1992 | Christine Ockrent, Anne Sinclair, Dorothée, Stéphanie de Monaco, Béatrice Dalle, Lio, Vanessa Paradis |
Marc-Antoine Le Bret | 2011-2018 | Cyril Hanouna, Denis Brogniart, Cyril Lignac, Stromae, Laurent Ruquier, David Pujadas, Lorànt Deutsch, Yann Barthès, Kylian Mbappé |
Sandrine Alexi | 1990-2018 | Voix féminines : Christine Ockrent, Anne Sinclair, Claire Chazal, Vanessa Paradis, Dorothée, Céline Dion, Christine Bravo, Bernadette Chirac, Ségolène Royal, Marine Lepen, Roselyne Bachelot, Nadine Morano, Rachida Dati, Carla Bruni, Isabelle Baklkany... |
Nicolas Canteloup | 1995-2011 | Fabien Barthez, Bernard Laporte, François Bayrou, Philippe Douste-Blazy, Didier Deschamps, Aimé Jacquet, François Hollande, Jean-Pierre Pernaut, Jean-Pierre Bacri, Laurent Baffie, Thierry Gilardi, Nelson Monfort... |
Thierry Garcia | 2007-2018 | Xavier Bertrand, François Hollande, François Bayrou, Jamy Gourmaud, Julien Courbet, Julien Lepers, Stéphane Plaza, Donald Trump, Laurent Ruquier, Didier Deschamps, Nikos Aliagas, Jean Dujardin |
Mathieu Schalk | 2015-2018 | Emmanuel Macron, Kanye West, Michel Cymes, Kev Adams, Cristiano Ronaldo, Brad Pitt, Cyril Hanouna, Antoine Griezmann, Edinson Cavani, Neymar, Paul Pogba |
De 1988 à 1990, Arnold Boiseau, ancien auteur des Nuls, s'occupe de la direction artistique des Arènes de l'info.
De 1990 à 1995, Franck Arguillère lui succède en devenant le producteur artistique de la nouvelle version des Arènes de l'info intitulée Les Guignols de l'info.
Puis il passe la main en à Yves Le Rolland, qui sera le producteur artistique de l'émission pendant 21 ans.
En , il est écarté de la production des Guignols par la direction de Canal+.
En , David Gauthier, ex-directeur des programmes et de l'antenne de feu DIrect 8, reprend la production de l'émission satirique[106]. Cependant, Bastien de Robertis et Christophe Smith, directeurs artistiques des Guignols depuis quelques années avec Yves Le Rolland, s'occupent encore de la mise en scène de l'émission.
En , Nicolas Houres, réalisateur de sketches pour Les Guignols depuis plus d'une dizaine d'années, rejoint l'équipe de directeurs artistiques de l'émission.
Depuis , il n'y a plus de metteur en scène pour l'émission.
Composée au départ de cinq marionnettistes venus pour la plupart du Bébête Show, Boris Scheigam, Alain Duverne, Stéphane Subiela, Christian Delsart et François Guizerix, l’équipe s'agrandit au fil des années à travers diverses entrées et formations organisées par Canal + et dirigées par François Guizerix et Boris Scheigam pour arriver à un total de 36 marionnettistes. Les réalisateurs et directeurs artistiques ont besoin de l'expérience des marionnettistes pour l'émission. Un assistanat spécial marionnettiste-préparateur est créé rapidement pour faciliter les tournages de sketchs et définir avec les réalisateurs ce qui est possible ou non avec les marionnettes. Le premier marionnettiste collaborateur artistique du direct est François Guizerix, qui propose par la suite trois autres de ses collègues pour partager ce travail mensuellement. Les recherches de caractère et de comportement corporel des nouveaux personnages et de leurs motoriques se fait en amont de leur utilisation dans l'émission afin de leur trouver et affirmer des différences visuelles. Des « bibles » sont ainsi définies pour leur manipulations. Ce travail n'est plus effectué depuis plusieurs années.
Liste des marionnettistes des Guignols :
Depuis 1988, les marionnettes sont fabriquées par l'entreprise Images et Mouvements, vendue à Canal+ en . Alain Duverne et son équipe fabriquent les marionnettes de l'émission depuis 29 ans[108].
Les marionnettes sont sculptées par Alain Duverne, créateur des marionnettes du Bébête Show et des Minikeums, depuis 1988. En 2015, de nouveaux sculpteurs ont été formés par Alain Duverne, qui a décidé de quitter Les Guignols pour prendre sa retraite en [109].
Alain Duverne arrêtera de collaborer officiellement avec Les Guignols en . Jean-Guy Cumont devient le seul sculpteur des marionnettes des Guignols.
Sur Canal+, l'émission est diffusée « en clair » du lundi au vendredi vers 19 h 55, sauf pendant les vacances d'été et d'hiver. Durant les vacances de Pâques, la tranche horaire est respectée, mais constituée uniquement de rediffusions des semaines précédentes. Les émissions des lundi et mardi précédant l'ouverture du Festival de Cannes sont aussi des rediffusions mais, durant le festival, Les Guignols sont également diffusés le samedi, toujours à 19 h 55.
À partir du [110], est diffusée une compilation des cinq émissions de la semaine : La Semaine des Guignols, une compilation des cinq émissions de la semaine, est diffusée en clair après Télés Dimanche, puis Le Vrai Journal.
Depuis le , Les Guignols, tout comme le Grand Journal, est diffusé en 16/9e ; l'analogique VHF est affiché au format "letterbox".
Traditionnellement, pendant le festival de Cannes l'émission est réalisée en direct de Cannes dans de nouveaux décors. Cette opération demande de déplacer l'équipe des Guignols mais aussi de nombreuses marionnettes et accessoires. Il faut deux semi-remorques pour transporter toutes les marionnettes et les accessoires. L'émission qui s'installe sur la Croisette, est réalisée en direct et en public. Plusieurs réalisateurs connus s'y succèdent : Jean-Louis Cap, Don Kent, Serge Khalfon, Pascal Rétif, Natacha Fitoussi, Tristan Carné, Rebecca Dreymann, etc.
Dès leurs débuts, un sketch met en scène Françoise Sagan incitant à utiliser des tampons hygiéniques périodiques, avec, à la fin, Béatrice Dalle portant un énorme tampon entre les jambes. Françoise Sagan se plaint à la justice. Le procès porte sur six points, et Canal+ perd sur un point, à cause d'une séquence intitulée Les Mardis de François Sagan. Le tribunal juge que la vraie Françoise Sagan peut très bien avoir une chronique qui s'appelle Les Mardis de Françoise Sagan.
En 1996, un sketch montrant Raymond Barre nu suscite une polémique. La controverse qui suivra donnera lieu à deux sketches. Le premier, Raymond Barre nu en slip, et l'autre, avec Alain de Greef, directeur des programmes à cette époque, qui doit expliquer au CSA un sketch mettant en scène Mickael Kael, avec le fameux « 'Cule un mouton »[réf. souhaitée].
En 2000, l'avocat Gilbert Collard assigne en justice Les Guignols et la société Canal+ pour « intention de nuire, atteinte à la présomption d'innocence et à la dignité de la profession d'avocat » pendant le procès de l'abbé Maurel[111]. Après jugement, le tribunal a donné raison à Gilbert Collard qui a obtenu un franc symbolique de dommages et intérêts[112].
Le , le CSA met en demeure Canal+ après une plainte déposée par les évêques de France à propos d'une séquence jugée injurieuse pour le nouveau pape : celui-ci donne sa bénédiction « au nom du Père, du Fils et du IIIe Reich ». Benoît XVI, d'origine allemande et ayant été enrôlé de force dans les Jeunesses hitlériennes, est appelé « Adolf II »[113].
En , la diffusion du sketch L'Homme de la Mancha, qui fait référence au dopage supposé dans le sport espagnol avec comme personnage principal le joueur de tennis Rafael Nadal, suscite de nombreuses réactions d'indignation de la part de sportifs et de personnalités politiques espagnols[114]. Le , Alain Afflelou a annulé une campagne de publicité sur Canal + en raison de protestations de ses clients espagnols. La marque compte environ 270 franchises en Espagne[115]. En réaction, le soir même les Guignols font une critique de l'industriel, l'accusant de dumping social avec la Chine.
En , à la suite d'une affaire de banditisme qui a causé la mort du fils de José Anigo, ce dernier perçoit très mal un sketch des Guignols au sujet de son fils, et décide de porter plainte contre la chaîne[116] mais est finalement débouté.
Le , dans l'émission La Médiasphère sur LCI, l'ancien chroniqueur de Canal+ Philippe Vandel révèle que la marionnette de Jacques Chirac avait été utilisée une fois pour dissimuler de la drogue au Festival de Cannes dans les années 1990[117],[118].
Généralement, la période avec le trio Benoît Delépine, Jean-François Halin et Bruno Gaccio (1992-1996) est considérée comme l'âge d'or de l'émission[119]. Son influence décline cependant à la fin des années 1990[120]. Néanmoins, l'audience reste très élevée, de loin la plus haute de Canal+ : 3 millions de téléspectateurs en 1997[121] ou en 2003[122], 2,8 millions en 2007[123]. À partir de 2010, l'audience décline de façon significative (1,8 million en 2015), mais reste toujours la plus élevée de la chaîne.
Les Guignols ont connu plusieurs génériques dans leur histoire[124].
Du au , le premier générique des Arènes de l’info montre un public entrant en courant sur le plateau, tandis qu'une voix-off présente les sujets abordés avant d'introduire la marionnette de PPD, jouée alors par Alain Duverne[3], portant sa tête en latex[4].
Du au , le générique suivant des Arènes de l'info présente une chorale des diverses marionnettes de l'époque chantant « Bienvenue aux Arènes de l’info » derrière un logo clignotant. Une variante ajoute les paroles "Avec ce soir pour faire la fête, des stars et des vedettes. C'est super cool, hyper délire. les touch-my-ass, c'est méga-plus. Guignol, guignol !" avant que PPD arrive devant la caméra pour annoncer "Bonsoir bienvenue, on se retrouve après ça.". Cela sera le seul générique possédant des paroles[125].
Enfin, à partir du et pour toute la deuxième saison des Arènes de l'info, un troisième générique présente le logo des Arènes de l'Info sur fond noir avec un compte à rebours. C'est le seul générique où aucune marionnette n'apparaît.
Dans la première saison des Guignols de l'info, de à , les têtes des marionnettes défilent vers le spectateur, alors qu'une mouche vole devant l'écran, avant d'être écrasée par le logo. À cette époque, l'émission possède un logo en trois dimensions et argenté. Le générique de la saison suivante est le même, sans les têtes qui défilent.
D’ à , le générique présente un projecteur devant lequel vont passer plusieurs extraits de sketchs présentant les diverses marionnettes. À la fin de cette « bande » s'affiche le logo des Guignols de l'info, sur fond rouge, logo qui sera utilisé jusqu'au . Le générique de La Semaine des Guignols est le même.
De à , un générique connaîtra plusieurs variantes, tout en gardant la même forme. Il présente d'abord Philippe Gildas et Antoine De Caunes en train de lire leurs fiches sur le plateau de Nulle part ailleurs, avant de se transformer en leurs marionnettes grâce au morphing. La même chose se passe pour PPD, Jacques Chirac, puis Eric Cantona, avant de présenter une planète contractée autour de laquelle orbite le logo[126]. La deuxième version est la même avec une musique différente[127]. La troisième, utilisée durant les élections présidentielles de 1995, remplace les transformations de Chirac et Cantona par les marionnettes de Chirac, Édouard Balladur, Arlette Laguiller, Jacques Delors, puis Jean-Pierre Papin se succédant dans un costume de président[128]. Le quatrième générique remplace la transformation de Chirac par un plan de lui en costume présidentiel, rotant. Ce plan de rot est utilisé à la fin de tous les génériques de La Semaine des Guignols jusqu'en 2007.
De à , le générique présente PPD lisant ses fiches, puis recevant un appel téléphonique avant de sursauter. Sa tête va ensuite se métamorphoser en divers objets et animaux comme une mitraillette, une autoroute, un cochon, un pingouin ou même une version miniature de lui-même. Il existe 2 versions de ce générique, avec la 2nde version qui corrige quelques problèmes d'animations qui était présents dans la version d'origine, ainsi que d'un léger changement au niveau de la mélodie.
De à , le générique présente un « Big Bang » d'où vont émerger divers objets et plusieurs boules de latex. L'une d'entre elles dotée d'un œil va s'agrandir en arborant les visages de plusieurs marionnettes, avant de saturer et exploser autour du logo[129]. Il existe 3 versions de ce générique, avec comme seul changement des légères variations au niveau de la mélodie.
De à , le générique présente une seule boule de latex, de laquelle vont émerger multiples nez et oreilles, avant d'exploser dans la même atmosphère remplie d'objets et de boules de latex comme un ballon de football, une banane, un casque de régie, des jouets de bébé, une voiture en jouet, une glace pistache, une figurine, une pelle dont lesquels va émerger le logo[130].
D’ à , le générique présente plusieurs « fenêtres » d'yeux, de nez, de fronts, de bouches et d'oreilles s'assemblant pour former des visages à partir de ceux de diverses marionnettes, alors que des immeubles se forment en fond, avant de montrer le logo[131].
De à , le générique présente une planète sur laquelle sont diffusés des extraits présentant des marionnettes placées par rapport à leurs pays, devant laquelle passe George Clooney en cosmonaute (En référence au film Gravity). La planète tourne de plus en plus vite avant de révéler le logo des Guignols.
De à , le générique présente une émission de late-show (En référence à l'émission diffusée sur la même chaîne en crypté, The Tonight Show Starring Jimmy Fallon), on retrouve Jacques Chirac en marionnette faire son entrée sur le plateau, puis le logo.
Les génériques de La Semaine des Guignols changent à chaque saison pour s’adapter aux sketchs précédemment diffusés, mais gardent la même forme selon le président.
Lors des années Chirac, ce dernier est assis dans une salle blanche et appuie sur un bouton flottant (extrait d'un sketch sur les essais nucléaires dans le Pacifique). S'ensuit une suite d'extraits très courts de sketchs, au rythme d'une reprise du morceau Le Rap des Tambours du Bronx, avant de montrer un plan de Chirac rotant, puis le logo.
Lors des années Sarkozy, le générique commence par un groupe de photographes mitraillant l'écran de flashs. L'image recule, révélant Nicolas Sarkozy. Le même principe s'ensuit, à l'exception que les extraits sont dans des télévisions flottantes. À la fin du générique, les écrans présentent tous des magazines avec Sarkozy en une, avant de le montrer derrière un écran demandant « Alors qu'est-ce que t'en penses ? », avant de montrer l'explosion du générique quotidien, puis le logo.
À partir de 2011, le générique est le même que celui de l’émission quotidienne, à l'exception du logo qui diffère. Certains des génériques de La Semaine des Guignols sont également utilisés en tant que génériques de L'Année des Guignols.
Pour la dernière du programme, le , le générique datant de a été remplacé par une compilation de génériques sous forme de Zapping retraçant l'histoire du programme, de la première des Arènes de L'info à la dernière saison des Guignols, en passant par les grandes heures des Guignols de l'info[132].
À l'origine, Les Guignols de l'info est une émission inspirée de Spitting Image qui existait au Royaume-Uni. L'émission en a, à son tour, inspiré d'autres. Ainsi, il existe d'autres versions des Guignols de l'info dans plusieurs pays :
Tout comme des émissions qui sont aussi des soupapes humoristiques, mais en images de synthèse :
Le Groupe Canal+ souhaite depuis 2015 internationaliser le programme des Guignols dans le monde entier. Une version anglaise[134] existe, ainsi qu'une version espagnole[135]. En 2016, Canal+ a tenté d'exporter le format des Guignols dans quatre pays[136] par le biais de Vivendi Entertainment[137].
Chaque année, de 1990 à 2014, une ou plusieurs compilations étaient éditées, L'année des Guignols, reprenant les meilleurs moments de la saison écoulée et quelquefois des sketchs inédits non diffusés. De 1992 à 1997, il y avait deux best of par an. Les titres des compilations sont généralement des phrases récurrentes prononcés par des marionnettes qui sont mises en couverture.
Il n'existe aucun best of des Arènes de l'info. Néanmoins plusieurs extraits ont été inclus dans les compilations Putain 15 ans ! et Putain 30 ans !.
Le , pour fêter les dix ans des Guignols, un téléfilm long métrage a été réalisé : Les Guignols de l'info : La Fiction, ainsi qu'un documentaire de quatre heures. Dans le film, les personnalités politiques se réveillent un matin et constatent la disparition des « gens », c'est-à-dire les personnes sans pouvoir ni notoriété particulière mais qui constituent la quasi-totalité du pays. Les sketchs contenus dans le documentaire étaient disponibles en VHS lors d'un abonnement à Canal+ l'année de la diffusion du documentaire, en 1999.
Période | Titre (et personnages) | Format (date de publication) |
---|---|---|
- | Les Guignols de l'info no 1 (Sylvester Stallone dit Commandant Sylvestre) | VHS / Laserdisc (Vol.1 et 2) |
- | Tout à fait Thierry (Thierry Roland et Jean-Michel Larqué) | VHS / Laserdisc (Vol.1 et 2) / DVD () |
- | Le monsieur te demande… (Jacques Chirac et Valéry Giscard d'Estaing) | VHS / Laserdisc (Vol.3 et 4) / DVD () |
- | Si c'est ça, je m'en vais ! (Patrick Poivre D'arvor et Eric Cantona) | VHS / Laserdisc (Vol.3 et 4) |
- | Putain, deux ans ! (Jacques Chirac et Edouard Balladur) | VHS / Laserdisc (Vol.5 et 6) / DVD () |
- | La Combine à Nanard (Bernard Tapie) | VHS / Laserdisc (Vol.5 et 6) / DVD () |
- | Pas de polémique ! (Jacques Chirac et Edouard Balladur) | VHS / Laserdisc (Vol.7 et 8) |
- | J'ai niqué couille molle ! (Jacques Chirac) | VHS / Laserdisc (Vol.7 et 8) |
Présidentielle 1995 (Jacques Chirac) | VHS (Hors commerce) | |
- | Du cul, du cul, du cul ! (Patrick Sébastien, Etienne Mougeotte, Jean-Marc Morandini et l'extraterrestre de Roswell) | VHS / Laserdisc (Vol.9 et 10) / DVD () |
- | Les voleurs de patates (Jean-Luc Delarue, Jean-Pierre Elkabbach et Arthur) | VHS / Laserdisc (Vol.9 et 10) |
- | J'y arrive pas (Jacques Chirac, Alain Juppé, Jean-Louis Debré et Jacques Toubon) | VHS / Laserdisc (Vol.11 et 12) / DVD (éditions 1997 et 2010) |
- | Putain, mais quel con ! (Jacques Chirac) | VHS / Laserdisc (Vol.11 et 12) / DVD (éditions 1997 et 2010) |
- | Y'a paaas de méthode ! (Lionel Jospin) | VHS / DVD () |
- | On m'aurait menti ?!! (Richard Virenque) | VHS / DVD (éditions 1999 et 2010) |
- | Ras le bol les Guignols ! | VHS / DVD () |
- | Je peux dire une connerie ? (Fabien Barthez) | VHS / DVD () |
- | Une ispice di counasse d'année !! (Jacques Chirac déguisé en Super-Menteur. Le titre est un leitmotiv récurrent de la marionnette d'Oussama ben Laden) | VHS / DVD () |
- | Pardon aux familles… tout ça ! (des soldats américains dont Sylvestre) | VHS / DVD () |
- | Un Jean-Pierre, ça peut tout faire (Jacques Chirac et Jean-Pierre Raffarin) | VHS / DVD () |
- | Goodbye Louis XVI (Jacques Chirac et Bernadette Chirac) | VHS / DVD () |
- | Qu'est-ce t'as, t'es pas content ? (Nicolas Sarkozy) | DVD () |
- | Pot de départ (Jacques Chirac) | DVD () |
- | La France d'après (Nicolas Sarkozy et Carla Bruni) | DVD () |
- | Une année de beaux gosses (Barack Obama) | DVD () |
- | Et il est où Hervé Miaou ?! (Hervé Mathoux et Pierre Ménès) | DVD () |
- | La sextape des Guignols (Dominique Strauss-Kahn) | DVD () |
- | Nous, président de la République (François Hollande et Valérie Trierweiler) Pour l'occasion, le logo L'Année des Guignols a été modifié et est devenu Une Année Normale des Guignols | DVD () |
- | Une année Zlatanée (Zlatan Ibrahimović) | DVD () |
- | La gnééé des Guignols (François Hollande) | DVD () |
Année | Titre | Formats | Commentaires |
---|---|---|---|
La Nuit des Guignols | Diffusion TV | La diffusion a été précédée d’une campagne publicitaire massive[138] et devait durer plusieurs heures avec un film de Bruno Le Jean[139]. | |
1999 | L’Exclusive des 10 Ans Des Guignols | VHS | Compilation de 62 minutes sur dix années de Guignols, réalisée par Patrick Menais.
La cassette a été réservée aux nouveaux abonnés de Canal+[140]. |
Conversation 2 | VHS / DVD | Best of du septennat de Jacques Chirac entre 1995 et 2002 | |
Putain 15 ans ! | VHS / DVD | Best of des 15 premières années des Guignols | |
Putain 20 ans ! | DVD | Sketchs introduits par les marionnettes elles-mêmes | |
Années 1990 | DVD | Coffret de 11 DVD - Réédition des best of de 1990 à 1999 et de La Fiction | |
Années 2000 | DVD | Coffret de 12 DVD - Réédition des best of de 2000 à 2009 et de Putain 20 Ans | |
La Boîte à Musique Des Guignols | DVD | Best of des chansons, introduits par les marionnettes, pour les 30 ans de Canal+. | |
Les Guignols : Opération Elysée | Diffusion TV | Faux documentaire présenté par les marionnettes elles-mêmes (dans le même style que Putain 20 Ans !) retraçant les présidentielles de 1995, 2002, 2007 et 2012 vues par Les Guignols[141]. | |
Putain 30 ans ! | YouTube | Best of "fanmade" de 8 heures à l'occasion des 30 ans des Guignols. Réalisation : Matthiew Baudry, et Rayane Messagier[142]. |
De plus, 5 compilations reprenant des sketchs sur plusieurs années ont été éditées :
Deux jeux vidéo ont été édités sur le thème des Guignols par Canal+ Multimedia.
Un 45 tours, intitulé la House Dance, a été publié en 1991 par Philips[143].
Un jeu de société créé par Hervé Depoil et François Parent, édité et commercialisé par la société de jeux "IDEAL" sur l'univers des Guignols a été commercialisé en 1994. Il s'agit d'une sorte de Trivial Pursuit où les questions gravitent autour de l'univers des Guignols. Les jetons utilisés sont des capsules de Cacolac (clin d'œil au personnage de Jean-Pierre Papin, caricaturé comme étant un amateur de la boisson). Les pions sont les personnages en latex d'Édouard Balladur, Jacques Chirac, Antoine de Caunes et Philippe Gildas.
D'autres objets en tout genre ont été créés : globe World Company, sculptures en plastique des pions du jeu de société, puzzle, coffret de trente-cinq fiches sur les personnages les plus populaires des Guignols (édité à l'occasion des dix ans de l'émission), cartes postales, magazines…
Un calendrier collector est édité en chez Albin Michel pour fêter les vingt-cinq ans des Guignols. On peut retrouver dans ce calendrier (qui peut rappeler à certains L'Agenda Secret de Jacques Chirac) des photos des marionnettes les plus emblématiques de l'émission comme PPD, Jacques Chirac et les Sylvestre ; mais aussi des personnages plus récents tels que Philippe Lucas, Barack Obama ou encore Stromae.
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