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livre de Jacques Derrida De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le « Concept » du est un dialogue philosophique entre l'Allemand Jürgen Habermas et le français Jacques Derrida publié en avec Giovanna Borradori en Amérique sous le titre, Philosophy in a Time of Terror puis en en Europe[1].
Le « Concept » du | |
Auteur | Jürgen Habermas, Jacques Derrida |
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Genre | Dialogue de sociologie |
Éditeur | Éditions Galilée |
Date de parution | |
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Derrida et Habermas, en étudiant les attentats du 11 septembre 2001, développent des points philosophiques :
En , Jean Birnbaum demande à Derrida, au Musée d'Art et d'Histoire du judaïsme, pourquoi « les attentats du ne seraient pas à proprement parler un événement ? »[4].
En , dans Les Nouveaux Chemins de la connaissance, sur France Culture, Raphaël Enthoven présente la critique principale de Habermas à Derrida concernant son style trop « littéraire » et rappelant l'hostilité de l'université allemande à son travail pour sympathies fascistes[6].
En , le site Nonfiction puis Slate, à la suite de Derrida, utilisent le concept d’Ereignis de Martin Heidegger, l'évènement dont l’impression qu’il fait au public provient de la réaction auto-immune d’une société, « suicide spontané du mécanisme de défense […] censé protéger un organisme des agressions extérieures »[7].
En , Les Inrockuptibles font un parallèle entre les attentats du 13 novembre 2015 en France et le livre pour qui « la techno-science brouille la distinction entre guerre et terrorisme, qui change le rapport entre terreur et territoire. Le terrorisme n'a aucune géographie »[8].
En , dans Les Échos, Roger-Pol Droit critique la cécité des philosophes : « le devait être nécessairement considéré comme une énigme, qu’« on ne sait pas, on ne pense pas, on ne comprend pas, on ne veut pas comprendre ce qui s’est passé à ce moment-là », ne parler ni d’acte de guerre, ni de haine de l’Occident, ni de volonté de détruire les libertés fondamentales, en s’attardant sur la notion d’Ereignis, « événement », ou « avenance ». Jean Baudrillard, attribue aux rêves suicidaires de l’Occident l’effondrement des tours et la fascination des images des attentats., mettant en lumière « l'esprit du terrorisme » et préparant ainsi les théories du complot consécutives »[9]. Pour Le Temps, la pensée d'Habermas et Derrida fait écho à celle d'Hannah Arendt, où « la responsabilité politique de la philosophie n'est pas, selon eux, une question de choix personnel » et où « le terrorisme du type 11 septembre ne constitue pas le premier symptôme de ce processus mais sa manifestation la plus récente »[10].
En , L'Humanité affirme que le livre « illustre la nécessité pour Derrida de dire à la fois les choses en termes de non-événement et d’événement »[11].
En , dans Diacritik, Benoît Peeters rappelle que l'évènement va infléchir la position de Derrida, en le réconciliant avec Habermas, penseur du patriotisme européen[12] pour rejoindre la vision du ministre des Affaires étrangères de l'époque, Dominique de Villepin[13].
En , dans Les Chemins de la philosophie, Pierre Bouretz note que Derrida dans son livre pose un concept, celui du « mal absolu étendant sa menace », différant du mal radical chez Emmanuel Kant ou du mal banal d'Hannah Arendt[14].
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