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film de Alberto Rodríguez Librero, sorti en 2016 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L'Homme aux mille visages (El hombre de las mil caras) est un film espagnol réalisé par Alberto Rodríguez, sorti en 2016. Il obtient notamment deux prix Goya et quatre médailles du Círculo de Escritores Cinematográficos.
Titre original | El hombre de las mil caras |
---|---|
Réalisation | Alberto Rodríguez |
Scénario |
Alberto Rodríguez (scénario) Rafael Cobos (scénario) Manuel Cerdán (livre) |
Acteurs principaux | |
Pays de production | Espagne |
Genre | thriller |
Durée | 123 minutes |
Sortie | 2016 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Le film est basé sur le livre Paesa, el espía de las mil caras (L'Espion aux mille visage) du journaliste d'investigation Manuel Cerdán (ca). Les principaux personnages et l'intrigue sont issus de faits réels : Luis Roldán et Francisco Paesa (es).
En tant qu'agent des services secrets espagnols, Francisco Paesa est responsable d'une des plus importantes opérations contre l'ETA. Il est impliqué dans une extorsion de fond en pleine crise touchant les GAL, et doit quitter le pays. À son retour, il reçoit la visite du directeur général de la Guardia Civil Luis Roldán et de sa femme qui lui demandent de cacher un milliard et demi de pesetas.
L'accueil critique est globalement positif : le site Allociné recense une moyenne des critiques presse de 3,4/5, et des critiques spectateurs à 3,6/5[1].
Pour Étienne Sorin du Figaro, « le réalisateur Alberto Rodiguez nous promène de Paris à Rome, de Genève à Singapour, d'intermédiaires louches en aigrefins roublards avec une belle maestria. Et continue de scruter l'Espagne post-franquiste, après les crimes impunis de La isla mínima et la corruption liée à l'Exposition universelle à Séville en 1992 de Groupe d'élite. »[2].
Pour Serge Kaganski des Inrockuptibles, « le style de Rodríguez est nerveux, dense, rapide (presque trop, on aimerait parfois appuyer sur pause) et il sait donner à ce monde interlope chic de la barbouzerie et de l'espionnage une consistance à l'américaine que pourraient lui envier bien des cinéastes français. Vivre illégalement demande beaucoup de boulot et d'ingéniosité, telle pourrait être l'“amorale” de ce film parfois exténuant de virtuosité. »[3].
Pour Marcos Uzal de Libération, « le réalisateur de La isla mínima signe un thriller à la virtuosité un peu creuse. [...] Les virevoltes de la réalisation n'y changent rien, c’est surtout de la gonflette scorsesienne abusant de ralentis et de mouvements de caméra dont la seule finalité est d’ajouter du punch à une action souvent limitée à des face-à-face. »[4].
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