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écrivain historien français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Léon Deshairs, né le à Chalon-sur-Saône, mort le à Créteil, est un historien de l'art, écrivain et dessinateur français[2].
Naissance | |
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Décès | |
Nationalité | |
Activité |
Historien de l'art, écrivain |
Conflit | |
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Distinction | |
Archives conservées par |
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 3347-3351, 5 pièces, -)[1] |
Son père est négociant en mercerie à sa naissance, plus tard voyageur de commerce. Quittant la Saône-et-Loire, sa famille s'installe ultérieurement à Lyon[3].
On le retrouve en au collège Sainte-Barbe à Paris, en classe préparatoire à l'École normale supérieure, aux côtés de Charles Péguy[4], et de Henri Roy, futur ministre, qui lui reconnait « un fort joli talent de dessinateur »[5].
Il entre à l'École normale[Information douteuse],[6],[7], obtient en une licence ès-lettres à la Sorbonne et, y suivant les cours d'Henry Lemonnier, un diplôme d'études supérieures d'histoire de l'art avec un mémoire sur le paysage français à la fin du XVIIIe siècle. Il suit également les cours d'André Michel à l'École du Louvre. Lorsque son emploi du temps le permet, il va dessiner et peindre dans l'atelier de Jean-Paul Laurens à l'Académie Julian[8].
En et , il est professeur à Bucarest, et après avoir voyagé en Italie, il enseigne à Paris jusqu'en , et obtient en un diplôme de l'École du Louvre[8].
Tout en étant conservateur de la bibliothèque de l'Union centrale des arts décoratifs (UCAD) de à [9], il soutient en à l'École du Louvre une thèse sur Guillaume Coustou[10].
En , il est "lieutenant attaché au cabinet technique du ministre de la guerre"[11].
De jusqu'au début des années , il est rédacteur en chef de la revue Art & Décoration[12],[13].
De à , il dirige la collection « L'Art français depuis vingt ans », aux Éditions Rieder[14],[15].
En , c'est en qualité de professeur de dessin à l'École des arts décoratifs qu'il écrit dans la revue Le dessin[16].
De à il enseigne à l'École du Louvre l'histoire des arts décoratifs modernes[17],[18],[8].
Alors qu'il y était déjà professeur d'histoire de l'art, il est nommé en sous-directeur de l'École des arts décoratifs[19], dont il devient directeur dès la mort du titulaire, Maurice Boukay en , jusqu'à sa retraite en . À la Libération, en , il est rappelé pendant dix-huit mois pour remettre en marche l'école[8]. En , année du jubilé de l'école, il en est encore directeur honoraire[20].
Il est inhumé au cimetière "Rabelais" de Saint-Maur-des-Fossés, ville où il résidait à la fin de sa vie[21].
C'est au collège Sainte-Barbe qu'il se lie d'amitié avec Charles Péguy. Ils ont à peu près le même âge, sont d'origine provinciale, et partagent grosso modo les mêmes idées progressistes : ils seront tous deux dreyfusards. Une photographie prise en les représente dans le même groupe d'élèves[4].
La même année, Deshairs fait profiter son ami de ses talents de dessinateur, en le croquant au crayon et en lui offrant son portrait à mi-jambe. D'autres ont suivi : on a pu dire de lui qu'il était « l'imagier de Charles Péguy »[22].
Cette amitié donnera lieu à des échanges épistolaires, dont on a conservé certaines lettres[23],[8]. C'est ainsi qu'en Péguy confie à Deshairs sa décision « d'abandonner, pour sa Jeanne d'Arc, l'histoire au profit du drame, et même du drame en vers »[24].
Ce lien d'amitié se concrétisera aussi par la collaboration de Léon Deshairs aux premiers Cahiers de la Quinzaine, revue fondée par Charles Péguy en , dont il fut un abonné assidu[25].
Après la mort de Péguy, lorsque la municipalité d'Orléans sa ville natale décidera en d'ériger un monument commémoratif sur un square baptisé à son nom, Deshairs recommandera le sculpteur Paul Niclausse, professeur à l'École des arts décoratifs, pour la réalisation d'un buste en bronze qui le couronnera , et il sera présent à son inauguration[26].
En , il ira encore se recueillir à Villeroy sur la tombe de son ami[27].
Et de nombreux articles dans différentes revues artistiques (L'Art et les Artistes...), ou "grand public" (L'Illustration[29]...).
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