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film de Nicholas Ray sorti en 1963 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Les 55 Jours de Pékin (55 Days at Peking) est un film américain réalisé par Nicholas Ray et terminé par Andrew Marton et Guy Green, sorti en 1963.
Titre original | 55 Days at Peking |
---|---|
Réalisation |
Nicholas Ray terminé par Andrew Marton et Guy Green |
Scénario |
Philip Yodan Bernard Gordon |
Musique | Dimitri Tiomkin |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Samuel Bronston Productions |
Pays de production | États-Unis |
Genre | Film historique |
Durée | 154 minutes |
Sortie | 1963 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
En 1900 à Pékin, la révolte des Boxers prend de l'ampleur alors que les autorités chinoises sont divisées : le général Jung-Lu presse l'impératrice Tseu-Hi d'arrêter les fanatiques, tandis que le prince Tuan lui conseille de les aider à chasser les étrangers. Face à la menace de conflit, les délégations étrangères regroupées au sein du Quartier des légations, organisent leur propre défense.
Arrivé quelques jours avant, le major américain Matt Lewis est à la tête d'un détachement chargé de protéger l'ambassade de son pays. Il y rencontre la baronne Natacha Ivanoff et l'ambassadeur britannique, Sir Arthur Robertson. Le , le siège du quartier des ambassades commence pour durer 55 jours.
La ville de Pékin fut reconstituée sur plus de 100 hectares à Las Rozas de Madrid, dans les environs de Madrid. De nombreux Chinois d'Espagne et d'Europe furent engagés comme figurants[1],[2].
Le plan-séquence d'ouverture survole les concessions des pays occidentaux, pendant la montée des couleurs au son de l'hymne national. Seules les huit délégations armées sur les onze délégations sont cependant évoquées : Belgique et Pays-Bas ne sont pas mentionnés, alors que la bannière espagnole, en lieu et place de la nation d'Autriche-Hongrie n'est sans doute présente que de façon opportuniste (le film est tourné en Espagne). La mise en scène des protagonistes chinois souffre d'incongruités historiques dans les costumes, les étendards, et les situations[3]. La plus connue place l'impératrice Tseu-Hi dans la pagode du Temple du ciel plutôt que dans la Cité interdite.
« La réalisation est constamment grandiose, mêlant habilement les actions violentes avec une figuration énorme, réalisées à la perfection, et les scènes plus calmes... »
— Cinématographie française, 1er juin 1963
« Sur un canevas historique dont on s'étonne d'ailleurs qu'il n'avait pas encore inspiré le cinéma, Nicholas Ray a brodé une histoire d'amour et d’héroïsme susceptible de plaire à tous les spectateurs »
— Le soir de Bruxelles, 4 juin 1963
« Le plus grand (et le premier) western chinois. On pense souvent à Alamo, mais dans un décor très différent... L'ampleur des moyens mis en œuvre est saisissante. Un film où l'on en a plein la vue. »
— Candide, 6 juin 1963
« Une superproduction qui croule sous le luxe et la beauté... Pendant deux heures trente, on plonge avec délices et frissons au cœur de la Cité Interdite. »
— Pascal Mathieu, VSD, 2 juin 1963
- DVD : Le film a connu plusieurs éditions en France (Toutes sont des Zones 2 Pal).
- Blu-ray : Le film n'a connu qu'une seule édition en France.
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