Albert Emmanuel Lemaître est le fils aîné de Louis Emmanuel Lemaître, négociant, et de Marie Julie Fabry, sans profession[3]. Né le à Ay (Marne) et ayant un frère Georges né le [4], tous deux sont vendeurs de vin de Champagne pour l'exportation à Épernay, et Albert vend sa Peugeot à la fin de l'année 1899[5].
Le il assassine son épouse Lucie Duminy à Paris et retourne l'arme du crime contre lui, rue de Miromesnil[6], puis il est acquitté le de la même année devant la cour d'assise de la Seine[7],[8],[9].
À l'arrêt de la compétition automobile, il repart durant près de deux ans aux États-Unis, après y avoir déjà séjourné quelques années ainsi qu'en Australie, pour s'occuper du lancement des produits d'une marque automobile qu'il y représente grâce à des ouvriers d'origine allemande… en rayonnant autour de New York. Il projette alors d'engager le coureur français Gabriel sur des ovales américains, après sa quatrième place dans la quatrième Coupe Internationale Gordon Bennett de 1903 (sur Mors)[10].
Il devient le codirecteur des champagne Mercier à son retour, étant marié à Blanche Mercier[11].
Le il termine deuxième à 29 ans de la première course automobile organisée au monde, le Paris-Rouen sur Peugeot Type 7 3hp à pétrole, avant d'être jugé vainqueur officiel, le premier arrivé (comte de Dion, sur véhicule à vapeur avec chauffeur) n'étant pas éligible pour le prix (global de 10 000 francs)[12].
Le , il finit encore deuxième de Marseille-Nice-La Turbie, sur Peugeot[13].
Le il gagne Nice-La Castellane-Nice sur Peugeot deux cylindres (19 participants pour 120,7km)[14].
Le il est second de Marseille-Nice-La Turbie sur un parcours de 240km sur Peugeot[18].
Le il est troisième du Paris-Trouville (trail de 173,3km) sur Peugeot.
Un an plus tard, le il est encore troisième du Bordeaux-Biarritz (trail de 292,75km parcouru en 8 heures et 4 minutes[19]).
En 1899, il remporte Nice-Castellane-Nice sur Peugeot.
Le il termine troisième de Paris-Ostende (323km) sur Peugeot[20].
En 1901 (Nice-Salon-Nice, puis Paris-Berlin) et 1902 il court sur Mercedes, terminant ainsi deuxième de la course de côte Nice-La Turbie au début durant les Courses de Nice[21], et le avec sa Mercedes Simplex 40hp en catégorie Véhicules de moins de 1 000kg[22].
(en) Henry Serrano Villard, The Great Road Races 1894-1914, Littlehampton Book Services Ltd, (1reéd. 1972)
(en) Robert Dick, Mercedes And Auto Racing In The Belle Epoque, 1895-1915, McFarland & Co Inc.,
René Bellu, Toutes les Peugeot: Des origines aux années 1980, Jean-Pierre Delville,
Edmond Marie Joseph Cohin et Paul Couty, L'Historique de la course automobile, résultats des principales courses dans le monde 1894-1965, Clermont-Ferrand, Paul Couty,