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président du Secours Populaire français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Julien Lauprêtre, né le à Paris et mort le dans la même ville, est le président du Secours populaire français de 1955 à sa mort.
Président Secours populaire français | |
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Henriette Steinberg (d) | |
Secrétaire général Secours populaire français | |
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Pierre Éloire (d) |
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Julien Claude Lauprêtre |
Nationalité | |
Activités | |
Père |
Jean Lauprêtre (d) |
Parti politique | |
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Arme | |
Conflit | |
Distinctions |
Julien Claude Lauprêtre est né le dans le 12e arrondissement de Paris, du mariage de Jean Lauprêtre, cheminot, militant syndical, résistant, conseiller municipal communiste de Paris de 1949 à 1965 et conseiller général de la Seine[Note 1], et de Marie Girard[1].
Après des études primaires à Paris, il obtient le certificat d'études primaires[1].
Le , il épouse Jeanne Antoine, couturière. De ce mariage naissent quatre enfants.
De 1940 à 1943, il est apprenti miroitier, puis tailleur de glace à la miroiterie de la rue de la Forge royale, puis à la miroiterie de la Cité industrielle et enfin à celle de la rue du Rhin en 1944[1].
Julien Lauprêtre fonde son propre réseau de jeunes communistes résistants en 1942. Il est arrêté le pour faits de résistance et incarcéré à la prison de la Santé à Paris. Il y côtoie pendant huit jours Missak Manouchian, le chef du groupe de l’Affiche rouge, qui lui aurait dit : « Moi je suis foutu, je vais être fusillé, mais toi il faut que tu fasses quelque chose d’utile et que tu rendes la société moins injuste[2] ».
Des paroles qui l’ont marqué à jamais et qui vont conditionner son engagement futur[3]. Il passe quatre mois dans cette prison. En , il refuse le STO, et se cache à Lyon, chez sa tante[2]. Il est responsable des Jeunesses communistes de 1949 à 1950.
En 1951, il est secrétaire parlementaire du député Raymond Guyot. En 1954, il est nommé secrétaire administratif du Secours populaire français et en 1955, il est élu secrétaire général de l'association au congrès de Gennevilliers[4],[5],[1]. Sous son influence, l’association prend son indépendance vis-à-vis du Parti communiste français : donnant priorité à l'action humanitaire devant l'action politique, Julien Lauprêtre pensait que l'association avait à gagner à se recentrer sur son rôle d'association humanitaire plutôt que d'intervenir sur le champ politique. Il développe également l'activité de l'association en faveur des enfants (Pères Noël verts, chasses aux œufs, « journées des oubliés des vacances », etc.)[6].
La croissance considérable du Secours populaire sous sa direction[7] lui vaut la reconnaissance du PCF, qui le nomme dès 1964 membre de son comité central.
En 2009, qualifié d'« indéboulonnable », il déclare : « Tant qu’on veut de moi ici, je reste. Vous savez que je suis le seul président à avoir été réélu ? »[8] Il est aussi présenté comme « l’infatigable avocat des plus pauvres »[9]. Dans les médias, il n’a de cesse d’alerter sur la montée de la pauvreté en France, qu’il qualifie de « raz-de-marée de la misère »[10],[11].
Le , à la suite d'une chute, il est admis dans un hôpital parisien et meurt à 93 ans[12].
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