Après le succès de la collection L'Ami Maupassant, TF1 commande à Pierre Grimblat une collection similaire concernant des nouvelles de Jean Giono. Entre-temps, la première chaîne est privatisée, et la nouvelle direction de TF1 ne souhaite plus diffuser le programme. Le format de 52 minutes des épisodes ne correspond plus à la programmation en prime time[1]. Après trois ans d'attente, Antenne 2 se porte acquéreur et diffuse l'intégralité avant Apostrophes[2].
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«Dans les placards des chaines,des fiction en souffrance», sur lemonde.fr QUELQUE part dans un couloir de TF 1, entre deux bureaux, posés sur une étagère, six films attendent. A l'autre bout de la chaine, quatre réalisateurs s'étonnent. Marcel Bluwal, Claude Santelli, Fabrice Cazeneuve et Gérard Mordillat ont tourné " L'ami Giono " il y a plus de trois ans et leur travail n'a toujours pas sa place dans la grille des programmes. Etrange aventure que celle de ces six téléfilms, commandés par TF 1 du temps d'Hervé Bourges à Hamster Productions, coproduits avec la télévision suisse romande, qui les a déjà diffusé, et qui passent actuellement sur la RTBF.
L'ancien PDG de TF 1, actuellement à la tête de RMC et de la Sofirad, " souhaitait prolonger le succès de " L'ami Maupassant ", raconte Pierre Grimblat, le producteur. Les héritières de Jean Giono se laissèrent convaincre et l'affaire fut faite. " La commande avait été confirmée par Patrick Le Lay lorsqu'il est arrivé, explique Bluwal de son côté. " Pascale Breugnot est venue les visionner, et à partir de là, silence total. " " Il y a deux ans, TF 1 a supprimé sa case d'une heure à 20 h 30, et aujourd'hui, l'émission ne correspond plus au gabarit ", ajoute le réalisateur de Dom Juan, Vidocq et les Misérables, qui adapte en ce moment les Ritals de Cavanna.
Le format fait sa loi. Le prime time réclame des produits de quatre-vingt-dix minutes _ où la publicité se glisse aisément _ et la série a malheureusement été conçue en modules de cinquante-deux minutes.
«L'AMI GIONO UNE NOUVELLE SÉRIE SUR A2 Quatre réalisateurs à la rencontre d'un conteur magique», sur lemonde.fr TF1, pour sa part, y avait renoncé pour des questions de format: impossible de diffuser ces six films en " prime time ": les cinquante-deux minutes n'arrangent pas les publicitaires. D'un autre côté, ils avaient coûté trop cher pour passer plus tard. Kafkaïen. A 2, qui disposait d'une case vacante juste avant " Apostrophes ", s'est porté acquéreur. Tout le monde est content: l'un sauve les meubles; l'autre soigne son image et fait une affaire: le prix de vente, pour trois ans et deux passages, est trois fois moins cher que celui de la production. Et le public, pour une fois, profite de ces très curieuses tractations.