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Kurt Bächtold, né le à Merishausen (originaire d'Osterfingen) et mort le à Schaffhouse, est une personnalité politique suisse, membre du Parti radical-démocratique.
Kurt Bächtold | |
Fonctions | |
---|---|
Conseiller aux États | |
– | |
Législature | 36e à 41e |
Groupe politique | radical (R) |
Prédécesseur | Kurt Schoch |
Successeur | Esther Bührer (PS) |
Membre du Grand Conseil de ville de Schaffhouse | |
– | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Merishausen |
Date de décès | (à 90 ans) |
Lieu de décès | Schaffhouse |
Nationalité | suisse |
Parti politique | Parti radical-démocratique |
Diplômé de | Université de Zurich |
Profession | Historien, journaliste |
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Il est député du canton de Schaffhouse au Conseil des États de 1961 à 1979 et président dudit conseil en 1974.
Kurt Bächtold naît le à Merishausen, dans le canton de Schaffhouse. Il est originaire d'Osterfingen, dans le même canton[1].
Son père, Hans Bächtold, est maître au niveau secondaire ; sa mère est née Lina Schudel[1].
Il est marié à Rös Egloff[1], avec qui il a quatre enfants[2].
Après sa maturité gymnasiale à l'école cantonale de Schaffhouse, il fait des études d'histoire et de langues anciennes à l'Université de Zurich et à Paris de 1939 à 1946, conclues par un doctorat[1],[2] sous la direction de Hans Nabholz (de)[3].
Il est rédacteur au quotidien Schaffhauser Nachrichten (de) de 1947 à 1968[1], d'abord à la rubrique locale, puis nationale et enfin étrangère[4]. Il est ensuite nommé directeur de la bibliothèque municipale de Schaffhouse, poste qu'il occupe jusqu'en 1983[1].
Il publie de nombreux articles sur l'histoire du canton de Schaffhouse et édite plusieurs chroniques locales[1]. Il a le grade de premier-lieutenant au sein de l'Armée suisse[2].
Membre du Parti radical-démocratique, il siège au Grand Conseil de ville de Schaffhouse de 1948 à 1952[1].
Il est élu au Conseil des États en cours de législature[4], en raison de la démission Kurt Schoch, élu au Tribunal fédéral. Il s'impose au premier tour par 6 914 voix contre 5 825 à son adversaire socialiste[5]. Il y est député du au et préside le conseil du au [6]. Il est membre de la commission de la science et de la recherche, qu'il préside en 1973, de la commission des affaires militaires et des chemins de fer[2] et de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe de 1973 à 1979[1].
Sensible à la protection de la nature et de l'environnement, il lutte en particulier contre l'usine électrique de Rheinau (il cofonde à cet effet la Ligue de Rheinau et l'Association du Randen)[1]. Il se profile également sur les questions culturelles[7].
Il préside la commission fédérale pour la protection de la nature et du paysage de 1980 à 1988[1] et occupe le poste de vice-président du conseil de fondation Fonds national suisse de la recherche scientifique de 1975 à 1978[3].
Il meurt le à Schaffhouse, à l'âge de 90 ans[1].
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