Le Monastère
commune française du département de l'Aveyron De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Le Monastère est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.
Le Monastère | |||||
Vue partielle du Monastère. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Aveyron | ||||
Arrondissement | Rodez | ||||
Intercommunalité | Rodez Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Jacques Montoya 2020-2026 |
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Code postal | 12000 | ||||
Code commune | 12146 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Monastériens | ||||
Population municipale |
2 308 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 343 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 20′ 37″ nord, 2° 34′ 45″ est | ||||
Altitude | Min. 519 m Max. 648 m |
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Superficie | 6,73 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Rodez (banlieue) |
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Aire d'attraction | Rodez (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Rodez-2 | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Aveyron
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | lemonastere.fr | ||||
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Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'abbaye, inscrite en 2014, et l'église Saint-Étienne-et-Saint-Blaise, inscrite en 2014.
Commune de l'aire d'attraction de Rodez située dans son Unité urbaine juste au sud de Rodez.
Les communes limitrophes sont Flavin, Olemps, Rodez et Sainte-Radegonde.
Rodez | ||||
Olemps | N | Sainte-Radegonde | ||
O Le Monastère E | ||||
S | ||||
Flavin |
La commune est drainée par l'Aveyron, la Briane, la Brianelle, la Garrigue, le ruisseau des Planquettes et par divers petits cours d'eau[1].
L'Aveyron, d'une longueur totale de 290,6 km, prend sa source dans la commune de Sévérac d'Aveyron et se jette dans le Tarn à Barry-d'Islemade, après avoir arrosé 60 communes[2].
La Briane, d'une longueur totale de 11,7 km, prend sa source dans la commune de Flavin et se jette dans l'Aveyron à Le Monastère, après avoir arrosé 3 communes[3].
La gestion des cours d’eau situés dans le bassin de l’Aveyron est assurée par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) Aveyron amont, créé le , en remplacement du syndicat mixte du bassin versant Aveyron amont[4],[5],[6].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 038 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Flavin à 6 km à vol d'oiseau[9], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 902,2 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal du Monastère comprend une ZNIEFF de type 1[Note 1],[13], la « Rivière Aveyron » (3 500 ha), couvrant 63 communes dont 38 dans l'Aveyron, 5 dans le Tarn et 20 dans le Tarn-et-Garonne[14] , et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[13], la « Vallée de l'Aveyron » (14 644 ha), qui s'étend sur 68 communes dont 41 dans l'Aveyron, 5 dans le Tarn et 22 dans le Tarn-et-Garonne[15].
Au , Le Monastère est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Rodez, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[17],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rodez, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (76,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (39,9 %), prairies (30,4 %), zones urbanisées (13,5 %), forêts (13,4 %), terres arables (2,9 %)[20].
La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Centre Ouest Aveyron approuvé en février 2020. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural Centre Ouest Aveyron, qui associe neuf EPCI, notamment la communauté d'agglomération du Grand Rodez, dont la commune est membre[21].
La commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme approuvé[22]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[23].
Le territoire de la commune du Monastère est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier, le risque radon[24],[25].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de l'Aveyron. Les dernières grandes crues historiques, ayant touché plusieurs parties du département, remontent aux 3 et (dans le bassin du Lot, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn) et au (bassins de la Sorgues et du Dourdou)[26]. Ce risque est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) Aveyron Amont-Auterne[27], approuvé le 14 décembre 2006[28].
Plusieurs inondations, retracées par la presse locale, restent dans les mémoires : , [29], [30], [31], [30].
Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[32].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune du Monastère est classée à risque moyen à élevé[33]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[34] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[35].
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Bourg-la-Briane[36].
L'évêque de Rodez, Gilbert de Cantobre, accorda des indulgences en 1339 aux ouvriers qui contribuaient à la construction du pont du Monastère.
En 1837, la commune absorbe celles voisines de Banocres, Boutonnet, Combelles, Foulloubous et Rendeynes[36] peuplées respectivement de 10[37], 20[38], 12[39], 9[40] et 13[41] habitants au recensement de 1793. La commune du Monastère est créée par ordonnance du roi Louis-Philippe Ier le 3 juillet 1837.[réf. nécessaire],
La commune du Monastère est membre de la Rodez Agglomération[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Rodez. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[42].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Rodez, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 1]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Rodez-2 pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la première circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[43].
Le conseil municipal du Monastère, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[44], pour un mandat de six ans renouvelable[45]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 19[46]. Les dix-neuf conseillers municipaux sont élus au premier tour avec un taux de participation de 33,62 %, issus de la seule liste candidate, conduite par Jacques Montoya[47]. Jacques Montoya est élu nouveau maire de la commune le [48].
Les deux sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté d'agglomération du Grand Rodez sont alloués à la liste de Jacques Montoya[47].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1925 | 1929 | Louis Lignon | ||
1929 | 1953 | Gabriel Besombes | ||
1953 | 1965 | Emile Arnal | ||
1965 | 1977 | André Arnal | ||
1977 | 1995 | Jacques Montrozier | ||
1995 | 2001 | Patrick Bastide | ||
2001 | 2020 | Michel Gantou | DVD | Retraité |
2020 | En cours | Jacques Montoya | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[50].
En 2021, la commune comptait 2 308 habitants[Note 4], en évolution de +5,63 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2017 | 2021 | - | - | - | - | - | - | - |
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2 283 | 2 308 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 981 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 2 309 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 010 €[I 2] (20 640 € dans le département[I 3]). 57 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 6] ( % dans le département).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 511 personnes, parmi lesquelles on compte 82,1 % d'actifs (78,3 % ayant un emploi et 3,7 % de chômeurs) et 17,9 % d'inactifs[Note 7],[I 4]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Rodez, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1],[I 7]. Elle compte 409 emplois en 2018, contre 376 en 2013 et 312 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 189, soit un indicateur de concentration d'emploi de 34,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 67,2 %[I 8].
Sur ces 1 189 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 231 travaillent dans la commune, soit 19 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 91,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,3 % les transports en commun, 4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
119 établissements[Note 8] sont implantés au Monastère au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 11].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
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Nombre | % | % | |
Ensemble | 119 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 8 | 6,7 % | (17,7 %) |
Construction | 24 | 20,2 % | (13 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 25 | 21 % | (27,5 %) |
Activités financières et d'assurance | 3 | 2,5 % | (3,4 %) |
Activités immobilières | 5 | 4,2 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 17 | 14,3 % | (12,4 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 22 | 18,5 % | (12,7 %) |
Autres activités de services | 15 | 12,6 % | (7,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 21 % du nombre total d'établissements de la commune (25 sur les 119 entreprises implantées au Le Monastère), contre 27,5 % au niveau départemental[I 12].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 17 | 11 | 11 | 8 |
SAU[Note 10] (ha) | 444 | 478 | 490 | 382 |
La commune est dans le Segala, une petite région agricole occupant l'ouest du département de l'Aveyron[52]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est l'élevage d'équidés et/ou d' autres herbivores[Carte 2]. Huit exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 12] (17 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 382 ha[54],[Carte 3],[Carte 4].
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