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film de Jean-François Pouliot, sorti en 2015 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La Guerre des tuques 3D, ou La Bataille géante de boules de neige en France, est un film d'animation 3D québécois réalisé par Jean-François Pouliot et sorti le [1]. Il s'agit d'un remake du film La Guerre des tuques sorti le .
Réalisation |
Jean-François Pouliot François Brisson |
---|---|
Scénario |
Normand Canac-Marquis Paul Risacher Danyèle Patenaude Roger Cantin André Mélançon |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | CarpeDiem Film & TV |
Pays de production | Canada |
Genre | Animation |
Durée | 80 minutes |
Sortie | 2015 |
Série
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Dans un village, des enfants se divisent en deux groupes pour jouer à la guerre avec des boules de neige. Un des groupes construit un château en neige, l'autre groupe ayant pour mission de le conquérir.
En 2010, une pétition de 11 000 internautes est adressée à Rock Demers, le producteur du film original, pour faire un remake de ce film[2]. Refusant de refaire le même film en prise de vue réelle, il ne ferme pas la porte à un film d'animation comme remake[3]. C'est ainsi que ce film a commencé à être produit dès [réf. nécessaire] au studio Singing Frog, à Montréal, avec Jean-François Pouliot comme réalisateur[3]. Les personnages animés ont été créés par Philippe Arseneau Bussières, son deuxième film d'animation québécois après le film La Légende de Sarila[4]. Au début, il hésite de s'embarquer dans ce projet : « La première fois qu’on m’a approché avec ce projet, je ne pensais pas que c’était une bonne idée de toucher à ça. C’est tellement un film sacré pour les Québécois. Je trouvais ça dangereux. »[5]. Finalement convaincu, le directeur artistique a décidé que « ses personnages animés ne seraient pas des caricatures des héros du film original. »[5].
Au tout début du projet, pendant trois ou quatre jours, le réalisateur Jean-François Pouliot a engagé Marc Béland et Pascale Montpetit comme volontaires pour les animations des personnages. Ainsi, il a filmé les acteurs pour étudier comment ils marchent, comment ils lancent une balle, comment ils montent des escaliers ou descendent des pentes, puis les a montré aux animateurs afin d’orienter leur travail[3].
Les doublages ont été faits en même temps en français et en anglais, car le réalisateur s'est rendu compte que « le film n’est pas le même en anglais et en français. Les personnages ne sont pas tout à fait les mêmes, les pointes d’humour non plus, même la personnalité n’est pas tout à fait pareille. On a bien fait attention que les acteurs anglophones et francophones ne s’influencent pas. »[3]. La productrice, Marie-Claude Beauchamp, a choisi Sandra Oh pour doubler le personnage François les lunettes et Ross Lynch pour Pierre[5].
La production a enregistré des versions françaises et anglaises des chansons. Les chansons en français sont interprétées par des chanteurs québécois très connus dans la province, dont Marie-Mai et Fred Pellerin. L’interprétation de certaines versions anglaises a été confiée à des artistes mieux connus du marché anglophone : Simple Plan, Walk Off The Earth[5]. Céline Dion et Groenland sont présents dans les deux versions. L'album reçoit un disque d'or au Québec, pour des ventes atteignant 40 000 exemplaires[5].
Le film a déjà été vendu dans plus de 60 pays avant la sortie dans son propre pays[3]. Plusieurs des acheteurs étrangers ont beaucoup aimé l'histoire et la qualité de l'animation. Avec un budget mince de 12 millions de dollars, ils ont été surpris que le film soit aussi beau et bien fait alors que les films d'animations américains coûtent en moyenne de 100 millions de dollars. La productrice déclare : « Ils nous demandent comment on a fait. Mais c’est ça le Québec. On est ingénieux et on réussit à faire beaucoup avec peu. »[6].
« C’est une belle histoire, universelle, qui a touché tellement de monde. C’était le désir de Rock Demers de voir cette œuvre aller rejoindre un public encore plus large et ce sera le cas avec la nouvelle version animée. »
— Marie-Claude Beauchamp, la productrice du film à propos de la carrière internationale de La Guerre des tuques 3D[6]
À sa première journée, le film a connu un bon départ en ramassant 88 564 $ sur 38 écrans à travers le Québec[7]. Après son premier week-end, il obtient le meilleur démarrage de l'année pour un film québécois avec 653 847 $ sur 94 écrans[8]. Ainsi, avec un total de 761 443 $ de jeudi à vendredi, les recettes de démarrage ont fait mieux que le film Lance et compte sorti en 2010 avec près de 684 000 $[9]. Il dépasse également le film de Disney La Reine des neiges, qui avait amassé 613 070 $ lors de sa sortie en 2013[8]. Le , soit 8 jours après la sortie, le film a déjà dépassé le cap du million de dollars le vendredi soir. Après 2 week-end, le succès du film se confirme en ajoutant 581 957 $ pour un total de 1 555 802 $, malgré la sortie du dernier volet d’Hunger Games. Cet exploit réjouit la productrice Marie-Claude Beauchamp : « Ce qui nous fait le plus plaisir, c’est qu’on a réussi à résister à Hunger Games. »[10]. À partir de la troisième semaine, le nombre d'écrans diminue légèrement à 90 salles[11].
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