Kœnigsmacker

commune française du département de la Moselle De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Kœnigsmacker [kœniksmakəʁ] est une commune française située dans le département de la Moselle en région Grand Est.

Faits en bref Administration, Pays ...
Kœnigsmacker
Metrich
Kœnigsmacker
Église Saint-Martin.
Blason de KœnigsmackerMetrich
Héraldique
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Thionville
Intercommunalité Communauté de communes de l'Arc mosellan
Maire
Mandat
Pierre Zenner
2020-2026
Code postal 57970
Code commune 57370
Démographie
Gentilé Kœnigsmackerois et Kœnigsmackois
Population
municipale
2 242 hab. (2022 )
Densité 122 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 23′ 38″ nord, 6° 16′ 39″ est
Altitude Min. 148 m
Max. 306 m
Superficie 18,4 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Luxembourg (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Metzervisse
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
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Kœnigsmacker
Metrich
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Metrich
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    Géographie

    La commune est située dans la vallée de la Moselle (rivière) entre Thionville et Sierck-les-Bains.

    Localisation

    Représentations cartographiques de la commune
    Thumb
    Mairie
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    Carte OpenStreetMap
    Thumb
    Carte topographique
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    Avec les communes environnantes
    1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

    Communes limitrophes

    Résumé
    Contexte

    Les communes limitrophes sont Basse-Ham, Cattenom, Elzange, Malling, Oudrenne et Valmestroff.

    Communes limitrophes de Kœnigsmacker
    Cattenom Malling Malling
    Basse-Ham Thumb Oudrenne
    Valmestroff Elzange Oudrenne

    Voies de communication et transports

    • Kœnigsmacker est desservie par la Ligne de bus TIM 107 Thionville - Waldweistroff du conseil général de la Moselle avec trois allers/retours.
    • Kœnigsmacker est desservi par la ligne 111 Thionville - Budling du conseil général de la Moselle avec deux allers/retours.
    • Kœnigsmacker est desservie par la ligne 109 Thionville - Waldwisse du conseil général de la Moselle avec trois allers/retours.
    • Kœnigsmacker est desservie par la ligne 112 Thionville - Sierck-les-Bains - Waldwisse du conseil général de la Moselle avec trois allers/retours.
    • Kœnigsmacker est desservie par la ligne 113 Thionville - Flastroff du conseil général de la Moselle avec deux allers/retours.
    • Kœnigsmacker est desservie par la ligne 2 Apach - Thionville assurée par la SNCF[1] à la suite de la suppression du TER.
    • La commune dispose, depuis 1878, de la gare de Kœnigsmacker sur la ligne de Thionville à Apach et Trèves[2].

    Annexes

    La commune possède deux annexes nommées Metrich et La Cité des Officiers, ainsi que les lieux-dits : Wolfsberg et Blosberger.

    Hydrographie

    La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Moselle, la Moselle canalisée, le ruisseau le Canner, le ruisseau d'Oudrenne, le ruisseau le Klarweis et le ruisseau le Mirgenbach[Carte 1].

    C'est à Kœnigsmacker que la Canner conflue avec la Moselle. La Moselle, d’une longueur totale de 560 kilomètres, dont 315 kilomètres en France, prend sa source dans le massif des Vosges au col de Bussang et se jette dans le Rhin à Coblence en Allemagne[3].

    La Moselle canalisée, d'une longueur totale de 135,2 km, prend sa source dans la commune de Pont-Saint-Vincent et se jette dans la Moselle sur la commune, après avoir traversé 61 communes[4].

    Le Canner, d'une longueur totale de 29,4 km, prend sa source dans la commune de Vry et se jette dans la Moselle sur la commune, après avoir traversé onze communes[5].

    Le ruisseau d'Oudrenne, d'une longueur totale de 13,3 km, prend sa source dans la commune de Oudrenne et se jette dans la Moselle à Malling, après avoir traversé trois communes[6].

    Thumb
    Réseaux hydrographique et routier de Koenigsmacker.

    La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Moselle, de la Moselle canalisée, du ruisseau le Canner et du ruisseau d'Oudrenne, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité. Ainsi en 2020, dernière année d'évaluation disponible en 2022, l'état écologique du ruisseau d'Oudrenne était jugé moyen (jaune)[Carte 2].

    Climat

    En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[8].

    Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 832 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Malancourt », sur la commune d'Amnéville à 18 km à vol d'oiseau[9], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 884,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −17,9 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].

    Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

    Urbanisme

    Résumé
    Contexte

    Typologie

    Au , Kœnigsmacker est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle est située hors unité urbaine[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[15]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[16],[17].

    Occupation des sols

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    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (46,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (50,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,5 %), terres arables (28,1 %), prairies (16,2 %), eaux continentales[Note 3] (7,8 %), zones urbanisées (6,6 %), cultures permanentes (1,9 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[19].

    Toponymie

    Résumé
    Contexte

    Curtis Machra (1065) ; Makeren (1222) ; Marmacre (1270) ; Macra (1354) ; Villa de Machre (1370) ; Regia Machera prope Mosellam (1392) ; Konismaker (1392) ; Makre proche Konismaker (1479) ; Regismachra, Regismacra, Regismacher (1544) ; Kœnigsmasheren (1572) ; Kunigsmachren (1574-1581) ; Kœnige Machern, Koing Machern (1594) ; Kœnigsmachere (XVIIe siècle) ; Kunings Macren (XVIIe siècle) ; Kenismacher (1606) ; Macheren le Roy (1632) ; Kainsmacker (1680) ; Kœnismachren (1686) ; Masheren ou Kœnigsmaschren (1686) ; Conismacquer (1701) ; Cœnigsmacker (1722) ; Koenigsmaker (1793) ; Freymacher (1801, qui signifie Macher libre) ; Königsmachern (1871-1918).

    Le premier élément est le mot allemand König, « roi », qui se réfère à Jean l'Aveugle, comte de Luxembourg et roi de Bohême, qui a fortifié le bourg au XIIe siècle.

    Le second élément provient du germanique Macheren découlant de "maceries" (= vestiges de murs d'époque gallo-romaine) et qu'on retrouve notamment dans Maizières ou Mazerolle en français.

    Une mention de 1065 fait simplement référence à une curtis, c'est-à-dire à une cour domaniale, donc à un établissement rural faisant partie d'un plus vaste domaine dont le centre se trouvait ailleurs.

    Autres lieux

    Wolfsberg : Ce lieu-dit à la signification apparente de « Mont du loup » ou « Mont de Wolf ».
    Blosberger : Bloosbrécher en francique lorrain.
    Mewinkel : Meewénkel en francique lorrain.

    Histoire

    Résumé
    Contexte

    Résumé

    En détail

    Par un diplôme daté de Mayence de l'an 1065, l'empereur Henri IV fit don à l'église de Sainte Marie-Madelaine de Verdun, de sa cour de Machera, in comitatu Conradi et in pago muselgove sita. En 1270, le prévôt, doyen et chapitre de Sainte-Marie-Madelaine, échangèrent avec le consentement de l'empereur Charles IV la propriété de Marmacra avec l'abbaye de Saint-Mathias de Trèves contre la ville d'Étain[21].

    Le roi Jean de Bohême, comte de Luxembourg, fortifia ce lieu nommé alors Macher, dépendant de sa souveraineté, et le fit ceindre de murs. Ce fut de cette circonstance que ce Macher reçut le nom de Kœnigsmacher, à la différence de Grevenmacher ou Macher-le-comte, érigé en ville affranchie et fortifiée par le trisaïeul du roi Jean, le comte Henri II de Luxembourg[21].

    Même après être devenu une place de guerre, Kœnigsmacker n'avait pas cessé d'appartenir à des seigneurs particuliers. Ce fut le duc Wenceslas I, fils du roi Jean de Bohême, qui acquit les droits seigneuriaux avec le haut command seigneurial sur Kœnigsmacker, de la maison de Diestroff, maison issue de celle de Rodemacher. Le duc Wenceslas ayant ainsi réuni toutes les espèces de droits sur cette ville, en fit le siège d'une prévôté, à laquelle il réunit la seigneurie de Busbach et tous les endroits situés autour de Sierck, enclavés dans les terres de Lorraine et d'autres, sur lesquels il exerçait des droits indivis avec les ducs de Lorraine[21].

    En l'an 1626, sous le règne du roi d'Espagne Philippe IV, l'État obéré aliéna par mesure de finance la seigneurie de Kœnigsmacker, à titre d'engagère seulement, pour une somme de quinze mille florins, à Guillaume de Marguille, qualifié seigneur de Hontheim. Cette seigneurie se composait de Kœnigsmacker, Petite-Hettange (en partie) et Metrich (en partie)[21].

    Sidérurgie

    La division des hauts fourneaux de Knutange se composait initialement de deux groupes :

    • l’usine de Fontoy avec trois hauts-fourneaux mis à feu en 1902 et 1907 ;
    • l’usine de la Paix dite « du Haut » forte de sept hauts-fourneaux mis en route entre 1898 et 1914.

    C’est dans les années 1948-1965 que l’usine tourne à plein régime avec, souvent, huit hauts fourneaux à feu. Le HF4 est arrêté en 1955, puis c’est au tour de HF5 en . À leurs places cependant, le haut fourneau no 3, dernier-né de l’époque, est rénové produisant ainsi trois fois plus de fonte à lui seul que ses deux aînés réunis. La division de Fontoy est définitivement arrêtée en . Un mois plus tard, en , le no 3 de la division du Haut est à l’arrêt. Les premières années de la décennie 1970 marque l’arrêt des hauts fourneaux restant.

    Politique et administration

    Davantage d’informations Période, Identité ...
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    vers 1834  ? François Dimoff
    (1802-?)
      Conseiller d'arrondissement
    1858 1872 Nicolas Sadeler    
    mars 1977 mars 2001 Robert Weber    
    mars 2001 juillet 2009 Guy-Henri Kleiner app. PRG
    puis Maj. prés.
    Assureur et agent immobilier en retraite
    août 2009 septembre 2009 André Schweitzer
    (délégation spéciale)
      Instituteur
    septembre 2009 En cours Pierre Zenner UDI Retraité[22]
    Conseiller départemental depuis 2015
    Vice-Président de la Communauté de Communes de l'Arc Mosellan
    Fermer

    Le l'élection de Guy-Henri Kleiner a été invalidée par le Conseil d'État et le conseil municipal a été dissous. Les élections ont eu lieu dimanche et la Liste d'Union de Pierre Zenner a été élue dès le 1er tour.

    Démographie

    Kœnigsmacker

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[24].

    En 2022, la commune comptait 2 242 habitants[Note 4], en évolution de +0,4 % par rapport à 2016 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

    Davantage d’informations - ...
    1990 1999 2006 2007 2012 2017 2022 - -
    1 7221 8931 9962 0102 1552 2442 242--
    Fermer
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
    9631 1561 1671 6011 7401 6551 5061 4811 395
    1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
    1 3101 2351 2281 1531 1191 1321 0971 2771 114
    1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
    1 1691 4401 2531 0491 2411 5311 4391 5561 603
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Mines souterraines d'anhydrite.

    Culture locale et patrimoine

    Résumé
    Contexte

    Sobriquets

    Kœnigsmacker : Die Macher Betscheln (les chevreaux de Kœnigsmacker)[27].
    Métrich : Die Schnecken (les escargots)[27], Ce sobriquet s’applique en général à des habitants dont les champs sont peuplés d’escargots et de limaces ou pour les caricaturer[27].

    Lieux et monuments

    Édifices civils

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    Le pont entre Cattenom et Kœnigsmacker (centrale nucléaire de Cattenom en arrière-plan).
    • Passage d'une voie romaine ; vestiges.
    • Ancien château XVIIIe siècle de l'abbaye, devenu ferme.
    • Le fort de Kœnigsmacker, construction allemande de type "Feste".
    • Moulin à blé, plâtrière, construit au XVIIIe siècle ; projet de transformation en moulin à plâtre avec four industriel en 1898, l'existence d'un atelier de fabrication permet de supposer que ce changement d'affectation eut effectivement lieu. Un volant d'entraînement en place dans l'atelier de fabrication et l'aménagement de la charpente constitueraient les seuls vestiges de cette transformation
    • Moulin à blé, scierie de Mewinkel, construit en 1742. Moulin à plâtre à la fin du 3e quart du XIXe siècle, logement patronal construit en 1872 (porte la date). Transformé en scierie au début du 1er quart du XXe siècle. Un ouvrage fortifié destiné à contrôler la route Thionville Sierck-les-Bains est établi dans l'atelier de fabrication en 1940. Scie construite en 1908 (porte la date) à Leipzig.
    • Le pont entre Cattenom et Kœnigsmacker était formé d’anciennes voies flottantes du port Mulberry d’Arromanches, établi pendant la Seconde Guerre mondiale, après le débarquement de Normandie et réutilisées ici jusqu'en 2019, année d'achèvement du nouveau pont nommé "pont de la Liberté". Une seule voie flottante demeure à proximité du nouvel édifice, près des écluses, afin d'aménager la piste cyclable.
    • Le ban de la commune compte de nombreuses constructions de la ligne Maginot, plus de détails sur http://www.bichel-sud.fr/pages/pages.php?title=les-constructions-corf

    Édifices religieux

    • Église paroissiale Saint-Martin, mentionnée en 1065 et reconstruite de 1741 à 1743 avec en remploi dans le mur nord de la nef une tête de Mercure gallo-romaine. Tour clocher construite en 1780 (date portée sur la façade antérieure de la tour). Voûtement et décor stuqué milieu XIXe siècle. Tribune construite en 1873
    • Chapelle Saint-Hubert, à Metrich, la chapelle primitive restaurée en 1777 ; reconstruite durant la première moitié du XIXe siècle ; restaurée en 1925 ; restaurée après les bombardements de 1944.
    • Ancien couvent du Sacré-Cœur-de-Marie, édifiée durant la seconde moitié du XIXe siècle pour la confrérie du Sacré-Cœur-de-Marie.
    • Chapelle Saint-Sébastien-Saint-Roch, mentionnée en 1221 et reconstruite en 1625 (date portée), pour Pierre Klopp, Anne Fensch sa femme et Lucie Klopp sa mère. Armoiries de Pierre Klopp, autel et retable 1628, Christ de pitié 1580, épitaphe et bas-relief 1631.
    • Ancienne synagogue, située rue de Thionville, détruite en 1942 et transformée en habitation.
    • Chapelle du Sacré-Cœur-de-Marie au cimetière.

    Ligne Maginot

    L'abri du Bichel Sud de la ligne Maginot a été conçu pour permettre à 40 hommes du 167e RIF de se reposer en toute sécurité[28]. Pour cela, l'abri était équipé de chambrées, mais aussi d'une cuisinière à bois et charbon. L'électricité fournie par deux groupes électrogènes assurait l'éclairage et la ventilation. Un système de chauffage perfectionné permettait de maintenir l'abri habitable en toutes saisons. Bien à l'abri sous deux mètres de béton, les braves fantassins de 1940 pouvaient se reposer sereinement. L'abri est rénové depuis 2002 et accessible au public depuis cette même année. Chaque année les travaux menés par les bénévoles permettent à de nouvelles pièces d'êtres mises en valeur.

    Depuis 2010, l'association est responsable du Central Observation et des guérites observatoires du Bichel.

    Ouvrage militaire abandonné.

    Personnalités liées à la commune

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    Carte postale de Jean-Vincent Scheil, Professeur d'assyriologie à l'École des hautes études (Sorbonne)

    Héraldique

    Davantage d’informations Blason, Détails ...
    Thumb Blason
    Parti burelé d'argent et d'azur de dix pièces, au lion de gueules à double queue, armé lampassé et couronné d'or et de gueules à une crosse et à une hache d'or posées en sautoir, au chef cousu d'azur chargé d'une croisette d'or[29].
    Détails
    Fermer

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Nicolas Dicop, De quelques lieux-dits de la bourgade de Kœnigsmacker et de deux interprétations à la lumière de sa topographie et de son histoire, 1979.
    • Albert-Louis Piernet (dir.), Hemechtsland a Sprooch : Kinneksmaacher, H.A.S. (no 7), (ISSN 0762-7440)

    Articles connexes

    Liens externes

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    Notes et références

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