La Caissière du Grand Café
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La Caissière du Grand Café est une chanson populaire écrite en 1914 par Louis Bousquet (1870-1941), sur une musique de Louis Izoird (1886-1974), créée simultanément par les chanteurs Bach et Polin.
La Caissière du Grand Café
La place Victor-Hugo à Grenoble où était situé le Grand Café (au fond sur le côté gauche de la place).
| Sortie | 1914 |
|---|---|
| Durée | 2'56 (version originale)[1] |
| Genre | Comique troupier |
| Auteur | Louis Bousquet |
| Compositeur | Louis Izoird |
Historique
Inspirée par le comique troupier Bach (né près de Grenoble) qui fut l'un de ses créateurs, mais écrite par Louis Bousquet et composée par Louis Izoird[2],[3] , cette chanson évoque, selon l'historien Paul Dreyfus (1923-2017), auteur d'un ouvrage sur les rues de Grenoble, la caissière du Grand Café Burtin, situé sur la place Victor-Hugo à Grenoble[4], fait confirmé par l'historien local Claude Muller dans son livre Grenoble autrefois[5].
Création et interprètes
Classique du comique troupier, elle a été créée par Polin et Bach, simultanément, puis reprise par plusieurs artistes, dont notamment, Ouvrard[6], Fernandel[7] (1947), Marcel Amont (1961) ou Henri Genès[8] (1965). Cette chanson a fait également l'objet d'un disque 45 tours, enregistré par le comédien Jean Richard en 1958[9].
Cette chanson fait l'objet d'un court-métrage, dite « chanson filmée », sorte de clip ou de scopitone avant l'heure, mis en scène par Antoine Toé en 1947, sur un décor de Robert Giordani, avec Fernandel en costume d'époque[10],[11].
Refrain
Elle est belle, elle est mignonne,
C'est une bien jolie personne,
De dedans la rue on peut la voir
Qu'elle est assise dans son comptoir.
Elle a toujours le sourire,
On dirait une femme en cire
Avec son chignon qu'est toujours bien coiffé,
La belle caissière du Grand Café.
Notes et références
Lien externe
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