La Chaumière indienne
nouvelle de Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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La Chaumière indienne est une longue nouvelle (une soixantaine de pages) de Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre, publiée en 1790.
La Chaumière indienne | |
Publication | |
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Auteur | Bernardin de Saint-Pierre |
Langue | Français |
Parution | France, 1790 |
Intrigue | |
Genre | Conte philosophique |
Lieux fictifs | Inde |
Personnages | Un savant anglais; un brahmane indien; un paria indien. |
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Un savant britannique, comme quelques autres de ses pairs, est mandaté par la Société royale de Londres pour chercher de par le monde les réponses à quelques milliers de questions scientifiques bien précises répertoriées dans un cahier. Le savant, sur sa route, recueille des centaines de manuscrits et des réponses à ses questions, mais ces réponses pointent vers de nouvelles questions encore plus nombreuses. Arrivé en Inde, il apprend qu'un « brame » (brahmane) aurait les réponses à toutes les questions. Sur le chemin pour le rencontrer, le savant se dit qu'il existe en fait trois questions essentielles qu'il aimerait lui poser, bien qu'elles ne figurent pas dans son mandat :
La rencontre du brahmane se passe mal : elle est encombrée de toutes sortes de rituels, et le brahmane, imbu de lui-même, répond que seuls les brahmanes connaissent la vérité et qu'il est impossible de la communiquer aux autres hommes.
Sur le chemin du retour, le savant et ses guides sont surpris par la tempête. Ils découvrent une cabane isolée dans les bois. Les guides refusent d'y être hébergés, car elle est habitée par un paria, un intouchable. Le savant, lui, faisant fi de ces croyances, accepte l'hospitalité du paria et de sa femme. Discutant avec lui toute la soirée, il découvre un homme sage et bon qui lui apportera des réponses à ses questions. Le paria explique entre autres que c'est en touchant aux extrêmes du malheur, étant rejeté de tous, qu'il a découvert la vérité dans l'humilité, la simplicité et la générosité.
La nouvelle se conclut sur la leçon apprise du paria, ainsi résumée par le narrateur : « Il faut chercher la vérité avec un cœur simple ; on ne la trouve que dans la nature ; on ne doit la dire qu'aux gens de bien [ceux qui sont prêts à l'écouter]. »
Iekaterina Bakhmeteva traduit la nouvelle en russe en 1790[1].
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