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homme politique français du XIXe siècle De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Xavier Alphonse Emmanuel Léonce, comte Hallez-Claparède ( à Paris - à Colmar), est un homme politique français du XIXe siècle.
Député français | |
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- | |
Haut fonctionnaire | |
Conseiller général du Bas-Rhin |
Naissance | |
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Décès |
(à 56 ans) Colmar |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Xavier Alphonse Emmanuel Léonce Hallez |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Père | |
Mère |
Marie Camille Claparède (d) |
Conjoint |
Pauline Lavinie Darriule |
Parentèle |
Jean Darriule (beau-père) |
Distinction |
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Le comte Hallez-Claparède étudia le droit et se fit recevoir avocat. Il n'était qu'avocat-stagiaire lorsqu'il fut nommé, sous Louis-Philippe Ier, inspecteur général adjoint des prisons du royaume ; ce fut en cette qualité qu'il adressa au ministre de l'Intérieur deux rapports, l'un Sur le Système pénitentiaire (1838, in-8), l'autre sur les Prisons de la Prusse (1843, in-4).
Il était devenu maître des requêtes au Conseil d'État et conseiller général du Bas-Rhin lorsque, le , il se présenta aux électeurs de Schlettstadt (Sélestat) pour succéder à son père, décédé, comme député du 5e collège du Bas-Rhin. Il fut élu par 186 voix sur 331 votants contre 145 au maire de Sélestat Jean-Baptiste Marande. Il vint prendre place dans les rangs de la majorité conservatrice, s'abstint toutefois dans le vote sur l'indemnité Pritchard, mais se prononça contre la proposition Rémusat tendant à réduire le nombre des députés fonctionnaires. Réélu le , par 311 voix (325 votants, 406 inscrits), il vit d'abord son élection invalidée par la Chambre des députés, mais il obtint, le 19 septembre de la même année, une nouvelle confirmation de son mandat.
Écarté de la scène politique par les événements de février 1848, Hallez-Claparède, partisan du gouvernement de Louis-Napoléon Bonaparte, revint, avec l'appui officiel, le , représenter au Corps législatif le département du Bas-Rhin qui lui avait donné 26 554 voix (27 060 votants, 33 411 inscrits). Il participa au rétablissement de l'Empire mais donna sa démission de maître des requêtes en protestation contre les décrets relatifs aux biens de la famille d'Orléans, et fut encore réélu député avec le soutien de l'administration le par 25 661 voix (26 045 votants, 34 272 inscrits). Il siégea dans la majorité tout en inclinant vers le groupe orléaniste.
M. Hallez-Claparède perdit, au renouvellement du , la candidature au profit de M. Zorn de Bulach, et n'obtint en conséquence, que 14 794 voix contre 14 921 à l'élu. L'élection de M. Zorn de Bulach fut invalidée par la Chambre et M. Hallez-Claparède prit sa revanche le , et fut élu par 14 983 voix (29 495 votants, 35 059 inscrits) contre 14 434 à son concurrent.
Il quitta le Corps législatif en 1869, et ne se représenta pas. Il avait prononcé au Palais Bourbon divers discours : sur l'organisation du Conseil d'État, sur le régime électoral en Algérie, les tabacs, les salles d'asile, la Légion d'honneur.
Lorsque le comte Hallez-Claparède était à Paris, il résidait au no 3 de la rue Montalivet, immeuble appartenant à la famille Lefèvre-Pontalis.
Fils de Philippe Christophe Hallez et de Marie Camille, aînée des filles de Michel Marie Claparède, Léonce épouse en 1844 Pauline Lavinie (fille de Jean Darriule (, Arudy - ), lieutenant-général, pair de France, grand officier de la Légion d'honneur). Ils eurent ensemble :
« Armes des Hallez-Claparède : Coupé : au 1, parti : a. du quartier des Comtes militaires de l'Empire ; b. de gueules à trois étoiles d'argent, rangées en pal ; au 2, d'argent, à un casque de sable, taré de front, double de gueules, sommé de trois plumes d'autruche du même et brochant sur deux rameaux de laurier de sinople, passés en sautoir. Supports : deux lions regardants d'or.[3],[4] »
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