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commune française du département de la Vendée De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La Gaubretière est une commune française située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire. Les habitants sont des Gaubretiérois et des Gaubretiéroises.
La Gaubretière | |||||
Le château de Landebaudière. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Vendée | ||||
Arrondissement | La Roche-sur-Yon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays-de-Mortagne | ||||
Maire Mandat |
Marie-Thérèse Pluchon 2020-2026 |
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Code postal | 85130 | ||||
Code commune | 85097 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Gaubretièrois[1] | ||||
Population municipale |
3 172 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 105 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 56′ 38″ nord, 1° 03′ 49″ ouest | ||||
Altitude | 145 m Min. 90 m Max. 203 m |
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Superficie | 30,15 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | La Gaubretière (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Les Herbiers (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Mortagne-sur-Sèvre | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Vendée
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
modifier |
Le territoire municipal de La Gaubretière s’étend sur 3 015 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 145 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 20 et 203 mètres[2],[3].
Située dans le nord-est vendéen, la commune de La Gaubretière fait partie du haut bocage vendéen à proximité du département de Maine-et-Loire et de la Loire-Atlantique.
Le point culminant se trouve en bordure de la route de Chambretaud près de l'Égonnière (200 m) et le point le plus bas à 97 mètres. L'altitude du centre bourg est de 150 mètres. La zone ouest de la commune est moins accidentée, les terrains sont plats, plus humides aussi.
La Crûme qui rejoint la Sèvre nantaise près du château de Tiffauges, est le principal cours d'eau de la commune. Petit ruisseau pendant l'été, son débit est important chaque hiver car le bassin versant qui l'alimente a une grande superficie.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 842 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St-Fulgent_sapc », sur la commune de Saint-Fulgent à 13 km à vol d'oiseau[6], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 815,9 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Au , La Gaubretière est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Gaubretière[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction des Herbiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[12]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (95,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,9 %), prairies (18,7 %), zones agricoles hétérogènes (16,1 %), zones urbanisées (4,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %), forêts (0,9 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La Gaubretière est une vieille cité habitée depuis des temps fort éloignés. Quelques vestiges signalent la trace de l'Homme depuis les temps préhistoriques (Roche Bouc, Pierre levée) et l'époque gallo-romaine (pont romain).
La Gaubretière, dont le curé était seigneur châtelain, dépendait à l'époque féodale de l'importante vicomté de Tiffauges. Quelques bâtisses bien conservées restent les témoins du Moyen Âge pour la cité (château du Vieux Landebaudière, manoir de la Soudelache). Le blason gravé dans une pierre de granit figurant au-dessus de la porte d'entrée du presbytère, rue Jacques-Forestier, représente (archives départementales) : « Un écu surmonté d'une couronne de baron, orné de deux palmettes, porte dans le champ trois trèfles, et un lévrier ou un loup passant la queue en l'air, avec la date de 1673 ». Ce blason faisait probablement partie d'une des armoiries d'un curé. En effet, jusqu'à la Révolution, les curés de La Gaubretière étaient également seigneurs du bourg.
Le , la colonne infernale du général Huché massacre plus de 300 habitants. La Gaubretière abrite ainsi plusieurs monuments en hommage aux combattants et aux victimes de la Guerre de Vendée, dont un obélisque en granit érigé en 1912 sur la route de Bazoges-en-Paillers, non loin de l'étang du Drillais et d'un champ, surnommé depuis le conflit le « Champ du Massacre du Drillais », où plusieurs centaines de personnes furent exécutées. Par ailleurs, le cimetière conserve plusieurs tombes d'officiers vendéens, ce qui vaut à la commune le nom de « Panthéon de la Vendée Militaire »[16].
Blasonnement : |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Liste des maires avant 1945
:
Source | ||||
18 mai 1945 | 30 novembre 1951 (démission) |
Fernand Planchot | ||
30 novembre 1951 | 7 mai 1953 | Firmin Fradin | ||
7 mai 1953 | 17 mars 1983 | Alexandre Landreau[18] | UDR | Épicier-mercier Conseiller général de Mortagne-sur-Sèvre (1966 → 1976) Réélu en 1959, 1965, 1971 et 1977 |
17 mars 1983 | 25 mars 1989 | Paul Soulard | ||
25 mars 1989 | 16 mars 2008 | Jean-Michel Caillaud[19] | DVD | Agriculteur Réélu en 1995 et 2001 |
16 mars 2008[20] | 26 mai 2020 | Jean-Claude Giraud | DVD | Technicien recherche et développement retraité 5e vice-président de la CC du Pays-de-Mortagne Réélu en 2014 |
26 mai 2020[21] | En cours | Marie-Thérèse Pluchon | DVD | Retraitée, ancienne adjointe 5e vice-présidente de la CC du Pays-de-Mortagne (2020 → ) |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23].
En 2021, la commune comptait 3 172 habitants[Note 3], en évolution de +4,62 % par rapport à 2015 (Vendée : +4,91 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2019 | 2021 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 111 | 3 172 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,9 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 557 hommes pour 1 528 femmes, soit un taux de 50,47 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,84 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 1,3 | |
6,1 | 8,8 | |
16,4 | 16,6 | |
20,1 | 18,9 | |
22,2 | 21,5 | |
14,6 | 11,9 | |
20,0 | 20,9 |
Sur plusieurs générations, la famille Rautureau[28] a développé sur la commune une activité importante dans le domaine de la chaussure avec des marques et licences comme Free Lance, Pom d'api, Spring court.... L'entreprise compte environ 70 emplois en 2018.
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