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ancienne commune française du département du Rhône De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le Bois-d'Oingt est une commune déléguée française située dans le département du Rhône, en région Auvergne-Rhône-Alpes. La commune a fusionné le avec les communes d'Oingt et de Saint-Laurent-d'Oingt pour former la nouvelle commune de Val d'Oingt.
Le Bois-d'Oingt | |
Vue de la place de la Libération du Bois-d'Oingt. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Villefranche-sur-Saône |
Intercommunalité | Communauté de communes Beaujolais-Pierres Dorées |
Statut | commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Pascal Terrier 2020-2026 |
Code postal | 69620 |
Code commune | 69024 |
Démographie | |
Gentilé | Buisantins |
Population | 2 387 hab. (2014 ) |
Densité | 465 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 55′ 16″ nord, 4° 35′ 10″ est |
Altitude | Min. 250 m Max. 466 m |
Superficie | 5,13 km2 |
Élections | |
Départementales | Le Bois-d'Oingt |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Val d'Oingt |
Localisation | |
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À mi-coteau de la montagne sur laquelle est bâtie Oingt et à courte distance de deux grandes voies de communications (la route de Lyon à Charolles, et la route de Villefranche à Tarare), se trouve le Bois-d'Oingt, d'une superficie de 513 hectares. Le Bois-d'Oingt se situe à 350 mètres d'altitude, avec à l'est, la vallée de Nizy, au sud l'Azergues, et au nord le village d'Oingt.
Liste des hameaux :
Boistrolles, Carrières, Coasses (les), Collonges, Combefort, Contardière (la), Font-Molaize, Ifs (les), Lombardon (le), Malvasson, Neuve (Route), Nizy, Pérou (le), Petits-Ponts, Rats (les), Saint-Paul, Saint-Roch, Tanay.
Saint-Laurent-d'Oingt | Oingt | |||
Saint-Vérand | N | Moiré | ||
O Le Bois-d'Oingt E | ||||
S | ||||
Légny | Le Breuil | Bagnols |
L’abbé Jean-François Jolibois, dans sa dissertation sur l’histoire ancienne du pays des Dombes[1], fit remarquer que plusieurs lieux près de la Saône, dans l’ancienne province de Beaujolais, et particulièrement dans la partie qu’occupaient les Ambarres, portent des noms d’origine grecque. Ainsi, Oingt, plus anciennement Yoin, est appelée dans les anciens titres Iconium, nom de la capitale de Pisidie, dans l’Asie Mineure (aujourd'hui Konya).
Notant que le 'C' et les autres consonnes s’élident dans le changement de langues (ainsi le nom celtique de Sancon a fait le nom moderne de Saône), il souligne que le même nom d’Iconium presque entièrement conservé dans le nom moderne de Cogny, autre village de la province. Theyzé et Thizy lui rappellent le nom grec de Thésée ; Denicé celui de Denys (nom que les Grecs donnaient à Bacchus).
Montmelas (Melas, noir en grec), Talancé, Tarare, Le Pyre, Moiré, lui apparaissent comme des noms presque entièrement grecs. Tous ces noms rassemblés dans un espace bien rapproché lui parurent être les indices frappants d’une colonie grecque et de l’Asie-Mineure, laquelle aurait cherché à rappeler dans les lieux nouveaux qu’ils fondaient les noms de la patrie et les dieux de leurs ancêtres. Mais il faut reconnaître que rien ne prouve les propos de l'abbé qui semblent pour l'instant relever de la légende.
En 994, la Charte de dénombrement des possessions de l'Église métropolitaine de Lyon mentionne l'église de Sancti Martini de Busco (ou Buxo)[2]. Le nom Buxum iconium est cité pour la première fois en 1030 dans le cartulaire de l'abbaye de Savigny[3](le plus ancien monument de l'histoire du Lyonnais avec le petit cartulaire d'Ainay).
Le nom du village provient peut-être d'une déformation de buis (buxum), les moines de l'abbaye de Savigny ayant défriché les terres du Bois d'Oingt,couvertes de bois, pour les rendre propres à la culture: céréales, vigne et chanvre.
Notons néanmoins que le Bois d'Oingt était réputé dans les environs pour la qualité de ses troncs (les solives du château de Sain-Bel, par exemple, provenaient du bois d'Oingt). La pratique de ces cultures à travers les siècles a façonné l'état actuel des hameaux (dont certains sont devenus depuis semi-urbains).
Jusqu'à l'annexion du Lyonnais à la France en 1314, le Bois d'Oingt fut situé dans une zone dépendant du Saint-Empire romain germanique[4]. Toutefois, l'empereur, s'intéressant peu à la région, donna à l'archevêque de Lyon, qui le représentait, une large autonomie. En 1193, Renaud de Forez devint archevêque de Lyon et voulut renforcer la protection de Lyon et de ses environs : il décida de construire toute une série de châteaux. Celui du Bois-d'Oingt, construit entre 1220 et 1226, faisait partie de cet ensemble, et était l'un des plus importants, en taille et en nombre de maisons. C'était, au moment de son achèvement, un polygone irrégulier, dont les angles étaient défendus par de puissantes tours. À l'ouest, pour le protéger des attaques, un pont-levis était jeté sur les fossés. L'église paroissiale se trouvait entre les remparts et la demeure seigneuriale. D'après l'abbé Bérard, un souterrain complétait ce système défensif, reliant les châteaux du Bois-d'Oingt, d'Oingt et de Châtillon[5].
Guichard III d'Oingt, vassal de l'archevêque de Lyon, était possessionné au Bois-d'Oingt, et avait épuisé une grande partie de ses ressources à relever les vieilles forteresses des premiers âges de la féodalité. Une forteresse défensive, le château de Bagnols, encore vaillant, fut notamment érigée de 1217 à 1221 à Bagnols, à proximité du Bois-d'Oingt. Guichard III dû emprunter de fortes sommes, et gager en conséquence une bonne partie de ses biens, après avoir acquis le château de Châtillon d'Azergues. Il engagea le tous les droits qu'il avait au Bois-d'Oingt, Bagnols, et Légny à Renaud, archevêque de Lyon, pour la somme 11 000 sous forts. Dans un testament du , il donna à sa femme, Marguerite, l'usufruit du château du Bois-d'Oingt, et institua pour héritiers universels ses deux fils, Guichard et Louis, auxquels il substitua leur sœur Catherine. Il mourut en 1245. Après lui, le Bois-d'Oingt fut possédé par son fils, Guichard IV d'Oingt (1245-1297) le père de Marguerite d'Oingt bien connue pour sa sainteté et ses écrits en langue franco-provençale, puis par Louis d'Oingt (1297-1335), enfin par Humbert d'Oingt (1335-1346).
En 1346, le château avait pour seigneur Humbert VI de Thoire-Villars (+ 1372). La possession lui en fut contestée en 1356 par Fleur-de-Lys de Varey, veuve de Guy d'Oingt et bru de Guichard V, qui le réclamait à juste titre au nom de ses filles Marguerite et Alix. Le château du Bois-d'Oingt fut assiégé par les chevaliers Artaud de Saint-Germain[6], Pierre de Fougères, et Jacques de Laye, seigneur de Saint-Lager, qui ne purent s'en emparer mais pillèrent les alentours[7]. Le , Fleur-de-Lys de Varey fut scandaleusement déboutée de ses prétentions.
Humbert VII de Thoire-Villars, meurt le à Trévoux. Sa veuve, et troisième épouse dont il n'eût pas d'enfants étant Isabeau d'Harcourt, fille de Jean VI comte d'Harcourt, et de Catherine de Bourbon[8]. En vertu du testament en date du d'Isabelle d'Harcourt, la terre du Bois-d'Oingt passa dans les mains des ducs de Bourbon. Jean II, duc de Bourbon, confia le (par lettres patentes datées de Senlis en septembre de l'année précédente, qui furent conservées au Trésor de Villefranche) la ville, châtellenie, terre et seigneurie du Bois-d'Oingt au pays de Lyonnais à son frère, Pierre de Bourbon, fils naturel de Charles Ier, duc de Bourbon, à ses hoirs et enfants mâles, descendants de lui en droite ligne et loyal mariage seulement, sans qu'il les put transporter ou aliéner, de sorte qu'elle ne puisse lui retourner ni à ses successeurs[9]. Une curieuse charte en date de février 1485 nous apprendrait pourtant que le duc Jean II aurait donné au cardinal Charles de Bourbon, archevêque de Lyon, son frère, la seigneurie du Bois-d'Oingt en Lyonnais. Cette libéralité du duc aurait eu pour objet d'aider son frère à construire dans sa cathédrale de Lyon, la chapelle de Bourbon, commencée en 1486.
La guerre de 100 ans qui avait vu beaucoup de combats se dérouler contre les Anglais, avait entraîné des combattants étrangers dans les rangs du roi Charles VII, notamment un grand nombre de nobles d'origine écossaise. Peter de James, écuyer, venu en France comme beaucoup d'hommes de guerre, fut capitaine de Bois-d'Oingt, charge qui lui fut octroyée par lettres du duc de Bourbon, le . Il épousa la même année Antoinette de Bourbon, la fille aînée de Pierre, bâtard de Bourbon, seigneur de Bois-d'Oingt, tandis que Catherine de Bourbon, sœur d'Antoinette, épousait noble Pierre Olifant, archer de la garde écossaise qui lui, recevait Chamelet.
Après la mort prématurée de Pierre, bâtard de Bourbon, en 1490, la terre du Bois-d'Oingt fut cédée à Mathieu (grand bâtard de Bourbon), qui la garda probablement jusqu’à sa mort le . C'est à cette époque qu'il s'intitula : seigneur de Bouthéon, de Roche-en-Régnier et du Bois d'Oingt. En 1493, le Grand Bâtard de Bourbon, Matthieu, accompagna le roi Charles VIII en Italie, dans sa campagne de reconquête du royaume de Naples, et sur le retour, se distingua à la bataille de Fornoue, le , et fut récompensé en étant nommé gouverneur de Guyenne. La seigneurie du Bois-d'Oingt, était alors de nouveau entrée dans les domaines de la maison de Bourbon. La duchesse Anne de France en disposa toutefois en faveur du premier fils né ou à naître de Brémond de Vitri et Catherine de Talaru, avec cette clause que si cet enfant venait à décéder sans postérité légitime avant ses parents, ceux-ci en jouiraient leur vie durant, et qu'ensuite elle appartiendrait à leurs autres enfants.
L'affaire du connétable de Bourbon, Charles III de Bourbon, et sa querelle avec le roi François Ier, influença singulièrement la destinée de la seigneurie du Bois-d'Oingt : Jean de Vitri (dit Lalière), second fils de Brémond de Vitri et Catherine de Talaru, à qui la terre du Bois-d'Oingt échu et qui s'était mis au service du connétable de Bourbon, fut condamné le à être décapité au pilori de la ville de Paris. Ayant confisqué ses terres, François Ier donna, par un acte du mois d’, le Bois-d’Oingt à Jeanne d’Arces, sœur de feu le chevalier Blanc (Antoine d'Arces, appelé ainsi parce qu'il portait toujours des armes blanches, il fut lieutenant général au royaume d'Écosse, et fut tué par trahison en 1507)[10], en reconnaissance des services que ce dernier avait rendu à la couronne. Elles ne restèrent pas longtemps en la possession de Jeanne d'Arces, puisque le traité de Madrid (1527), puis celui de Cambrai (1529), annulèrent ces donations. Anne de Vitri, huitième enfant de Brémond de Vitri et Catherine de Talaru, renonça toutefois à tous ses droits échus ou à échoir sur les terres et seigneurie du Bois-d'Oingt par contrat de mariage du avec Claude de Galles de Saint-Marcel.
La seigneurie du Bois-d'Oingt appartint ensuite à François Grolier[11], puis à la famille Croppet de Varissan, qui la conserva jusqu'à la Révolution. Son dernier possesseur fut Giraud de Montbellet de Saint-Try, qui par alliance avait succédé à la famille des Croppet de Varissan[12].
Avant 1789, la plupart des paroisses du Lyonnais, du Forez et du Beaujolais avaient dans leur circonscription un château seigneurial auquel ressortissaient d'ordinaire plusieurs fiefs. Au Bois-d'Oingt, deux fiefs constituèrent d'importants domaines, Tanay et Combefort:
Sous l'ancien régime, en vertu un droit remontant à l'époque franque, elle-même héritière des traditions romaines, la justice était seigneuriale. Les habitants du Bois d'Oingt, de Bagnols, de Marzé, de Frontenas, de Légny et d'Alix ressortaient pour la justice de la même baronnie : en 1697 Dreux Louis Dugué, intendant de justice et des armées du roi en Flandre (et propriétaire du château de Bagnols de 1657 à 1711) ; en 1769 Louis Croppet de Varissan (propriétaire du château de Bagnols de 1751 à 1782) ; et en 1783, Jean Giraud de Montbellet de Saint-Try (propriétaire du château de Bagnols de 1782 à 1786). Au Bois-d'Oingt comme ailleurs en France, les justices seigneuriales furent supprimées dans la nuit du , et remplacées par les justices de paix[16]. Le Bois-d'Oingt disposait également d'une prison, au sein d'une ancienne tour qui fut abattue en 1830.
Pendant la Révolution française, le village du Bois d'Oingt fut témoin d'une intense agitation, ses cafés servant de salles de réunion politique. Le , un habitant du Bois d'Oingt, Pierre Desportes de Boisterolles, qui avait été capitaine de Milice à Saint-Domingue, écrivit à la Maison du Roi pour l'avertir de l'effervescence et de la « fermentation » qui régnait alors à Lyon et dans les trois provinces du Lyonnais, du Forez et du Beaujolais[17].
En 1789, il y eut une tentative avortée de mettre le feu au château. Dès les premiers jours de l'alarme, une milice nationale fut formée pour rétablir l'ordre. Laurent-Antoine Fornas, Jean-Marc Antoine Grandchamps, et François Devay, habitants du Bois-d'Oingt, furent tous trois élus députés aux États-généraux le . Ils portèrent aussi les cahiers de doléance du Bois-d'Oingt à l'Assemblée des États-généraux du [18]. Parmi les citoyens qui se rendirent au camp fédératif à Lyon le , on note J.M. Gonnet, chirurgien au Bois-d'Oingt, Chazelles, curé du Bois d'Oingt et aumônier, Mollard, capitaine en second de la Garde Nationale du Bois d'Oingt, ainsi que Pierre Desportes[19].
En 1793, le château fut pillé et dévasté. On note, parmi les victimes de la Révolution, des natifs du Bois-d'Oingt : Joseph Favrot, brigadier de gendarmerie, né au Bois-d'Oingt, et résidant à Condrieu, fut condamné par la Commission révolutionnaire de Lyon et fusillé à l'âge de 55 ans le , avec pour motif accusation : « Brigadier de gendarmerie, venu de Condrieu pour se joindre aux rebelles ».
Dans le bourg, la population était essentiellement constituée d'artisans et de commerçants, la principale langue de communication étant, encore au XIXe siècle, le patois[20]. En patois, on surnommait parfois les habitants du Bois-d'Oingt les « fauvi », du mot fève, allusion à un ancien usage d'après lequel chaque année, le jour de la vogue, les jeunes gens de la commune distribuaient aux pauvres accourus de tous côtés une soupe de fèves. Leur prospérité les amena à s'établir hors de l'enceinte du vieux village, autour de vastes halles qui occupaient un tiers de la place, et qui furent démolies en 1860 pour cause de vétusté. Des foires mensuelles se tenaient autrefois le premier mardi de chaque mois, dont le marché hebdomadaire actuel du mercredi place de la Libération est la continuité.
La vitalité commerciale du village entraina l'implantation de diverses professions libérales (médecins, juges, notaires), qui y firent édifier de belles demeures dont certaines sont devenues propriété de la commune du Bois-d'Oingt, telles l'actuelle mairie, ancienne demeure d'un notaire royal, ou le Clos Pichat, qui fut une maison de campagne.
La première section du réseau la compagnie de ces chemins de fer du Beaujolais mise en exploitation fut celle de Villefranche au Bois-d'Oingt le , suivie par celle de Villefanche au Perréon et à Beaujeu.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1869 | Jean-Baptiste Desmours-Vergoin | |||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
Jean Borel | ||||
Bruno Charvet | UDF-DL | Président de la CC des Pays du Bois d'Oingt [Quand ?] Chevalier de la Légion d'honneur | ||
Jean-Yves Trincat | DVD | Professeur de lycée professionnel |
En , les municipalités d'Oingt, du Bois-d'Oingt et de Saint-Laurent-d'Oingt votent un regroupement en une seule commune portant le nom de Val d'Oingt[21].
Structure ancienne, de village des Pierres Dorées, le Bois-d'Oingt a connu un fort développement, depuis les années 1960, dominé par les quartiers pavillonnaires. Les espaces bâtis anciens couvrent environ 25 hectares, alors que les secteurs de développement récents occupent environ 85 ha. Dans les années 1950/60, quelque 1 000 habitants se répartissaient sur 25 hectares, alors qu’en 2008, le double utilisaient quelque 110 hectares d’espaces bâtis (25+85). Les développements récents sont consommateurs d’espaces. La densité moyenne des espaces bâtis est de 849 logements sur environ 110 hectares, soit environ huit logements à l'hectare[25].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 2 387 habitants, en évolution de +10,05 % par rapport à 2009 (Rhône : +5,46 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Le village dispose de trois établissements d'enseignement public et un privé couvrant l'ensemble de la scolarité depuis la maternelle jusqu'au collège. À côté du collège des Pierres Dorées, le collège public, est également établi un établissement privé, dispensant les cours de maternelle, primaire et collège.
Diverses manifestations culturelles sont régulièrement organisées, notamment par :
La communauté de communes des Pays du Bois d'Oingt s'est attachée à la culture musicale en organisant, avec l'aide du conseil régional de Rhône-Alpes, 4 concerts par an dans les différentes communes de la communauté.
Outre un certain nombre de professionnels médicaux et paramédicaux, Le Bois-d'Oingt dispose de deux pharmacies et de plusieurs établissements de santé :
De par sa démographie à croissance rapide et sa superficie limitée, le village est en transition et fait face à des défis importants. Un débat existe sur les objectifs de population, le type de village envisagé, les équipements publics nécessaires, les besoins de la population, ou le plan de circulation.
L'Association des Consommateurs Du Canton du Bois-d'Oingt (ACDC du Bois-d'Oingt), déclarée à la préfecture du Rhône, a pour objet la défense des consommateurs d'eau et les usagers des autres services publics, la protection de la nature, l'amélioration du cadre de vie, la protection de l'eau, de l'air, des sols, des sites et paysages, l'urbanisme, la lutte contre les pollutions et les nuisances, sans limitation géographique.
Une association, « Bien vivre au Bois-d’Oingt et en Pays Beaujolais », exerce à titre principal des activités consacrées à la protection de l’environnement et à l’urbanisme. Cette association a pour but la préservation et l’amélioration du cadre de vie du village du Bois-d’Oingt dans son environnement du Pays des Pierres dorées et du Beaujolais. Dans le cadre du développement durable de la région, elle intervient en exerçant tout droit de défense et d’action pour la préservation du patrimoine et de l’environnement, l’amélioration de l’habitat et de l’urbanisme et la protection de la nature et de la qualité de vie. L'association a été déclarée à la préfecture du Rhône, sous-préfecture de Villefranche-sur-Saône, le , et inscrite au Journal officiel du .
Les armes du Bois-d'Oingt se blasonnent ainsi : De gueules au chêne arraché d'or, à la fasce cousue d'azur chargée de trois étoiles d'argent, brochant sur le tout. |
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