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journaliste et essayiste catholique conspirationniste français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Gabriel Léon Marie Pierre de Montaigne de Poncins, né le à Civens (Loire) et mort le à Toulon[1], est un journaliste et essayiste catholique et conspirationniste français.
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Gabriel Léon Marie Pierre de Montaigne de Poncins |
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Descendant d'une famille anoblie sous l'Ancien Régime par l'exercice de charges parlementaires (1696-1721), Léon de Montaigne de Poncins était un fervent catholique qui connut un certain succès dans les années 1930 (plusieurs de ses ouvrages furent traduits notamment en anglais, en italien et en espagnol). Léon de Poncins explique la plupart des grands bouleversements politiques et révolutionnaires de la modernité par l'action de courants issus de certaines sociétés secrètes porteuses d'une « foi » opposée à celle du christianisme : il vise notamment des mouvements révolutionnaires, juifs, sionistes ou autres, ainsi qu'une « guerre secrète » dirigée par une « foi » de nature diabolique. Ses écrits portent parfois des thèses à caractère antimaçonnique où l'on reconnaît certaines idées de la contre-révolution.
Léon de Poncins collabora également à de nombreux journaux comme Le Jour, Le Figaro, L'Ami du peuple et Le Nouvelliste; il dirigea également la revue Contre-Révolution de 1937 à 1939.
Il fut un ami d'Emmanuel Malynski, avec qui il rédigea La Guerre occulte[2], et de Jean Vaquié avec qui il écrivit dans Lectures françaises et Lecture et Tradition aux Éditions de Chiré.
Durant le Concile Vatican II, à la suite du vote, le , lors de la troisième session, du schéma provisoire traitant de l’attitude de l’Église envers le judaïsme, Léon de Poncins a rédigé une brochure, Le Problème juif face au Concile, qui fut distribuée aux évêques avant la quatrième et dernière session. L’auteur y constatait « de la part des Pères conciliaires une méconnaissance profonde de ce que constitue l’essence du judaïsme ».
Dans ses essais conspirationnistes, il dénonce des complots maçonniques (les liens entre la franc-maçonnerie et la Révolution française, la Société des Nations, etc.) et l'influence juive dans les affaires catholiques. Poncins se montre particulièrement antijudaïque, anti-communiste et antiprogressiste. Jusqu'à sa mort, il dénonce les forces occultes et les organisations qui mènent le monde et corrompent le christianisme. Il est dans la continuité de la Revue internationale des sociétés secrètes et des travaux d'Ernest Jouin.
Son analyse historique évoque un lobbying concerté des milieux sionistes internationaux durant la Première Guerre mondiale en vue de la création d'un futur État juif en Palestine par le moyen d'une manipulation des alliances et des oppositions diplomatiques entre pays. Des sionistes seraient venus trouver le gouvernement britannique en 1916, à un moment où l'Allemagne triomphait sur tous les fronts et où le Royaume-Uni envisageait de signer l'armistice proposé par le Kaiser, en lui faisant miroiter l'entrée en guerre des USA aux côtés de la Triple-Entente en échange de sa promesse de la Palestine (alors sous domination ottomane et où la Grande-Bretagne n'avait aucun droit) comme foyer de peuplement juif.[pas clair] Poncins cite un ouvrage d'un juif sioniste, Samuel Landman, Great Britain, The Jews and Palestine, publié en , dont le texte corroborerait sa thèse[3][source insuffisante].
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