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haut fonctionnaire français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Joseph-Charles-André d'Arbaud-Jouques, dit « le marquis d'Arbaud-Jouques »[2], ( - Aix-en-Provence † - Aix-en-Provence), baron d'Empire (1810), est un militaire, préfet et conseiller d'État français.
Président de l'Académie de Marseille | |
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Préfet des Bouches-du-Rhône | |
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Préfet de la Côte-d'Or | |
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Préfet du Gard | |
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Préfet de la Charente-Maritime | |
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Préfet des Hautes-Pyrénées | |
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Conseiller d'État |
Baron |
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Naissance | |
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Décès |
(à 80 ans) Aix-en-Provence |
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Archives conservées par |
Archives nationales (F/1bI/155/6)[1] |
Joseph-Charles-André d'Arbaud-Jouques est un membre de la famille d'Arbaud, une famille de la noblesse provençale. Il est le fils aîné d'André Elzéard d'Arbaud, seigneur de Gardanne et de Jouques[2], président à mortier au parlement de Provence, mort à Lyon, sur l'échafaud, en 1793 et de Gabrielle Thérèse de Milan-Forbin.
En 1791, il émigre avec ses deux frères et sert dans l'armée de Condé. Ses services lui valent la croix de Saint-Louis[3].
Il est présenté à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem le [4] mais ne fera jamais ses caravanes et ne prononcera jamais ses vœux de frère-chevalier de l'Ordre ce qui lui permettra de se marier.
Après le coup d'État du 18 brumaire an VIII, ses frères et lui rentrent d'émigration et retrouvent l'hôtel d'Arbaud-Jouques à Aix où ils vont vivre[5].
Il épouse en 1803 Joséphine Marie Charlotte de Rafélis, fille de Joseph-Marie de Rafélis de Saint-Sauveur, maréchal des camps et armées du roi, dont :
« La reconnaissance l'attachant au chef du gouvernement, il accepta des fonctions publiques dans le nouvel ordre des choses »[6]. Il fut nommé sous-préfet d'Aix puis préfet des Hautes-Pyrénées. Il fut nommé baron d'empire « en récompense de son dévouement à la personne de l'Empereur et de son zèle à faire exécuter les lois conscriptionnelles », rappelle Étienne Léon Lamothe-Langon[7].
Il est successivement :
« - Tout rassemblement armé, toute troupe armée qui n'appartiendra pas, soit à un corps militaire légalement institué, soit à une garde nationale légalement organisée, et qui sera réuni dans une commune de son territoire, ou en marche et hors de sa commune, sans l'ordre écrit de ses chefs légaux, sera sur-le-champ sommé de se disperser ; et après cette sommation, en cas de refus d'y obtempérer, sera dispersé et dissous par la force militaire : ceux qui auraient fait partie de ces rassemblements et qui seraient pris et arrêtés, seraient livrés aux tribunaux compétents pour être jugés conformément aux lois.
- Tout individu qui serait porteur d'un signe de rébellion ou qui ferait entendre des cris séditieux, sera sur-le-champ arrêté comme rebelle au roi et aux lois de l'état.
- Toute commune qui arborerait un pareil signe, sera mise aussitôt à exécution militaire, et y restera jusqu'à ce quelle ait fait connaître et livré à l'autorité les chefs et les moteurs de la révolte[10]. »
Il fut par ailleurs élu membre de l'Académie de Nîmes en 1816.
Il démissionne de toutes ses fonctions le .
Il est élu en 1814 membre de l'Académie des belles-lettres, sciences et arts de La Rochelle.
D'azur, au chevron d'argent, au chef d'or, chargé d'une étoile de gueules.[13]
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