Léon David, né le à Roquevaire et mort le à Carnoux-en-Provence, est un homme politique français. Membre du Parti communiste français, il est sénateur des Bouches-du-Rhône de 1946 à 1978 et maire de Roquevaire de 1971 à 1989.
| Léon David | |
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| Fonctions | |
|---|---|
| Conseiller de la République Élu dans les Bouches-du-Rhône | |
| – (10 ans, 4 mois et 18 jours) |
|
| Gouvernement | IVe République |
| Groupe politique | Communiste |
| Sénateur des Bouches-du-Rhône | |
| – (19 ans, 5 mois et 5 jours) |
|
| Gouvernement | Ve République |
| Groupe politique | Communiste |
| Successeur | Louis Minetti |
| Maire de Roquevaire | |
| – (18 ans) |
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| Prédécesseur | Joseph Martinat |
| Successeur | Henri Gantou |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Roquevaire |
| Date de décès | (à 99 ans) |
| Lieu de décès | Carnoux-en-Provence |
| Nationalité |  Française
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| Parti politique | PCF |
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Biographie
Léon David commence à travailler dès l'âge de quinze ans comme maréchal-ferrant, puis forgeron à Roquevaire[1]. Il participe à des manifestations pacifistes et adhère au Parti communiste français (PCF) en 1925. Il est chargé des questions rurales à la direction régionale du PCF dans les années 1930. En , il est arrêté en territoire italien et est emprisonné plusieurs jours à Coni après être venu parler à des paysans expropriés par le gouvernement fasciste de Mussolini[2].
En 1934, il devient conseiller d'arrondissement du canton de Roquevaire, mandat qu'il perd en 1939 quand est prononcée la dissolution du Parti communiste. Pendant l'Occupation, il est chargé d'organiser la Résistance dans le bassin minier des Bouches-du-Rhône. Entré dans la clandestinité, il représente son parti au comité départemental de libération des Bouches-du-Rhône[3].
De 1946 à 1958, il est élu au Conseil de la République. Il siège à la commission de l'agriculture et à celle de la France d'outre-mer. Le , Léon David est élu sénateur des Bouches-du-Rhône et est nommé membre de la commission des affaires économiques et du plan[3]. Il consacre son mandat principalement à la défense de la ruralité[2].
Pour se consacrer davantage à sa fonction de maire de Roquevaire, il démissionne de son mandat de sénateur des Bouches-du-Rhône le , laissant son siège à Louis Minetti, le suivant sur la liste du Parti communiste.
Détail des fonctions et des mandats
Mandat local
- - : maire de Roquevaire
Mandat parlementaire
Notes et références
Voir aussi
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