Léopold Sancke

juriste belge De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Léopold Sancke, né le à Bruxelles et mort le dans la même ville, est un avocat, juriste et professeur de droit à l'Université libre de Bruxelles.

Faits en bref Naissance, Décès ...
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Origines familiales

Joseph Léopold Sancke appartient à une famille d'origine allemande et dont les ancêtres auraient été chambellans des princes-électeurs de Hanovre aux siècles précédents.[réf. nécessaire]

Il est le fils d'Antoine Sancke, maître tailleur, né le 25 octobre 1786 à Henglarn (Westphalie), baptisé à Atteln, décédé à Passy (Paris) le , qui était le fils de Martin Sancke, mort avant 1812, et d'Anne Marie Oelrich, alors habitant à Wallenbrück. Antoine Sancke avait épousé à Bruxelles le 22 avril 1812 Marie Anne Maeck, née à Bruxelles le 14 février 1782 et décédée à Bruxelles le 28 mars 1843. Il s'est ensuite remarié à Paris le avec Jeanne de Waegh, née à Uccle le et y décédée le .

Il est aussi le frère de Jacques Édouard Sancke, négociant à Bruxelles, né le à Bruxelles et décédé le à Bruxelles, époux de Isabelle Joséphine Françoise Beaurain[1].

Il s'est marié le , à Schaerbeek, avec Caroline Lantain, née le à Thollembeek[2].

Carrière d'avocat et de professeur à l'université libre de Bruxelles

Il devint au sein de l'Alma Mater bruxelloise :

  • professeur agrégé le
  • professeur extraordinaire, le
  • professeur[3]ordinaire le .

Il enseigna la procédure civile en remplacement du professeur David Picard (père d'Edmond Picard).

Il fut Doyen de la Faculté de Droit de 1870 à 1871.

Parmi les causes célèbres où il fut appelé à plaider, il y eut le procès de Charles Louis Spilthoorn[4] considéré comme un des principaux meneurs lors de la conspiration de « Risquons-Tout » et qui fut condamné à mort le (un arrêté royal, daté du , commua cette peine de mort en réclusion de 30 ans).

Léopold Sancke appartenait à la Franc-maçonnerie[5].

Bibliographie

  • Louis Bertrand, Histoire de la démocratie et du Socialisme en Belgique, Bruxelles, 1906, tome I, 2e partie, p. 87.
  • Christian Dejean, Charles Louis Binnemans, L'université belge : du pari au défi, Éditions de l'Institut de sociologie Université libre de Bruxelles, Bruxelles, 1971, p. 30.
  • 1942 : Jules Garsou, Jules Anspach, Bourgmestre et Transformateur de Bruxelles (1829-1879), Frameries 1942, p. 24.
  • Camille Hanlet, Les écrivains belges contemporains de langue française, 1800-1946, 1946, p. 445.
  • Helmut Elsner, Mikhail Aleksandrovich Bakounine, Friedrich Engels, Fragmente zu internationalen demokratischen Aktivitäten um 1848 (M. Bakunin, F. Engels, F. Mellinet u.a.), Karl-Marx-Haus, 2000 : J. L. Sancke war Advokat in Brüssel seit August 1837. Er verteidigte Spilthoorn, p. 346, 367.
  • Lucien Jottrand, Charles-Louis Spilthoorn : événements de 1848 en Belgique, Bruxelles, Imprimerie de Ch. Vanderauwera, 1872, p. 91.
  • Léon Vanderkindere, 1834-1884. L'université de Bruxelles, notice historique faite à la demande du conseil d'administration, Bruxelles, P. Weissenbruch, imprimeur du roi, 45, rue du Poinçon, 1884, p. 193 (avec notice biographique).

Notes et références

Voir aussi

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