La Forêt-sur-Sèvre
commune française du département des Deux-Sèvres De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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La Forêt-sur-Sèvre est une commune du Centre-Ouest de la France située dans le département des Deux-Sèvres, en région Nouvelle-Aquitaine.
La Forêt-sur-Sèvre | |||||
Château de La Forêt-sur-Sèvre. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Deux-Sèvres | ||||
Arrondissement | Bressuire | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Bocage Bressuirais | ||||
Maire Mandat |
Thierry Marolleau (LR) 2020-2026 |
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Code postal | 79380 | ||||
Code commune | 79123 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
2 265 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 40 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 46′ 15″ nord, 0° 38′ 55″ ouest | ||||
Altitude | Min. 147 m Max. 227 m |
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Superficie | 55,94 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Bressuire (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Cerizay | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Deux-Sèvres
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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La commune est située au croisement des axes Niort-Cholet et Bressuire-Fontenay-le-Comte, elle est comme son nom l'indique sur les bords de la Sèvre Nantaise.
Saint-André-sur-Sèvre | Cerizay | Bressuire | ||
Menomblet | N | Courlay | ||
O La Forêt-sur-Sèvre E | ||||
S | ||||
Saint-Pierre-du-Chemin | Moutiers-sous-Chantemerle | Moncoutant |
La Forêt-sur-Sèvre est desservie en autocars par le réseau Tréma (lignes 112, 113 et 116).
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique du nord-ouest[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Moyenne vallée de la Loire » et « Poitou-Charentes »0[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 891 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bressuire à 15 km à vol d'oiseau[4], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 852,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Au , La Forêt-sur-Sèvre est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bressuire, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (97,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (36,6 %), terres arables (32,3 %), prairies (26,9 %), zones urbanisées (2,8 %), forêts (1,3 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de La Forêt-sur-Sèvre est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[13]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[14].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d'être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Argenton, le ruisseau Hière et la Sèvre Nantaise. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2010[15],[13].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de terrains, notamment des tassements différentiels[16]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[17]. 24 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,9 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 2],[18].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[13].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d'exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de La Forêt-sur-Sèvre est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[19].
Une ferme producteur de viandes bovines : la ferme de l'Ivronière.
Au Moyen Age, une famille féodale locale de ce son nom en assume la seigneurie (comme aussi celle de La Forest-Ste-Verge) : les La Forest, à partir de Renaud Ier de La Forest, dans la seconde moitié du XIe siècle[20]. Cette terre noble, constituant une baronnie, était dans la mouvance des vicomtes (puis ducs) de Thouars (dont les La Trémoïlle à partir de 1483). À la fin du XIIIe siècle ou au début du XIVe, Josselin Ier de La Forest (1260-1317), acquit Commequiers sur un des Maurice de Belleville-Montaigu de La Garnache (Maurice IV, † en 1292 ?). Son petit-fils Guy II de La Forest († v. 1383/1387 ou selon une chronologie resserrée vers 1384/1385 ; fils de Guy Ier) eut pour fille héritière Isabelle de La Forest, femme de René Ier Jousseaume († le 12 juillet 1417). Isabelle et René enfantèrent :
En 1612, Martin (III) du Bellay céda La Forest au théologien et chef calviniste Philippe Duplessis-Mornay (1549-† au château de La Forest le 11 novembre 1623)[23], dont hérita sa fille aînée, Marthe de Mornay, dame de La Forest (née le 17 décembre 1576-† 1633), mariée en 1599 à Jean III de Jaucourt (> Seconde famille) de Villarnoult (né vers 1572). Leur fils aîné, Philippe II de Jaucourt (?-1660), baron de Villarnoult et de La Forest, époux de Marguerite de Gueribalde, assura la suite de ces seigneuries (voir à l'article Bussières) ; Père de :
Au cours des Guerres de Vendée sous la Révolution, le château deviendra alternativement la geôle des Bleus (Républicains) ou des Blancs (Royalistes), et sera incendié le 7 octobre 1793 par les Révolutionnaires. En 1819, sous la Restauration, un acquéreur, M. de La Maquillé, entreprend d’en relever les ruines[24].
Après la Révolution de juillet 1830, il fut acheté par le marquis de la Rochejaquelein, Henri-Auguste-Georges du Vergier de La Rochejaquelein (1805-1867) ; puis en 1855 par le comte Louis-Charles-Philippe-Henri de Rohan-Chabot (1806-1872 ; dernier enfant du duc Alexandre-Louis-Auguste).
Vente du domaine en 1891 à un industriel choletais du mouchoir, Alexandre Turpault (1819-1899 ; fait chevalier de la Légion d’honneur le 29 octobre 1889), un ancêtre de Georges Galichon (1915-2003 ; maire de 1969 à 1973 et conseiller général du canton de Cerizay de 1967 à 1977).
Par arrêté préfectoral du effectif au , les communes de Montigny, La Ronde et Saint-Marsault entrent en fusion-association avec La Forêt-sur-Sèvre[25].
Depuis 2014, la commune appartient à la communauté d'agglomération du Bocage bressuirais.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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apr. 1947[Quand ?] | Jean Salliard du Rivault | CNIP | Avocat et propriétaire-exploitant Député des Deux-Sèvres (1951 → 1958) Député de la 3e circonscription des Deux-Sèvres (1958 → 1962) Conseiller général du canton de Cerizay (1937 → 1940 puis 1945 → 1967) Président du conseil général des Deux-Sèvres (1955 → 1967) Révoqué en 1945, il retrouve ses fonctions en 1947[26] | |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
Georges Galichon | UDR | Haut fonctionnaire, président du CA d'Air France Conseiller général du canton de Cerizay (1967 → 1977) |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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ca. 1986 | Roger Bressollette | DVD | Pharmacien Conseiller général du canton de Cerizay (1982-1985) | |
Isabelle des Dorides | DVD | Présidente du SAGE de la Sèvre Nantaise | ||
Bruno Bonnet[27] | DVD | Gérant de société | ||
En cours (au 28 mai 2020) |
Thierry Marolleau | UMP, LR | Chef d'entreprise Conseiller départemental du canton de Cerizay (2015 → ) Vice-président du conseil départemental (2020 → ) Vice-président de la CA du Bocage Bressuirais (2014 → 2020) Réélu pour le mandat 2020-2026 | |
Les données manquantes sont à compléter. |
Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune[28].
En 1973, Montigny, La Ronde et Saint-Marsault fusionnent avec La Forêt-sur-Sèvre.
1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | - | - | - |
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517 | 511 | 503 | 509 | 464 | - | - | - |
1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | - | - | - |
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737 | 689 | 655 | 617 | 631 | - | - | - |
1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | - | - | - |
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686 | 684 | 702 | 644 | 597 | - | - | - |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33].
En 2021, la commune comptait 2 265 habitants[Note 3], en évolution de −3,41 % par rapport à 2015 (Deux-Sèvres : +0,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2015 | 2020 | 2021 | - | - | - | - | - | - |
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2 345 | 2 284 | 2 265 | - | - | - | - | - | - |
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