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sculpteur français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jules Déchin, né à Lille le et mort à Paris le , est un sculpteur français.
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Jules Ildephonse Déchin, frère aîné de Géry Déchin, débuta ses études à l'École des beaux-arts de sa ville natale de Lille, puis est admis à l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers de Jules Cavelier et d'Henri Chapu.
En 1898, il devient lauréat du prix Jean-Baptiste Wicar — équivalent du prix de Rome pour la ville de Lille — qui lui permet de résider pendant quatre ans à la via del Vantaggio à Rome. À l'issue de sa formation, il exécute de nombreuses œuvres dans toute la France ainsi qu'en Italie, Suisse, Belgique, Pays-Bas, Canada, États-Unis et Russie. Au début des années 1920, certaines de ses œuvres ont été éditées en fonte par la fonderie Durenne, notamment ses modèles de statues du Poilu mourant[2] et de la France victorieuse[3] qui ornent nombre de monuments aux morts de la Première Guerre mondiale.
En 1899, il devient gendre du sculpteur Louis Noël. Il obtient une médaille de 3e classe au Salon des artistes français de 1900, puis une médaille de 2e classe en 1904 et une médaille de 1re classe en 1907, année où il est placé en hors-concours[4].
Il meurt le à son domicile parisien, au no 114 bis de la rue de Vaugirard dans le 6e arrondissement de Paris[5]. Il est enterré au cimetière de Montrouge aux côtés de son beau-père.
Ces œuvres reproduites en série, ornent de nombreux monuments aux morts. Elles ont parfois été badigeonnées d'une polychromie postérieure à l'érection.
La statue du Poilu mourant représente un poilu en uniforme[15]. Il est couché, tête nue, tient son fusil dans sa main droite, sa main gauche sur la poitrine. Il regarde en l'air. Sa jambe droite est fléchie.
Elle orne les monuments aux morts de Athies, Aumont-Aubrac, Béthencourt (dans le cimetière), Bief-du-Fourg, Boisleux-au-Mont, Brunembert, Caden, Chaulnes, Corcieux, Elven, Germigny, Herly (dans l'église Saint-Pierre)[16], Jouey, Juvigny-sous-Andaine, Lézardrieux, Ligny-en-Cambrésis, Les Vans, Loos-en-Gohelle, Marchenoir, Mercatel, Ohain, Origny-en-Thiérache, Pévy, Pleines-Œuvres, Ploumagoar, Pont-Farcy, Saint-Just[17],[18], Saint-Laurent-de-Brèvedent, Saint-Porchaire, Saint-Romain-de-Colbosc, Tannois, Thiembronne et Urcel.
La statue de poilu sur le monument aux morts de Bertry présente une forte ressemblance avec le Poilu mourant.
Également appelée Soldat agonisant ou Soldat blessé[19], la statue du Poilu blessé représente un poilu (soldat français de la Première Guerre mondiale) en uniforme. Il est debout, tête nue, sa main gauche sur la poitrine. Son bras droit et sa jambe droite fléchie en appui sur un muret lui permettent de se maintenir debout.
Elle orne les monuments aux morts de Béthencourt, Biffontaine, Boujailles, Casson, Courvières, Écoust-Saint-Mein, La Chapelle-Bouëxic, La Ferté-Chevresis, Lépine, Senan[20] et Vieux-Vy-sur-Couesnon.
La statue de La France Victorieuse[21] orne les monuments aux morts de Betchat, Béthencourt (dans le cimetière), Brieulles-sur-Bar, Chaulnes, Courvières, Eysus, Fontaine-lès-Luxeuil, Granges-sur-Vologne, Gueugnon, Lezennes, Ploumagoar, Pont-Farcy et Saint-Romain-de-Colbosc.
Également appelée Poilu Armistice ou Armistice , la statue de l'Armistice représente un poilu (soldat français de la Première Guerre mondiale) en uniforme. Il est debout les pieds joints, casque sur la tête, tient dans sa main gauche son fusil dont la crosse repose à terre. Il regarde en l'air, son bras droit levé, la main ouverte. Le texte « 11 novembre 1918 » est écrit en creux sur la terrasse.
Elle orne les monuments aux morts de Bancourt, Beaurains, Braye-en-Laonnois, Colombier, Esquiule, Flines-lez-Raches, Germinon, Glère, Guer, Gueudecourt, Le Tiercent, Nontron, Pianottoli-Caldarello, Rouvroy-sur-Marne, Rozières et Villeneuve-la-Guyard.
Le Poilu avec fusil est un relief en ronde-bosse destiné a être posé en applique. Il représente un poilu en uniforme. Il est debout, tient dans sa main droite son fusil dont la crosse repose à terre, son bras gauche est fléchi, la main sur la cartouchière de ceinture et sa tête est tournée vers sa droite.
Il orne les monuments aux morts de Baillé, Cirfontaines-en-Azois, Esquennoy, Francastel, La Vallée-Mulâtre, Le Deschaux, Néronde, Neuville-Vitasse.
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